Personne ne se rappelle exactement la dernière fois qu'il a vraiment plu. Ni les gens, ni les arbres, surtout pas les récoltes. Il est bien tombé quelques gouttes, on a même entendu le tonnerre. Mais c'est passé plus loin. Ailleurs. Pas ici.
Il fait une chaleur écrasante. Humide. On ne sait plus comment s'habiller. Tout est de trop, mais bon quand même, ça prend un minimum de décence. On cherche à toujours rester dans le rayon d'action des ventilateurs. La petite fraîcheur qui vient parfois la nuit rentre mal dans les maisons. Les murs, les meubles, les draps, les matelas ont trop accumulé de chaleur. Il n'y a que la pluie qui pourrait venir faire baisser tout ça, mais la pluie ne vient pas.
Au mois de juillet, Montréal et Niamey peuvent se décrire de la même façon.
Et le fleuve qui commence à ressembler à un trou de bouette...
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