Musée et croquis

Lors de la dernière journée pédagogique, je suis allée au Musée des Beaux-Arts de Montréal avec MissA. Ça fait un certain temps que je voulais le faire avec elle, mais quand j'ai appris que la petite danseuse de Degas était à Montréal, j'ai su que je ne pouvais pas manquer ça. Elle m'avait marquée petite, il fallait que ma fille la voit aussi - du moins celle en âge de s'en rappeler.

Munies de cahiers à croquis, nous sommes allées passer la journée au musée. La file pour les billets, l'exposition, le restaurant élégant, retour à l'exposition, une vraie journée musée. Nous avons dessiné devant 3 tableaux et, bien sûr, devant la petite danseuse. MissA a appris le concept de dessin d'observation et constaté que de dessiner en deux dimensions un objet qui en a trois n'est pas de tout repos. Elle a travaillé très fort et appris vraiment beaucoup de chose. Moi? J'ai constaté que je peux apprendre certaines choses à ma fille sur l'art, donc que je ne suis pas si inculte, et que vraiment, si je pouvais traîner un crayon plomb, ça irait mieux pour le croquis.



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30/55. Aller au musée - à refaire!

Ptite Miss et la Mamoizelle.

Ce n'est pas naturel pour de les appeler comme ça, je dois toujours me réviser quand j'écris. Probablement parce que ça ne décrit pas vraiment leurs personnalités. La Mamoizelle, aussi charmant cela soit-il, n'est plus vraiment une Mamoizelle. Elle grandit tellement vite, laisse derrière elle déjà les princesses et a des raisonnements qui surprennent de maturité. Et la PtiteMiss n'a jamais vraiment été une PtiteMiss. Elle est passée de bébédou à ... à je ne sais pas trop en fait. Plein de choses, mais elle n'est pas précieuse, ce à quoi me fait trop penser PtiteMiss. Alors, je crois que je vais abandonner ces surnoms dans mes textes, même si mes libellés resteront les mêmes. Je ne dérogerai quand même pas trop de la règle, promis.

Alors, la Mamoizelle, en fait c'est MissA.

Et la PtiteMiss? C'est MissM.

Miss, ce sont des filles, quand même, et je les appelle comme ça souvent, surtout quand elles sont sur le point de faire des bêtises. Et les lettres, bien ma foi, ce sont leurs initiales. Leurs vrais prénoms? Honnêtement, si vous ne les connaissez pas, il n'y aucune chance que vous deviniez. C'est mon Chéri qui les a choisis.

Ce qu'on dit parfois quand on est parent

Je me fais souvent la remarque que je dis des choses étranges quand je parle à mes filles. Lui, il les a dessinées.

Évidemment, là maintenant, je n'ai aucun exemple en tête. Ça va me revenir dans mon demi sommeil ce soir, bien sûr.

Spread thin

Cette expression anglaise exprime parfaitement comment je me sens en ce moment.

Comme un fond de confiture qu'on étire sur sa toast pour avoir un peu de saveur partout, sans jamais avoir de bouchée vraiment satisfaisante.

Comment une goutte d'huile dans la poêle chaude qui s'étend, mais qui n'arrive pas vraiment à couvrir tout à fait le fond. On a beau tourner la poêle parce qu'on ne veut pas en rajouter, rien à faire, la tension superficielle du liquide est étirée à son maximum. 

Je fais ce que j'ai à faire pour fonctionner, mais pas une chose de plus. Les idées et les projets s'accumulent, je les vois, j'ai envie de certains, mais je n'ai pas le temps ou l'énergie pour m'y attaquer. 

Vivement les vacances de Noël. Objectif: ne rien faire, ou presque. Juste assez pour animer les filles mettons. 

Smog

J'aime ma ville. Je suis Montréalaise. Je vis dans Centre-Sud, dans une coop. Et c'est là chez moi, pour tout un paquet de raisons qui ne sont pas le sujet de ce billet.

Je travaille à Longueuil, dans l'équivalent du 6ième étage. J'ai un bureau sur le bord de la fenêtre. Et de ma fenêtre, je vois Hochelage-Maisonneuve. Le stade. Le port. Le silo 5.

Quand, comme cette semaine, je vois le smog de mon bureau, sachant que mon Chéri et moi sommes en dehors de la ville, mais que nos filles y sont, j'aime moins la ville. Le smog est jaune, comme un nuage toxique dans un film d'avenir apocalyptique. Sauf qu'il est là ici et maintenant. Hier, il s'arrêtait juste au-dessus du stade. Aujourd'hui, il s'élevait plus haut encore et il traversait le fleuve, pour rejoindre la banlieue. Mais on le voyait plus mince au pied de l'édifice.

Je sais que la voiture que j'utilise tous les jours pour me rendre à Longueuil fait partie du problème. Mais l'heure que je gagne chaque jour à l'utiliser m'est précieuse. Adapter ses comportements à ses idéaux n'est pas toujours facile.

Tricot et don

J'ai fini les trois projets de tricot que je devais finir avant l'hiver. Je vais vous les présenter à tour de rôle. Voici la tuque qui va avec mes mitaines. Si on considère que mes mitaines ne sont plus très jaunes et que je les ai déjà raccommodées 2 fois, on comprend rapidement qu'il y a eu beaucoup de temps entre les deux projets. En fait, je n'étais pas satisfaite du résultat. Le modèle ne me va pas très bien et même avec mon chignon, elle est un peu trop grande. Les petits carrés? Ils sont un peu trop serrés. Ça tient la tuque bien en place, mais ce n'est pas exactement ce que je voulais. Et quand je suis le moindrement déçue de mon travail, je le boude. Tellement que je n'ai pas mis de tuque l'hiver dernier.

Mais elle est quand même bien faite et très chaude - les oreilles et le front sont doublés. Elle ne fait pas à mes Miss non plus. Mais je me suis ensuite rappelé que J., l'ami de la Mamoizelle, nous a donné une tuque trop petite pour lui et qu'elle me fait bien. Voilà donc un candidat parfait pour la tuque trop grande! J'ai ajouté des cordons jaunes (comme les carrés), j'ai plus ou moins brodé son nom en arrière pour qu'il fasse la différence entre le cou et le visage et je la lui ai donné. Sans raison. Sans attendre ni Noël, ni sa fête, juste à temps pour le froid. Il n'avait pas l'air super enthousiaste, mais pour un enfant de 6 ans, une tuque, ce n'est pas non plus le cadeau du siècle. Ses parents étaient contents, et comme les grosses têtes courent dans cette famille, quelqu'un finira bien par la porter!


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Je peux donc ajouter deux réalisations à mon projet 55/505.

Les conseils...

...que sa grand-mère ne lui a jamais donnés. Mais bon, il l'aime quand même.

Par Chacho Puebla. La Mère-Grand est superbe et se prête au jeu.

Notre-Dame de Paris

Aller visiter Notre-Dame-de-Paris pendant une messe chantée donne un autre sens à cette cathédrale. On y sentait véritablement le recueillement. Imaginer l'impact qu'une telle bâtisse pouvait avoir dans un Paris médiéval devient plus facile. Sans faire de moi une nouvelle défenderesse de l'église, ni même une croyante, j'ai quand même été impressionnée par le moment et j'ai compris ce que peuvent y retrouver les croyants. J'ai même eu envie d'allumer un lampion. Ce que je n'ai pas fait. J'aurais dû.

Fifi

- Mais maman, je suis pas rousse! Est-ce que ça marche quand même?
- L'important dans Fifi, ma fille, c'est pas la couleur des cheveux, c'est l'attitude.

Merci à tous !

d'Isabel Minhós Martins et Bernardo Carvalo

Je ne parle pas souvent des livres pour enfants. Je devrais. Il y a vraiment des perles et on ne les connaît jamais assez. Un bon livre enfant c'est une porte sur un autre univers. Celui-là est très touchant, sur les apprentissages du quotidien.

Je vous cite aussi la critique de la Mamoizelle:

"J'ai aimé les dessins. Et j'ai aimé quand sa tante lui a dit qu'il avait encore plein de choses à apprendre."

Louer des films

Je voulais regarder plus de films à la maison, mais les seuls à ma disposition étaient ceux à la télé, qui ne sont jamais au moment où je peux l'écouter, ou ceux à la bibliothèque, où je n'ai jamais assez de temps pour choisir mes livres, encore moins des films. Cela relevait donc du véritable défi. Quelques semaines après, un orage s'est chargé de griller le lecteur dvd. Le défi devenait de plus en plus grand.

Mais depuis, comme nous avons une connexion Internet illimitée, j'ai pris un abonnement à Netflix. On y trouve tout un choix de films et de séries. Bon, on y trouve surtout des production américaines, il me restera toujours la bibliothèque pour les films un peu plus poussés. Après tout, les films, c'est comme la musique, il y a un effet de rétroaction positive.

Je ne vous dirai pas quel film j'ai écouté lors de mon premier essai. Je vais quand même admettre que c'était gravement un film de fille. Et que je suis fort aise de l'avoir écouté sans réellement en payer le visionnement. J'aime aussi le fait que les films pour enfant ne sautent pas pendant le démêlage de cheveux hebdomadaire. Et que les films mis sur pause peuvent être repris des semaines plus tard sans soucis.

Si je regarde quelque chose de vraiment bon, je vous en parlerai. Si vous n'entendez plus parler de cinéma, ce ne sera plus, comme auparavant, parce que je ne regarde rien, mais plutôt parce que je me sers des films comme d'une pause pour mon cerveau. Et donc que ça ne vaut pas la peine d'être commenté.

Pour information: je m'en vais de ce pas écouter la suite de la série Firefly. On est fan de SF ou on ne l'est pas!


(Oui, oui, moi je ne regarde pas la télé, je l'écoute. À preuve, j'en profite pour tricoter.)

Juste à temps

Juste avant qu'on ne ferme les fenêtres pour des mois, juste avant qu'elles ne filtrent constamment la lumière. Juste à temps. Je les ai toutes lavées. Enfin, avec l'aide de ma mère. Pendant que je peinturais les barreaux des fenêtres du donjon.

5. Laver les fenêtres, c'est fait pour cette année!

Ma vie

Par David Suzuki

Une autobiographie. C'est toujours étrange comme exercice. On sent bien que Suzuki essaie de ne pas tomber dans le piège de l'autosatisfaction ou celui de l'apitoiement, mais il n'y arrive pas tout à fait. En plus de son enfance et de ses années d'études, il revisite les plus grands moments de son implication. La création de la Fondation David Suzuki est la partie que j'ai trouvé la plus intéressante, avec les deux derniers chapitres de réflexion sur la célébrité et sur la famille - et l'implication sociale.

Mais c'est un livre intéressant, sans plus. J'ai l'impression que le texte a souffert à la traduction. On sent l'auteur timide. Je ne le recommanderais pas chaudement à tous mes amis, mais je suis contente de l'avoir lu et d'en avoir appris un peu plus sur le personnage et les motivations derrière son implication dans la sauvegarde de nos ressources naturelles. Il m'a donné envie de m'impliquer, mais je n'ai pas encore trouvé où. Ni quand d'ailleurs. Tout ça viendra un jour.

Si j'étais assez motivée

Ce matin, pour des raisons indépendantes de ma volonté, j'étais debout et fonctionnelle dès 5h du matin. C'est un peu tôt, et oui, il fait très noir.

Mais au moment de partir de la maison à 7h, j'avais pris un café tranquille, plié les vêtements propres qui n'attendaient que ça, trouvé une solution à l'une des raisons qui me tenaient éveillée (la principale), vêti et nourri les filles, fait un peu de vaisselle, fait mon lit (un miracle) et même lavé mon bol de toilette. Et nous étions dehors à 7h, pas quelque part entre 7h15 et 7h45!

Sans dire que je me lèverais régulièrement à 5h du matin, vu l'efficacité que j'ai quand je me lève tôt, je me dis que je devrais faire un effort pour me lever 30 minutes plus tôt. Mais étant donné que la plupart du temps, j'ai du mal à m'extirper du lit, je sais déjà que ça n'arrivera pas. Je devrais commencer par me lever au moment où mon cadran sonne, ce serait déjà un pas dans la bonne direction.

Me coucher tôt? Hein? Quoi? Ohhhh regardez! Un oiseau!

Le sous-sol

Un sous-sol, ça peut être un endroit terrible. Avoir un lieu où entreposer des choses hors de notre vue est un risque d'accumulation inutile certain. Alors j'essaie de garder un certain contrôle sur l'endroit. Déjà, il faut que ça puisse loger les pneus, les vélos et tous les pots du jardin (là est mon calvaire).

En arrivant ici, on a mis des choses là en se disant que ce n'était pas une priorité. Puis durant l'hiver, j'ai un eu oublié l'existence de cet endroit. Cet été, j'y allais principalement pour déposer des objets encombrants. L'endroit semblait vouloir devenir mon cauchemar. Surtout que mon Chéri et moi n'avons pas la même définition de ce qui vaut la peine d'être conservé.

Mais j'ai fait le ménage aujourd'hui. Ça m'a pris moins d'une heure, en incluant un certain ménage des balcons qui tendent aussi à accumuler des objets disparates. Je ne dirais pas que tout ce qu'on y trouve est forcément essentiel, mais je ne crois pas avoir trop de choses complètement inutiles. Mon problème majeur reste mon attachement sentimental au vieux lit de ma grand-mère hors norme que je devrai vendre. Puis aux chaises de mon grand-père dont la colle a séché et qu'il faudrait remonter en entier pour qu'elles soient utilisables. Et encore à la superbe table qui ne rentre pas dans ma cuisine, aussi de mon grand-père. J'ai failli mettre les chaises au chemin aujourd'hui, je suis donc en processus de sevrage et je devrais y arriver éventuellement. Mais peut-être que je réussirai à les réparer avant de me sevrer et que je les réutiliserai. Quant à la table, un jour je serai grande et j'aurai de nouveau un appart où elle aura la place d'honneur.


Coché: 7. Faire le ménage du sous-sol

Réaligner

J'avais mal partout. Mais partout. Pieds, genoux, hanches (oh les hanches, pénible!), l'épaule (guère mieux), le bras, le poignet, même les doigts. J'ai commencé par arrêter de faire du sport (une hanche qui fait mal sur un vélo, disons que ce n'est pas exactement une sinécure). Puis j'ai pris des amis advil.  Beaucoup d'amis advil pour diminuer l'inflammation de ce qui semblait vouloir se transformer en bursite de la hanche.

Et j'ai arrêté de dire qu'un jour j'irais voir un ostéopathe pour prendre le téléphone et appeler mon voisin d'en haut afin de prendre un rendez-vous. J'ai dû patienter (et donc arrêter toute activité physique digne de ce nom) une dizaine de jours. Mais vendredi dernier, j'ai eu mon rendez-vous.

Vu comment mes nerfs étaient à vif, je ne m'attendais pas à avoir des résultats immédiats. Vu comment je me tiens tout croche, toujours dans des positions qui sont tout sauf ergonomiques, je ne m'attendais pas à des miracles. Il n'y en a pas eu. Mais il y a eu amélioration, et c'est déjà ça. Et il y a eu une attitude de régler la source plutôt que le symptôme que je trouve importante. On peut arrêter d'avoir mal un temps, mais si le problème reste, le mal revient.

Et une heure chez l'osthéopathe, c'est très méditatif. Pour coopérer avec lui dans les mouvements, rester détendue quand il faut, ça demande une concentration constante sur l'immédiat. Ne pas réagir aux mouvements imposés par un autre demande plus de conscience que l'inverse.

J'ai encore le sciatique qui coince et les problèmes liés à mon usage abusif de la souris. Mais j'ai pris un autre rendez-vous et je vais recommencer à faire du sport cette semaine. Ma fin de semaine m'a démontré hors de tout doute que je suis plus patiente si j'ai bougé dans ma semaine.

The Cigar Shop

Made by Hand / No 4 The Cigar Shop from Made by Hand on Vimeo.

Made by Hand - Bureau of Common Goods

Une série de films sur les artisans de Brooklyn. Les quatres films sont bons, mais la photo de celui-ci est captivante.

Vous pouvez aller voir ceci. Plus un cahier de note qu'un blog, mais ça existe, vous pouvez allez voir. Et c'est souvent en anglais, ce que je ne veux pas faire ici.

32. Gérer/classer la musique sur mon iPod.

Ça y est. C'est fait. J'ai tout remis mes disques sur mon ordi. J'ai remis toute la musique sur mon iPod.Ça a été long. J'ai passé beaucoup trop de temps sur l'ordinateur cette semaine, à y mettre les disques les uns après les autres et à perdre du temps sur le net entre chacun.

Mais voilà. C'est fait. Non seulement je peux écouter de la musique, mais en plus je peux choisir ce que j'écoute. Un grand moment!

La musique

Dans mon défi de 55 choses en 505 jours bis (que nous nous contenterons d'appeler 55/505 lui aussi), il y avait, en numéro 32 : Gérer et classer la musique sur mon iPod.

Mon premier lecteur mp3 était un disque dur externe en fait. J'avais donc classé ma musique en identifiant les dossiers, mais pas nécessairement les chansons. Alors quand j'ai fait le transfert sur iTunes, je me suis retrouvé avec des "Track 1, Track 2, Track 3..." en quantité effarante et, de découragement, j'ai tout laissé en l'état. En me disant qu'un jour, j'allais le faire et que je ne serais plus obligée d'écouter ma musique en mode aléatoire.

Or voilà que le dit iPod disparaît aux mains de petites frappes qui n'ont pas trouvé mieux que d'entrer par la chambre de mes filles pour dérober le contenu électronique portable de la maison. La nature du défi change donc, et je m'y attaque ce soir. De classer ce qui est déjà dans la machine, cela devient donc mettre tous mes CD sur iTunes et ainsi me reconstituer une bibliothèque musicale. Ça reste un travail de moine, mais c'est beaucoup plus automatisé.

Disons que la technologie a changé depuis la dernière fois que j'ai effectué ce boulot. Maintenant, il n'est plus question d'identifier quoique ce soit à la mitaine, tout se fait automatiquement. Je vais pouvoir écouter ce que je veux, et pas seulement la prochaine chanson au bon désir de l’algorithme du bidule.

Ma démarche n'est pas très ordonnée, je pioche dans mes boîtes de CD du haut vers le bas et vu comment ce n'est pas classé du tout, les 5 premiers CD que j'ai faits (en écrivant ceci) sont Bob Marley, France Gall, Joan Osborne, Jaques Brel et Sergent Garcia. Spécifions aussi que ça fait une éternité que je n'ai pas acheté de CD.

Patience et longueur de temps...

De l'autre côté de Corto

Hugo Pratt - Entretiens avec Dominique Petitfaux

Je ne sais pas qui est Dominique Petitfaux, sinon qu'il a passé des mois à rencontrer Hugo Pratt et à discuter avec lui, en ordre chronologique, de l'ensemble de son oeuvre. J'ai beaucoup appris, entre autres sur Pratt en dehors de Corto. Des discussions dirigées sur la vie de Pratt, le contexte des bandes dessinées et certaines explications sur le monde dans lequel elles s'insèrent qui se laissent lire facilement, accompagnées d'extraits et d'aquarelles.

Saviez-vous que les dates dans chacune des bandes dessinées correspondent toujours aux faits historiques qui y sont mentionnés et qu'il n'y a pas de chevauchement dans les histoires mettant en scène les mêmes personnages? Qu'Hugo Pratt possédait plus de 30 000 livres? Qu'il faisait de la lecture rapide? Qu'il a été franc-maçon?

J'ai voulu compléter en lisant Corto l'Initié, par Joël Gregogna, mais que je n'ai pas été capable de terminer. L'idée était vendeuse, celle d'expliquer les symboles dans les histoires de Corto, mais je n'arrivais pas à suivre la logique de l'auteur et si j'ai appris beaucoup sur les francs maçons, je n'ai rien compris de l'argumentaire.              

Corto est toujours aussi fascinant; et si Pratt n'est pas Corto, c'est qu'en fait il était (un peu) plus ancré dans la réalité.

La pêche au homard

Un après-midi, en allant chercher le saumon à l'Aboiteau, j'ai appris en parlant avec les pêcheurs sur place que le début de la pêche avait le lieu le lendemain matin, à 6h. En près de trente ans de visites à Cap Pelé, nous n'avions jamais assisté à cet événement. Nous avons donc embarqué les filles, mamaman et moi, et nous sommes allées voir le départ des bateaux. 6h étant l'heure du départ, nous avons manqué la bénédiction qui précédait, mais on pouvait quand même sentir l'importance de la journée.

Les discussions sur le quai tournaient beaucoup autour du prix du homard, dont le conflit s'était réglé à peine une semaine plus tôt. Mais on parlait aussi guenille et enfants, et de la pluie qui ne tombait pas. Il y avait là les femmes des pêcheurs, des anciens, des amis, des pontes. Ce n'est pas le seul quai de Cap Pelé, mais je crois que c'est quand même le plus gros.

La veille:

Des dangers insoupçonnés de la cigarette

Dans le train entre Montréal et Halifax, il y a quatre arrêts où les fumeurs peuvent descendre griller leurs clous de cercueil. Pour un gros fumeur, le trajet de 22 heures à ne rien faire doit être long comme un jour sans pain - déjà que ce n'est pas une nuit d’allégresse pour le voyageur lambda. Alors évidemment, certains sortent fumer à des arrêts qui ne sont pas prévus pour cela. En général, j'imagine que ça peut aller, mais c'est à leur risque et péril - le train n'attend pas.

Pour le fumeur qui courait derrière le train à la sortie de Miramichi la semaine dernière, je me demande si l'événement a été celui qui l'a finalement décidé à arrêter!

Ce que l'histoire ne dit pas, c'est s'il a réussi à rattraper le train. Ou s'il avait son portefeuille avec lui.

Décrocher

Dans mon cas, il n'y a rien comme avoir une connexion Internet limitée pour décrocher vraiment. Ma patience ne résiste pas au petit cercle qui tourne et je préfère pas du tout que lentement.

Sarah Kay - Montauk

Ou de l'importance de sortir de la ville, pour arrêter le temps et apprendre entre les moments. J'en ai eu les larmes aux yeux.

Tricoter

Je tiens à remercier la rediffusion des Jeux olympiques pour ma capacité à faire avancer mes projets de tricot. En effet, les Olympiques sont les seuls sports que je regarde à la télé, mais je les regarde vraiment beaucoup, une fois la progéniture au lit. Et comme je suis incapable de regarder la télé sans manipuler quelque chose, et ce depuis toujours, autant en profiter pour tricoter.

Commentaire personnel: les commentaires et les reportages sont beaucoup plus intéressants en anglais qu'en français.

Petit retour en arrière

Je dois écrire ce message sur la tour de mon Chéri, que les voleurs nous ont laissée parce qu'il est bien évident qu'ils ne pouvaient en tirer grand choses (comme toutes les tours) et que ça rentre mal dans un sac à dos (comme toutes les tours).

Mais travailler sur l'ordi de quelqu'un d'autre, maintenant que tout le monde a sa propre machine, ça a un côté voyeur, même si je ne fouille pas dans ses dossiers.

Ceci dit, j'ai comme l'impression d'être dans un cybercafé à Niamey. Le bruit du clavier et du ventilateur asthmatique y est pour beaucoup.

Cambriolés

Nous nous sommes fait cambrioler jeudi dernier. L'électronique, la photo, le vin et les rouleaux de "cennes". Beaucoup de paperasse, beaucoup de changements de mots de passe, de taponnage, de vide et de frustration. Un ordi n'est pas qu'un simple objet. Si on y attache rarement une valeur sentimentale, il contient souvent une bonne part de notre identité. Dans mon cas, pas seulement le dernier mois où je n'ai pas fait de sauvegarde, mais toutes ces pages Internet où j'avais enregistré mes mots de passe et qui donnaient accès illimité (ou presque) à ma vie privée. J'ai dû tout changer, pour remettre autre chose. Autre chose qui ne fonctionne pas aussi bien pour moi et qui devra vite se transformer en autre chose encore d'ici peu. Mais bon, comme le dit si bien mon Chéri, ya pas mort d'homme. Je devrais envoyer toute la paperasse aux assurances en début de semaine. En espérant que ça se règle vite et qu'on passe à autre chose. P.S. : L'outil sur lequel je travaille et Blogger ne se comprennent pas je crois quand vient le temps de faire le mise en page.

Déjà vu

Personne ne se rappelle exactement la dernière fois qu'il a vraiment plu. Ni les gens, ni les arbres, surtout pas les récoltes. Il est bien tombé quelques gouttes, on a même entendu le tonnerre. Mais c'est passé plus loin. Ailleurs. Pas ici.

Il fait une chaleur écrasante. Humide. On ne sait plus comment s'habiller. Tout est de trop, mais bon quand même, ça prend un minimum de décence. On cherche à toujours rester dans le rayon d'action des ventilateurs. La petite fraîcheur qui vient parfois la nuit rentre mal dans les maisons. Les murs, les meubles, les draps, les matelas ont trop accumulé de chaleur. Il n'y a que la pluie qui pourrait venir faire baisser tout ça, mais la pluie ne vient pas.

Au mois de juillet, Montréal et Niamey peuvent se décrire de la même façon.

Les colliers de mon Chéri

Il suffisait que je l'écrive pour finalement le faire. Ces deux colliers étaient brisés depuis des années. Le matériel pour les réparer était disponible depuis des mois. Les voilà donc de nouveaux utilisables par mon Chéri, qui ne veut par contre pas les mettre pendant qu'il travaille aux champs.

J'en ai profité pour travailler mes photos d'objets. Je n'avais pas du tout de bonnes conditions (lumière extérieure déclinante et ampoule incandescente), mais j'ai fini par réussir à faire quelque chose de pas trop mal. Ou du moins dont la balance des blancs n'est pas trop mélangée. Je ne gagnerais pas de prix avec ça, je ne réussirais peut-être même pas à les vendre sur Etsy, mais il faut bien commencer quelque part.

Et une ligne verte dans la liste des 55/505 bis!

55 choses en 505 jours - le retour

J'ai fait en 2010-2011 un projet que j'ai appelé 55 choses en 505 jours, librement inspiré du mème  "101 things in 1001 days". Comme la première fois, je coupe la poire en deux, parce que les près de trois ans que représente la version originale de ce projet sont plus que je ne peux prévoir. Dans trois ans, la Mamoizelle aura 9 ans, la PtiteMiss aura 5 ans et mon Chéri aura terminé ses études. Je ne peux pas me donner des défis qui vont durer jusque là, puisque bien des choses auront changé d'ici là.

Lors de la première version, je n'avais pas tout réussi - principalement parce que j'avais identifié surtout des habitudes, et les habitudes, c'est dur. Ça m'a quand même donné des défis intéressants et même laissé certains réflexes, comme celui de faire mes confitures. Je suis, depuis, auto-suffisante de la confiture, en plus de pouvoir en donner à d'autres. J'ai donc envie de recommencer, en étant plus réaliste dans mes défis, en en reprenant certains, mais surtout en visant plus des actions que des habitudes, même si on ne se refait pas et qu'il en reste quelques-unes. Je fais comme la dernière fois, je les classe par catégories.

Entretien

1. Sabler et faire la retouche de peinture dans le corridor.
2. Sabler et repeindre la salle de bain.
3. Mettre les deux crochets qui manquent (salle de bain et corridor).
4. Décaper et cirer le plancher de la cuisine.
5. Laver toutes les fenêtres, à chaque été (2/2).
6. Nettoyer un gros item par mois (dessus des armoires, frigo, etc). 
7. Ménage du sous-sol - 1 an et c'est déjà la pagaille...
8. Trouver une belle boîte d'hiver pour le corridor.
9. Mettre deux affiches sur les murs de ma chambre.

 Bouger

10. Continuer à aller au gym 2 fois par semaine et ne pas commencer à me trouver des excuses.
11. Aller en vélo au boulot au moins une fois par semaine quand les conditions le permettent.
12. Grimper - j'ai échoué la première fois, mais j'ai vraiment envie de m'y remettre.
13. Faire la planche 3 minutes.
14. Méditer 5 min par jour, voire 10 (c'est l'antithèse de bouger, mais pour moi ça va ensemble).
15. Prendre un rendez-vous chez l'ostéopathe. Ou le massothérapeute. Ou les deux.

De mes blanches mains

16. Finir les trois projets de tricot que j'ai en cours avant l'hiver. (3/3)
17. Trouver une utilisation pour la laine que j'ai avant d'en racheter (trouver, pas "tout faire").
18. Faire le cahier de la Mamoizelle.
19. Faire le cahier de la PtiteMiss.
20. Ne pas oublier de dessiner.
21. Réparer les colliers de mon Chéri. (2/2)
22. Faire du pain.

Aller

23. Aller une fin de semaine à New York, dès que mon Chéri a son passeport.
24. Aller à un autre endroit où on doit avoir un passeport.
25. Aller refaire du camping.
26. Aller au cinéma avec mon Chéri plus souvent.
27. Aller à la Ronde.
28. Aller quelque part en vélo en famille.
29. Aller à un concert extérieur par été.
30. Aller au Musée.
31. Finir les cartes du Jardin botanique et y aller assez souvent dans l'année pour que ça en vaille la peine.

Informatique

32. Gérer/classer la musique sur mon iPod.
33. Back up back up back up.
34. Finir mon cours de programmation et en faire quelque chose.
35. Écrire 1 message de blog par semaine. (48/72 + 26)

10

36. Lire 10 livres qui ne soient pas de la fiction (une redite, mais j'ai bien aimé). (20/10)
37. Envoyer 10 cartes postales à des amis, sans partir en voyage.(11/10)
38. Louer 10 films. (10/10)
39. Acheter 10 livres neufs. (1/10)
40. Donner 10 cadeaux "juste parce que" à quelqu'un d'autre que mon Chéri et mes Miss. (5/10)  

Avec

41. Recommencer à faire la cuisine avec la Mamoizelle et inclure peu à peu la PtiteMiss.
42. Ressortir le scrabble et les jeux de société.
43. Aller faire des grimaces dans un photomaton avec la smalah.
44. Prendre le thé ou le café avec une amie un vendredi sur 2. (16/36)
45. Écrire plus souvent à Mamie et lui envoyer des textos, de même qu'à mes belles sœurs. 
 
Photo

46. Trouver un autre projet photo et m'y tenir.
47. Le blurb book... avec Julie?
48. Maîtriser la photographie d'objets.
49. Réutiliser Flickr régulièrement, de façon constructive.

Autres

50. Trouver des calendriers de l'avant aux filles qui ne proviennent pas de la pharmacie le 30 novembre.
51. Finir un projet d'écriture.
52. Classer la paperasse 20 minutes par semaine. (11/72)
53. Vérifier si je peux donner du sang et si oui, le faire.
54. Lire un livre en espagnol.
55. Faire un projet avec quelqu'un. 

En commençant aujourd'hui, le 30 juin, j'ai jusqu'au17 novembre 2013 pour barrer tous les éléments de cette liste. Go!

Indépendance

La Ptite Miss est de plus en plus capable de faire par elle-même. Petits extraits:

- Moi mets le pa'talon tu seule.

- Moi tu seule le c'andail.

- Moi tu seule mets la couc'e
- Euh, non, ça c'est moi.

- Ok Miss, on se brosse les dents.
- Moi tu seule après!
- Oui, une fois que je te les ai brossées, tu peux avoir ta brosse à dent.
- Moi tu seule les dents après.


- Non, pas maman. Moi tu seule!

- Bouhhhh, moi tu seule. Noonnnnnnn, me m'aider maman, tu seule.

Elle n'en est pas à une contradiction près...

Politique

Ou plutôt absence de politique.

Je ne parle politique qu'avec les gens en qui j'ai entièrement confiance. Confiance que la discussion sera respectueuse pour tous. Pas que mes opinions soient méprisables, extrémistes ou quoique ce soit, mais chat échaudé craint l'eau froide.

Je ne parle pas de politique sur ce blog. Ce n'est pas une absence d'opinion, de réflexion ou de prise de position (enfin, si, parfois, ma modération a souvent du mal à se brancher). C'est quelque chose entre la pudeur et le découragement.

La seule chose que je ne répéterai jamais assez fort c'est "Allez voter". Et j'ajouterais, si vous n'avez pas exercé votre droit de vote, vous perdez votre droit de vous plaindre.

Theobroma cacao

À tout moment de la journée, si je me pose la question, la réponse sera oui. La question : Est-ce que j'ai envie de chocolat?

Pas des grandes quantités, pas des orgies de chocolat. Mais un petit carré de chocolat noir, avec ou sans petit détail ajouté, oui. Tout le temps. Le meilleur est un peu amer, crémeux, sans trace de lait, avec du sel ou du café.

Et quand je travaille devant un ordi, assise à mon bureau, je trouve souvent difficile de résister à la tentation d'aller m'en chercher en bas, que ce soit le chocolat ordinaire de la cafétéria ou celui, plus délicat, de la boutique.

Un petit morceau de chocolat noir qui fond sur la langue, ça m'aide sérieusement à résoudre les blocages sur un projet.

Le petit Nicolas

Après Fifi, j'ai cherché un autre héros non conventionnel pour ma Mamoizelle et je suis tombée sur ma vieille édition des Récrés du petit Nicolas. L'humour et la leçon passent souvent par dessus la tête de mon public, mais elle apprécie les aventures de la petite bande au premier niveau. Elle aura bien le temps d'analyser tout ça plus tard.

Ceci dit, quand avez-vous lu le petit Nicolas pour la dernière fois? L'avez-vous déjà lu à voix haute? Le texte est vraiment celui d'un enfant de 6 ou 7 ans qui raconte une histoire, juste assez structuré pour qu'on en suive le fil et avec une utilisation de la ponctuation qui donne l'impression d'urgence qui émane parfois de ma verbo-motrice préférée. Je n'avais jamais remarqué à quel point le style sert l'histoire dans cette série de Goscinny. Et les dessins de Sempé sont toujours aussi malicieux.

Fifi

La Mamoizelle est rendue assez grande pour les livres sans images, ou presque. Le premier essai a été celui de Fifi Brindacier. Ça a pris quelques mois passer au travers le livre, mais maintenant ma fille est en admiration devant Fifi, qui a, à mes yeux, l'énorme avantage de ne pas être une princesse, sinon celle d'une tribu de cannibales sur une île lointaine où son père a été élu roi.

De sa petite ville de Suède un peu désuète, la petite fille la plus forte du monde est non seulement un modèle de débrouillardise et d'autonomie pour ma petite montréalaise, elle est aussi un trésor d'imagination et d'histoire à recréer avec ses poupées et ses amis. Enfin, la princesse ne subit plus les circonstances, elle les crée à son avantage!

Geek

Avant, dans une vie pré-coopération internationale, pré-maman, pré-trentaine, pré-responsabilités, pré-beaucoup de choses finalement, avant, donc, j'avais un certain nombre de geeks dans mon entourage. On ne les appelait pas des geeks d'ailleurs, c'était plutôt des cracks en informatique. J'ai appris beaucoup de choses en les côtoyant. Ce qui me fait parfois paraître moi-même comme une as de l'informatique auprès de populations moins averties.

Mais je sais, moi, que je ne sais pas grand chose au fond. Quand je me retrouve avec un ordi qui roule au ralenti, un programme qui ne fait plus son boulot et un fureteur qui plante systématiquement, je m'ennuie de ces amis qui pouvaient presque lire les codes binaires. Je m'en ennuie pour d'autres raisons aussi, mais cette semaine, en essayant de nettoyer mon ordi, j'ai pensé à eux. Et tout particulièrement à M., qui était non seulement le plus crack de tous, mais aussi le plus patient pour mes questions naïves et pour sauver ma maîtrise de mon disque dur victime d'un de mes premiers auto-sabotages. Les geeks ont rarement sa patience quand vient le temps d'expliquer le fonctionnement de la machine à un néophyte. Il gagnait sûrement sur le long terme, car on ne revenait pas le voir deux fois pour le même problème simple. Pas qu'il n'ait jamais manqué de "boulot", je crois qu'il est même venu travailler sur la machine de ma mère une fois.

Ce soir, en partant à la redécouverte des "outils système" et en faisant de mon mieux pour comprendre ce que je fais à l'aide de vagues souvenirs et l'ami google, j'ai la nostalgie des soirées de jeu-même-pas-en-ligne et des discussions sur les mérites des cartes vidéos sur fond de films Monthy Python.

The Washing Machine

Connaissez-vous TED? Vous devriez. TED a certaines vedettes (Sir  Ken Robinson sur l'éducation, entre autres). Une de ces vedettes est ce petit statisticien suédois. Hans Rosling. Ici, il nous explique comment la machine à laver est un des principaux outils ayant permis l'éducation des femmes.

À mua!

- C'est ma papalon. À Mua!
- Bien sûr Miss. C'est ton pantalon. T'inquiètes, personne d'autre rentre dedans.
- Papalon à mua. Oh. Papalon de maman il est là ici. 

- À mua!
- Non, ça c'est à ta soeur.
- Ma soeu'. Non. À mua!
- Non, donne-le à la Mamoizelle, prends celui-là.
Bruit de choc sur le plancher.
- À mua!

- Mamaaaaaan! Veut ma "de l'eau". Ma "de l'eau"! De l'eaaaaaaaauuuuu!

- Pomme, maman, pomme. Pomme il est là ici.
- Tiens ta pomme.
- Oooooh! C'est beau!

La PtiteMiss parle de mieux en mieux.

52!

Notre dernier thème de cette année de photos: calendrier. Prises quelque part en février. Entre la fin du projet, la fin des contrats de statistique et le tourbillon habituel du quotidien, je n'avais pas pris le temps de faire cette conclusion.

Le principal avantage de ce projet, à la fois pour Julie et pour moi, ça a été l'engagement. Sans ce projet, ni l'une ni l'autre nous n'aurions vraiment touché à notre appareil photo durant cette année. D'ailleurs, depuis la fin du projet, nous avons toutes les deux délaissé nos caméras. Parce que prendre des photos, les transférer sur l'ordi, les sélectionner, les retravailler un peu, puis les mettre en ligne et écrire un petit commentaire intelligent, ça prend du temps.Et le temps n'est pas une ressource élastique.

Le thème était aussi une contrainte intéressante. Nous avons souvent dérivé, étiré, torturé les thèmes afin de les ajuster à nos photos. Parfois, il n'y avait qu'une seule photo de prise dans la semaine. D'autres fois, des dizaines. N'avoir qu'une photo par semaine, plutôt qu'une photo par jour, ça permet généralement d'y réfléchir plus longuement, de voir comment aborder le thème, comment lui donner un autre sens. Mais c'est aussi parfois un blanc total, où l'on se retrouve à faire une photo au pied de la lettre parce que dimanche, 17h, il n'y a toujours pas eu d'idée brillante.

Nous pensons refaire quelque chose du genre, mais un peu plus tard. J'ai aussi d'autres projets, mais ils sont encore embryonnaires.

"Scientific Illustration"

Un blog qui recense des illustrations de manuels scientifiques, passés et présents. Celle-ci représente des amibes et est l’œuvre de Ernst Haeckel. 1862.

Je mettrais bien quelque chose comme ça sur mon mur.

À 25 000 pieds dans les airs

Nina Katchdourian s'ennuyait dans un avion. En allant faire un tour au toilette, elle s'est amusée à prendre une photo avec un protège bol de toilette sur la tête. Ça lui a fait pensé à un peinture flamande du 15ième siècle. Il n'en fallait pas plus pour que cette artiste multidisciplinaire de la côte ouest américaine en fasse une série intitulée Lavatory Self-Portraits in the Flemish Style. Le projet s'étire sur plusieurs vols. Je vous conseille de suivre le lien, elle a un sens de l'humour et de l’auto-dérision vraiment génial, puis d'aller faire un tour sur le reste de son site.

Quel est votre prochain projet dans l'avion?

2 ans

La PtiteMiss a eu deux ans lundi dernier. Il ne reste souvent plus grand chose de mon bébédou. Entre les cris de joie et les cris de rage, elle fait sa place et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Avec les mots qui se multiplient, viennent l'affirmation, les demandes, les histoires (enfin, les embryons d'histoires), les dénonciations et les réclamations. C'est cette maîtrise des mots, qui progresse chaque jour, qui permet aussi de désamorcer de plus en plus de colères et de frustrations.

La PtiteMiss a deux ans et elle les a complètement. Avec les obsessions et les idées fixes de son âge. Avec l'émerveillement et la tendresse de ses deux ans.

Elle a besoin de tous les petits moments tendres, de structure et de patience, mais aussi des idées folles et de l'imagination débridée de son idole de 6 ans. La Mamoizelle est la plus grande source de joie et de crises de la PtiteMiss. Et maintenant qu'elle sait (à peu près) prononcer le nom de sa sœur, les incartades ne passent plus inaperçues.

Elle mange surtout du fromage, du pain, du riz et des fruits - mais va manger de tout si on ne la regarde pas. Elle joue toute seule, si on lui en donne l'idée. Elle maîtrise très bien la mise à nue, mais pas encore tout à fait le rhabillage. Elle fait les meilleurs câlins du monde, elle a toujours un sourire de gnome et un regard coquin. Elle chante juste! Elle ne dort encore que très rarement toute la nuit sans réveiller maman. En général, c'est très court, mais ça peut aussi prendre une heure.

Elle grandit, mais c'est toujours mon bébédou.

Hein?

Ce soir, en ouvrant l'ordi, j'avais des plans de productivité. Pas de la productivité à tout casser, juste clarifier une chose ou deux, terminer un graphique et me coucher. Mais je suis tombée sur la chronique Hein? du Protégez-vous.

J'en ai mal aux joues, mais il faut spécifier que j'ai toujours eu un faible pour les erreurs de typo, les traductions automatiques boiteuses et les concepts commerciaux douteux.

La tragédie inuite: le sud sans issue

Un reportage photo de Édouard Plante-Fréchette qui s'étire sur 5 ans, sur le site de la Presse. Cette photo m'a particulièrement troublé. Elle en dit long à la fois sur la façon dont on a traité les autochtones au Canada et des séquelles que ça a laissé chez les principaux concernés, mais aussi dans les mentalités en général.

Une fois par an

Je dis ça, ce n'est pas comme si c'était une tradition qui remonte à la nuit des temps. Ni même que ça a été chaque fois la même chose. L'an dernier, J., la conjointe de G., était avec nous. Cette année, il se peut que je ne soit qu'avec S. Mais ça commence par un courriel - c'est G. qui a eu cette excellente idée en premier. Par une recherche de date possible, ce qui avec des enfants dans chaque foyer et des obligations de part et d'autre, n'est pas toujours évident. Il se peut même que cette recherche de date convenant à tout le monde soit un échec cette année, puisque G. n'a pas encore confirmé sa participation à l'événement. Et puis ça prend quand même des conditions favorables, ce qui cette année est particulièrement difficile.

Ce soir, avec mes (mon?) cousins, je vais faire des sports de glisse. Je dis comme ça parce qu'on est deux en planche et un en ski. Plusieurs années à en faire 20-25 fois par an, un grand hiatus Afrique/Bedaines, et cette fois par an où je me demande en haut de la pente si je sais toujours en faire. Et à me rappeler en bas de cette première descente pourquoi j'aime tellement ça.

Portrait et géométrie

Nous avons toutes les deux eu du mal avec le thème cette semaine - sommet. Mais j'adore cette photo de mon Chéri qui prend soin de sa PtiteMiss. Elle me fait penser à un autre portrait d'un Chipounette avec son papa.

Drôles de bibittes

Il ne reste qu'une journée au projet, mais trois photos pour le blog. À suivre cette semaine.

Je me suis acheté un nouveau jouet: un déclencheur à distance. Je ne pensais l'utiliser ainsi, mais la lumière était très basse et je voulais absolument un fond noir pour mes photos - ce que je ne trouvais pas plus près des fenêtres. J'ai bien aimé expérimenter avec mon bidule.

Cirage

J'ai deux gros événements publics dans la prochaine semaine. Deux événements pour lesquels je fais partie de la logistique. Mes temps libres (ou du moins leur absence) ne m'ont pas permis d'aller faire les boutiques depuis un certain temps (ou un temps certain) et je me suis rendue compte ce soir que toutes mes chaussures avaient un vieil air avachi.

Je n'ai fait ni une ni deux et j'ai ciré mes chaussures. Elles ne sont pas plus neuves, mais au moins elles brillent. J'ai pensé à Marcel, il aurait été fier de moi. Mais il me dirait aussi d'arrêter de traîner et d'aller m'habiller comme du monde, que je ne suis plus une étudiante.

Promis Marcel, dès que j'ai deux minutes.

L'art de rue

Ma tante J. a toujours des bons tuyaux. Aujourd'hui ce blog sur l'art de rue.

Méfiez-vous, il y en a pour des heures et des heures à s'y perdre. Certains de ces projets sont plus connus que d'autres, mais la qualité et la diversité des projets présentés sur ce blog est exceptionnelle. On sent que celui qui est la tête de ce blog est un passionné.



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Petite note technique:

Il n'existe pas encore de mot qui convienne à ces collectionneurs/organisateurs de collections virtuelles. En anglais, il semble y avoir curator, mais en français, conservateur semble un peu pompeux. Ou trop physique.

55 choses en 505 jours - la fin.

En 2010, j'ai fait un bilan de l'année dans lequel je parlais un peu de ce que je pensais de ce projet. Vous pouvez aller voir ici, mais au risque de me répéter, je vais refaire cette réflexion maintenant, en post mortem.

Prendre des habitudes, c'est plus dur que de faire une chose, que ce soit de façon ponctuelle ou répétitive. Les habitudes demandent plus de temps et de détermination que de se lever un matin et de dire 'Mamoizelle, aujourd'hui on fait des biscuits'. Lire des livres est plus facile que de s'engager dans une activité de rédaction et de réflexion. Les livres nous amènent à réfléchir, mais écrire oblige un véritable travail et beaucoup de discipline. Encore elle.

Mais faire une telle liste donne des idées, donne certains objectifs, surtout si on se donne le droit de ne pas le faire. Ou de le modifier. Ou de s'en servir comme d'une liste de choses que ce serait bien de faire, à un moment.

Je vais peut-être en faire une autre. Avec certaines répétitions de choses que je n'ai pas réussies la première fois, mais elles n'y seront pas toutes. Je vais surtout prendre plus de temps pour faire ma liste. Celle-ci a été faite en deux jours, entre deux changements de couches et trois questions sur la couleur du ciel, sur le coin d'une table. Un peu plus de réflexion devrait pouvoir mener à plus de succès. Non?

Pourquoi? Je pense que c'est clair, je suis un peu maniaque quand il s'agit de listes et de défis à chiffres. On ne se refait pas.


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P.S.: La presque totalité des messages que vous avez lu depuis le début de l'année ont été écrits durant le congé des fêtes, entre le 30 décembre et le 2 janvier. À partir d'ici, je ne peux rien promettre quant à la régularité de mes publications. Mais je vais essayer.

55/505 - Nouveauté

Hum... Ça, c'était un peu (pas mal) la catégorie fourre-tout dans laquelle j'avais mis tout ce que je ne pouvais pas classer ailleurs.

Pour les livres qui ne sont pas de la fiction, j'en compte 6 en tout, peut-être 7 avec celui que je ne voulais pas compter parce qu'il m'avait trop fâché. J'en lis deux en ce moment. Un pour un cours, un pour le plaisir. Disons que presque dans les temps, ça fait 9. Avec les deux premiers chapitres de traité sur la fertilité des sols, ça fait 10. Plus les deux BD biographiques des Clash et de Nirvana, j'arrive à 12! J'ai gagné! Plus sérieusement, c'est agréable de lire parfois autre chose que de la fiction, même si ça prend 10 fois plus de temps et de concentration. C'est comme de se former soi-même. Une habitude que je conserverai.

Je n'ai pas cousu, mais j'ai beaucoup tricoté. Je n'ai pas été me faire donner un massage professionnel, mais j'espérais que quelqu'un m'en fasse cadeau. J'ai dessiné, mais pas assez pour que ce soit remarquable. J'ai renouvelé ma garde-robe, mais je confirme, ce n'est jamais fini.

49 - Instinct

Dans les deux familles cette semaine-là, s'est amené le virus de la gastro. Julie n'a pas respecté le thème, mais a pris une bonne photo. Mois j'ai fait une photo ordinaire en respectant le thème. On fait ce qu'on peut dans les conditions qui se présentent.

Il ne reste que trois semaines (enfin, deux puisque celle-ci est celle de la semaine passée). Je croyais qu'on avais commencé à la fête de la PtiteMiss, apparemment non.

55/505 - Efficacité

Il y a des jours sans, il y a des jours avec. J'ai effectivement fait un certain ménage de mes sources de distraction, j'ai grandement modéré les réseaux sociaux, j'ai planifié mes journées. Avant de partir le 22 décembre, j'ai même fait une liste de ce que je dois faire en rentrant au travail après les vacances. Mais quand on veut être distrait, les outils ne manquent pas. Il y a toujours un article de plus, une minute de plus sur un jeu, encore une photo, juste...

Dormir de mieux en mieux - parce que les filles le font aussi - ça aide beaucoup à la concentration et à une certaine constante dans l'exécution des tâches, quelles qu'elles soient.  Mais la discipline est une contrainte interne avec laquelle j'ai beaucoup de mal. Même si ce serait à mon avantage de l'être plus, d'accomplir plus en moins de temps. Pas par exploit ou par effort surhumain, juste en restant concentrée. Et en profitant de mes moments de procrastination sans que ma conscience ne me murmure constamment ce qu'il me reste à faire, ce que je devrais être en train de faire. Être plus efficace, c'est aussi profiter des moments de détente en sachant que c'est exactement ce que l'on devrait être en train de faire.

48 - Illustration

À trop faire de projets en même temps, je fini par m'essouffler un peu. J'ai du mal à prendre mon appareil ces temps-ci. Et quand je le prends, comme je suis trop à la dernière minute, je suis rarement vraiment satisfaite des résultats. Mais bon, celle-là est bien, dans son genre.

Fred Herzog

Né en Allemagne en 1930 et immigré au Canada au début des années 50, Fred Herzog a surtout documenté Vancouver et les villes de la côte Ouest. Il photographie les gens de la rue, en couleur, ce qui le met dans une classe à part dans les années 50 et 60 où il effectue le travail présenté sur le site de la Galerie Equinox. J'ai vraiment apprécié faire le tour de ces archives. Il s'agit d'un documentaire vrai et touchant sur le quotidien d'une ville.

Merci à J. pour le lien.

La Mamoizelle, 6 ans

Ma Chérie-Coco, tu as 6 ans aujourd'hui.

Tu aimes encore et toujours le rose et les princesses, même si tu sais adapter ton jeu à tes compagnons du moment. Tu trouves qu'il y a énormément de chose 'injustes' dans la vie, dont ramasser ta chambre, t'habiller le samedi et attendre que le repas soit prêt. Tu adores jouer sur le iPod et le iPad, ce qui t'a presque fait abandonner l'ordinateur.

Cette année a été celle de la rentrée scolaire. Les premiers mois ont été difficiles, mais tu t'y plais. Il a fallu t'habituer à ne plus être la plus vieille du groupe, à partager l'attention avec 19 autres enfants de ton âge. Tu as affronté les moqueries des garçons du service de garde, mais ce sont maintenant tes amis. Tu nous parles souvent de certains enfants, mais je ne saurais dire qui sont tes meilleurs amis à l'école. Al., T. et An. sont toujours tes préférés, mais malheureusement, on ne les voit pas assez souvent. Tu passes énormément de temps avec J., le voisin d'en haut. Tu passerais ta vie au deuxième étage si l'on n'y mettait pas de limites.

Tu connais toutes tes lettres, ou presque. L'écriture, les lettres, les syllabes et les histoires te passionnent, tu commences déjà à tenter de déchiffrer tout ce qui t'entoure. Tu sais compter jusqu'à 100, mais tu as encore du mal avec la série 14-15-16-17-18-19.

Tu aimes beaucoup ta petite sœur. Tu es une grande sœur responsable qui sait s'occuper de la PtiteMiss le matin, qui sait jouer avec elle et qui est patiente avec les caprices de cette 'trop petite' sœur.Tu la voudrais plus grande, plus à même de jouer avec toi, mais tu aimes bien parfois te jouer d'elle aussi et il nous arrive souvent de te rappeler que de la faire pleurer n'est pas un jeu.

Tu es toujours aussi belle, aussi souriante. Tu as tendance à faire des drames facilement, mais tu t'enthousiasmes tout aussi vite. Te regarder, concentrée à dessiner ou à recopier des lettres d'une feuille à l'autre, est un plaisir dont je ne me lasse pas.

Bonne fête ma grande. 

55/505 - Smalah

J'ai passé beaucoup de temps avec la Mamoizelle, entre autres les journées pédagogiques qui tombent un vendredi, où je lui réserve à chaque fois des journées de grandes. Est-ce que j'ai passé une demi journée par mois? Peut-être plus, peut-être pas tous les mois. Est-ce qu'on a bricolé à tous les mois? Sûrement pas, mais certains mois on l'a fait toutes les semaines. En général, je crois que ça va. C'est peut-être la PtiteMiss qui manque de projets avec maman, mais elle est encore jeune pour les projets. Par contre, elle sait très bien exiger les câlins de plusieurs heures quand le besoin s'en fait sentir.

Quant à prendre des marches avec mon Chéri et à se réserver du temps ensemble, c'est dur. Faire garder les filles pour aller marcher est un concept étrange, déjà, et se garder du temps pour nous, surtout depuis son retour aux études, c'est difficile. On y travaille quand même.

55/505 - Cuisine

Non seulement j'ai fait des confitures qui font "pop" et du ketchup vert, mais j'en ai refait et j'en ai fait une habitude d'automne. Suffisamment pour ne pas avoir acheté de confitures depuis 2 ans.

Je planifie mieux mes repas, mais il y a toujours place à l'amélioration. C'est très cyclique en fait, et cela dépend beaucoup de mon niveau d'énergie. Ce qui est bête, c'est que c'est quand j'en aurais le plus besoin, donc quand l'énergie est au plus bas, que je le fais le moins... Par contre, je garde un petit livre où j'indique tous les soupers que l'on a mangé depuis août - enfin à quelques semaines près. Inspirée par ce blog, c'est très utile quand on a un frigo plein et aucune inspiration. Ça aide à réaliser qu'en général, non, on ne mange pas toujours la même chose et aussi à faire revenir des recettes qui ont eu un bon succès la première fois. Par contre, je ne mets que le 'titre' de la recette. J'ai parfois du mal à me rappeler de quoi il s'agit.

Quant à faire du pain, un jour, un jour.

55/505 - Domesticité

Hum. Domesticité. Une part palpitante de nos vies, bien sûr. Certains projets ont été faits, sans suivi ni conséquences intéressantes. D'autres ont été plus ou moins réalisés - déménager aide à minimaliser, mais pour une maison minimaliste, on repassera. Certains sont encore dans le collimateur - les murs de ma chambre sont toujours vides, ils attendent toujours mes affiches.

Quant à conserver une maison propre pendant une semaine, si j'étais une célibataire seule dans un studio, ce serait sûrement gérable. À quatre dans un cinq et demi, ma santé mentale a rapidement exigé que je laisse tomber mes idées de grandeur. Mais je dirais quand même que c'est mieux que c'était, si on tient en compte le fait que j'ai une PtiteMiss de 21 mois à la maison.

55/505 Écriture

Un échec sur toute la ligne. J'ai avancé dans quelques projets, mais je n'ai rien terminé. Et personne n'a lu quoique ce soit. Je ne jette rien, je continue à garder tout cela en tête. On verra bien où cela me mènera, éventuellement.

Bientôt 2 ans

La PtiteMiss avait tellement 2 ans aujourd'hui. Il y a des choses qui sont très difficiles à cet âge. La plus difficile de toutes étant le compromis. À "bientôt-2-ans", il est hors de question de s'arrêter pour se demander, dans nos exigences, celle à laquelle on tient le plus, et celle sur laquelle on peut céder. Céder? C'est quoi ça même?

Alors aujourd'hui, de 3h à 3h30, la PtiteMiss a voulu manger une barre tendre en jouant dans le salon alors que sa terrible mère, qui venait de passer l'aspirateur, avait décrété que la barre tendre, c'est dans la chaise ou rien du tout.

Ça a pris 30 minutes de pleurs et de grincements de dents avant que les négociations s'arrêtent et que les manœuvres de diversion fassent enfin leur effet. Pas de barre tendre, mais Oooooouuuuuuu! Des saussu'e!

55/505 Voyage

Il y a eu Magog, mais les fonds ne sont pas suffisants pour aller à Niamey. Je prends des contrats en extra de mon boulot pour y arriver. 2012 devrait réunir les fonds, le voyage se fera par la suite, peut-être en même temps qu'un stage de mon Chéri. On verra bien. Il y a toujours beaucoup d'hypothèses dans les voyages.

J'ai aussi une petites idée pour le jour où mon Chéri aura son passeport canadien, aussi en 2012 si tout va bien.

Chorégraphie

Cette semaine, si vous cliquez sur ma photo, elle ne vous amène pas à Flickr, mais à une petite animation .gif. Ce n'est pas la même version que sur Flickr, car le site n'accepte pas ces animations.

Julie a des chorégaphes éphémères. Moi j'ai demandé à ma fille de poser pour que je puisse prendre une photo de la jupe que je venais de terminer de tricoter pour elle. Plutôt que de poser doucement, elle m'a fait une petite danse. Parfait! Elle lui va très bien cette jupe d'hiver, par ailleurs. Et je suis plutôt contente de mon tricot fait sans modèle, juste sur une idée que j'avais. C'est le deuxième que je fais ainsi. 

55/505 Photos

Je n'ai pas fait de deuxième projet 365. Trop compliqué, trop dur, trop de contraintes, trop de mauvaises photos et trop solitaire. Par contre, avec Julie, un projet de 52 semaines à deux. Je ne suis pas toujours contente des résultats, il y en quelques unes autour de notre déménagement entre autres que j'effacerais bien, mais les règles sont les règles. Nous allons probablement en faire un livre blurb, ce qui rejoint un autre point de ma liste, même si tardivement.

Je suis en retard pour les photos de Mamie. Je ne crois pas que je fasse jamais une expo, même privée et je ne crois pas terminer mon projet "100 strangers" (j'ai du mal à sortir autant de ma zone de confort), même si j'en fais encore parfois. Par contre, en grande partie grâce à mon Chéri, nous avons beaucoup plus de photos sur les murs, même si elles ont toutes, ou presque, été prises en Afrique.

J'ai encore des idées pour la suite. Mais je les garde pour moi, pour le moment.

55/505 - Santé

Facile, c'est fait! Sauf me coucher tôt, c'est toujours à reprendre ce combat comme mon rythme naturel, qui est beaucoup plus nocturne que celui de mes filles ou que celui d'un quotidien dans un emploi de 8 à 4 dans un bureau.

55/505 - Bouger

Techniquement, le projet de 55 choses en 505 jours se terminait le 10 novembre dernier. Mais j'ai eu un automne difficile et je n'ai pas eu envie d'écrire sur quoique ce soit, encore moins sur des choses que je m'étais promises de faire et que je n'ai pas fait, en grande partie. Je vais rentabiliser ma liste - et éviter de faire des romans - en faisant mon bilan par section. On commencer avec "Bouger". 

Verdict - beaucoup trop ambitieux.

Courir - je m'y suis pris trop tôt après la grossesse, pour quelqu'un qui n'avait jamais couru. J'en avais mal aux hanches la nuit - effets résiduels de la relaxine peut-être. Je n'ai pas complètement abandonné l'idée de courir un jour, mais ce n'était pas pour cette fois-ci.

Escalade - j'avais trouvé quelqu'un, mais j'ai fait la grosse patate et je n'ai jamais organisé le tout.

Vélo - B pour l'effort, peut faire mieux. À reconsidérer avec attention l'été prochain. Si le pont n'était pas si haut...

Yoga et exercices au sol - J'ai manqué de discipline, même si dans les dernières semaines, ça s'est mieux passé. Pour le yoga, je devrais le promettre à la Mamoizelle, elle ne me laissera pas l'oublier, elle.

Je n'ai pas envie dans ce bilan de me prononcer sur une suite à cette liste, ou très peu. Sans me mettre d'objectifs précis, je dirais que bouger plus est une de mes grandes préoccupations ces temps-ci.

Outil

La sauce est un peu étirée de part et d'autre, et les images sont à des lieux l'une de l'autre.

Photo

C'est le thème le plus générique qui soit, et on a quand même réussi à avoir des photos similaires. Il faut croire qu'en hiver la photo inclut facilement la neige.

Anis

Anis jouait de la guitare dans le métro, un bon blues. En ce premier janvier, les passants étaient plutôt rares, mais il avait le temps, entre deux sessions en littérature au CEGEP, de venir jouer quelques heures. Un petit accent français que ne laissaient pas prévoir ses chansons, sympatique, je lui ai laissé ma carte.

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Ajout: Petit petit petit monde, Anis connaît bien Pacifique! Il me l'a dit sur Flickr.

De saison

La 44ième semaine, qui se terminait le 18 décembre. Nous sommes allé au Biodôme avec des amis, ce qui n'est pas à première vue de saison. Mais en fait j'ai réalisé que nous allons au Biodôme à chaque année en décembre. Donc voilà, pour nous c'est de saison.


Quant à Julie, elle quittait Salem pour revenir de ce côté de la frontière.

Banan-nez

Bonheur, santé, succès dans vos études, etc.

J'ai deux semaines de vacances, je suis donc au milieu de celles-ci. Des vacances avec à peu près rien de planifié, et c'est très bien comme ça. On dort - enfin on essaye - on classe nos papiers, on cuisine un peu, on envoie les filles jouer dehors, on voit des amis, mais pas trop. On prend du temps pour nous, pour trainer en pyjama en regardant Ciné-Cadeau. On réorganise certaines choses dans la maison, on vide ces interminables listes de choses à faire qu'on a jamais le temps de faire dans la vraie vie.

Je suis un peu rendue là aussi avec mon blog. Rattraper le retard, trouver des sujets, prendre des notes pour de nouveaux sujets, faire le tour des notes que j'ai déjà prises. Certaines sont obsolètes, mais d'autres n'attendaient que ce ménage pour devenir des textes.

À venir: beaucoup de photos, les miennes et celles des autres. Un peu plus de graphisme et d'arts visuels. Un retour sur mon projet 55/505 et une suite possible. Des résolutions, peut-être. Et des petites tranches de quotidien.

Bonne année, Grand Nez!