28 septembre 2007

Petit monde

C'est par pur hasard que je lis deux livres en parallèle qui se recoupent si souvent.

"The curious incident of the dog in the night-time", le titre original du livre dont je parlais hier, vient d'une nouvelle d'Arthur Conan Doyle que je lisais dans la soirée. Petit monde, même dans les livres.

Dans 'The Curious Incident', on apprend que ce n'est que dans les films et les téléséries que Sherlock Holmes emploie sa célèbre phrase. Ce qui explique pourquoi je ne la trouvais pas, moi qui voulais tant connaître la formulation originale. Dommage.

On y dit aussi que le couvre-chef fétiche du détective est une invention du dessinateur, dont les illustrations originales ornent justement mon édition bilingue. Il est vrai qu'il apparaît d'abord dans les lithographies, mais il en fait mention au moins une fois dans le texte, justement dans cette nouvelle d'où est tiré le titre du livre. Il faut par contre reconnaître que la dite casquette de voyage à oreillettes n'est pas du tout le chapeau de prédilection d'Holmes, qui porte autant de couvre-chef qu'il a de déguisements.



___________
Lundi, je vous parle du maraîchage nigérien en 2007. Je n'ai pas encore terminé mon texte.

27 septembre 2007

Le bizarre incident du chien pendant la nuit

Une écriture simple, directe, qui semble sans effort. Une histoire touchante et intrigante. Une livre que j’ai dévoré en quelques heures, mais qui démontre de la part de l’auteur une connaissance approfondie et intime du sujet : l’autisme.


Un livre qui fait partie de ces fictions qui sont plus instructives que les textes pédagogiques.

26 septembre 2007

Chipounette à la garderie

Voilà maintenant 2 semaines que la Chipounette va à la garderie. L’étape difficile, l’étape « maman va travailler et m’abandonne » avait déjà été franchie avec succès, mais non sans difficultés, avec Fatiti la nounou.

La Chipounette avait maintenant besoin de « socialisation », comme ils disent dans les livres. Dans la vraie vie, ça voulait surtout dire qu’à chaque fois qu’Anoura voyait un autre enfant, le temps s’arrêtait, ses yeux devenaient plus brillants et tout son corps exprimait une fascination sans bornes pour cet individu à son échelle. Comme dans les dessins animés japonais, mais en pur bonheur. Kzing ! Kzing ! Kzing !

Bref, l’étape garderie s’est déroulée tout en douceur. Le seul matin où elle a vaguement pleuré, je crois que ça voulait vraiment dire « non, pas aujourd’hui, je suis trop fatiguée ».

Parce que ça épuise un bébinette que de passer une demi-journée à jouer, danser, bouger et dessiner avec une dizaine de petits camarades. En fait, le plus difficile avec la rentrée à la garderie, c’est le retour à la maison. Parfois, on n’essaie même pas de la nourrir, on la couche, elle mangera après. De toute façon, essayer de faire manger un enfant qui chigne, qui ne se comprend plus et qui réclame le sommeil à grands coups de « dodooo », c’est impossible.

Même ça, ça se replace tranquillement. La nouveauté s’estompe et la Chipounette gère mieux son énergie.

Mais pour le petit côté égoïste du cœur de la maman, le meilleur dans tout ça, c’est son visage quand je vais la chercher.

25 septembre 2007

Teaser

Je suis en train de vous concocter un texte sur la situation alimentaire du Niger en cette fin de saison des pluies. Afin de ne pas parler à travers mon chapeau ou de ne pas me fier juste sur des impressions personnelles, je me dois de recueillir des informations pertinentes. Il est possible que le maraîchage et les cultures pluviales fassent l'objet de chroniques disctinctes.

J'essaie de vous en donner au moins une avant la fin de la semaine.

24 septembre 2007

Improvisations culinaires

Quand on vit à l’étranger et qu’on a une envie de recette « comme à la maison », on doit souvent improviser avec les ingrédients disponibles. Parce que certains éléments classiques d’un côté de l’océan sont parfois une denrée rare (donc hors de prix) ou encore inexistante dans les épiceries locales. La cuisine est probablement l’expression culturelle la plus diversifiée. On découvre avec plaisir celle des autres, mais on aime aussi revenir à la nôtre une fois de temps en temps. Et puis, et c’est important pour la suite de l’histoire, la cuisine nigérienne est toujours basée sur une sauce qui prend beaucoup de temps à cuire.

Un exemple :

Crème 35% (ou même 10%) : hors de prix, l’équivalent de 10 dollars pour moins de 250 ml.

Parmesan : tout aussi hors de prix.

Donc pas de carbonara pour moi. J’ai essayé la béchamel aux oignons et jambon avec un peu d’emmental, pas mauvais, mais bon, ce n’est même pas un peu la recette originale.

J’ai eu plus de succès hier avec la recette de pâtes au thon de ma cousine Anne. 18 heures, encore rien sur le feu, c’est à mon tour de cuisiner et je n’ai pas du tout envie d’utiliser la carte « take out ». Je feuillette mon livre de recette, je tombe sur ce petit bijou de la rapidité, ça y est j’ai trouvé ma solution.

Ingrédients :
Oignons, ça va. Il nous en reste encore des quantités astronomiques de la récolte de l’an passé. Nous en sommes aux petits invendables, mais ils sont toujours bons et très forts.
Beurre, pas de problème.
Pot de bruschetta : on va y aller pour les tomates en boîte, avec un petit fond de sauce en pot pour épaissir et assaisonner un peu.
Thon à l’huile d’olive, hum…. Thon à l’eau, ça devrait faire l’affaire, on rajoutera de l’huile d’olive.
Sauce Worcestershire et Bovril au bœuf. C’est là qu’est l’os. On va donc remplacer ça par euh… de la sauce soya (pour le sel et la couleur - je sais, c’est un argument douteux) et de la moutarde forte (pour le goût prononcé).

Résultat : Délicieux, prêt en moins de temps qu’il n’en faut pour faire cuire les pâtes. Du coup, nous avons mangé plus tôt qu’à l’habitude et je vais pouvoir réitérer cette improvisation, elle a fait l’unanimité.

Merci Anne !

21 septembre 2007

Un lion en cage

J'ai l'impression de tourner en rond dans une cage trop petite pour moi, nue, dépourvue de quelque stimulation que ce soit.


Heureusement qu'il y a la famille et les fins de semaines.

20 septembre 2007

Elémentaire mon cher Watson

Sir Arthur Conan Doyle, dans le texte, avec la traduction sur la page d’à côté. Au départ, c’est une erreur. Je pensais avoir acheté un livre de la collection Bouquins tout ce qu’il y a de plus ordinaire, soit un recueil de tous les écrits d’un auteur particulier (le premier volume, bien sûr). Je n’avais jamais lu les aventures de Sherlock Holmes, alors pourquoi pas ? Bouquins, c’est généralement un excellent rapport poids/heures de lecture pour la voyageuse que je suis.

Mais sur la page couverture, il est écrit en tout petit : édition bilingue, nouvelle traduction. Je ne m’en suis aperçu qu’en ouvrant le livre hier. Pas ma tasse de thé, ça réduit de moitié le ratio sus mentionné et c’est très étrange de ne lire que d’un côté du livre (en anglais, donc à gauche). Mais finalement, ce n’est pas si mal, je jette régulièrement un oeil sur la traduction, juste pour voir. C’est parfois surprenant et ça donne une idée de la difficulté de traduire un tel texte. Et puis certaines tournures de phrases – trop anglaises, trop vieilles – me font parfois hésiter et c’est alors fort pratique d’avoir la ‘nouvelle traduction’ à portée de la main.

19 septembre 2007

5 raisons pour aimer la saison des pluies

La suite du billet d'avant-hier. C’est plus succint, mais c’est parce que c’est plus évident.

1 Quand la pluie vient, il fait frais. Avec le vent qui l’accompagne, elle fait baisser le thermomètre de 10 à 15 degrés en quelques minutes. Un pur bonheur.

2 Tout est vert. Parce que ça pousse bien sûr, mais aussi parce que la poussière qui s’accumulait sur les plantes est lavée par les précipitations. Les couleurs sont plus vives et ça rend heureux.

3 Il y a moins de poussière dans l’air. Le sable est mouillé, donc il reste au sol. La fine couche de poussière qui couvre le pays disparaît temporairement. L’époussetage perd son rang de sport national.

4 J’ai peur des orages. Ce n’est pas une bonne raison ? Oui oui, c’est une bonne raison, parce que j’aime ça avoir peur des orages. Ca donne la permission de se coller en famille et de regarder les éléments se déchaîner bien en sécurité dans notre salon. Certains écoutent des films d’horreur, moi, je regarde des orages.

5 Et la meilleure raison pour aimer la pluie, c’est qu’elle fait pousser les céréales. C’est la saison de l’année où les paysans nigériens préparent leurs greniers pour l’année et regardent avec espoir leurs plantations pousser. Si tout va bien, l’année sera bonne. Des bonnes pluies, c'est une bonne année, tout le reste peut s'effondrer, les greniers sont pleins.

18 septembre 2007

Enfin une bonne nouvelle

Dans les aventures kafkaïennes de l'immigration canadienne, nous avons reçu cette semaine une bonne nouvelle.

Je suis acceptée comme répondante pour Al.

Qu'est-ce que ça veut dire?

Principalement que la première étape est franchie. Que je suis majeure, sans dossier criminel, sans dettes auprès des instances gouvernementales et mariée pour de vrai à mon chéri. Ils vont donc pouvoir évaluer le dossier d'Al et déterminer s'il peut devenir résident permanent du deuxième plus grand pays du monde (36ième en terme de population).

La prochaine étape? Attendre. Attendre bien des choses, mais surtout un formulaire médical qu'il faudra que mon chéri fasse remplir. Avant d'attendre encore pour on ne sait combien de temps.

Bref, ce n'est pas grand chose comme nouvelle, mais ce matin, ça fait quand même notre bonheur, parce qu'une étape, c'est déjà ça de fait.





__________
La suite du top 5 est remise à demain.

17 septembre 2007

5 raisons pour ne pas aimer la saison des pluies

Ne vous en faites pas, je ne fais pas cela pour me plaindre. La preuve c’est que demain vous aurez droit à 5 raisons pour lesquelles il faut aimer la saison des pluies (si Internet me laisse faire, bien sûr). Les tops 5, ça permet de mettre tout un paquet d’informations ensemble qui sont plus difficiles à glisser dans un texte continu. Paresse, quand tu nous tiens…

Donc :

1 Rien ne sèche. Ni les vêtements, ni les couches, ni les serviettes. Même les sous-vêtements prennent leur temps. On en est constamment à croiser les doigts pour qu’il ne pleuve pas avant qu’on puisse vider la corde à linge. Avec 4 lessives par semaine, on se retrouve souvent les doigts croisés.

2 Les moustiques sont rois. Ils se multiplient sauvagement et transportent avec eux des maladies dont il faut se protéger par divers comprimés et comportements appropriés. Même le jour, ils envahissent ma terrasse. Ça devient difficile de rester dehors très longtemps. Il y a aussi les crapauds. Je n’y reviens pas, mais eux reviennent sans cesse.

3 Les routes se désagrègent un peu plus à chaque pluie. Les nids de poules deviennent des nids d’autruches, quand ce ne sont pas littéralement des canyons. Et comme il n’y a aucun drainage, les flaques d’eau s’étendent et camouflent les trous. C’est dur pour la voiture et ça demande une mémoire sans faille de la topographie de la ville pour pouvoir se déplacer.

4 L’humidité. La chaleur humide, c’est plus difficile à supporter que la chaleur sèche. Ce n’est pas qu’une idée toute faite, c’est la vérité vraie. Au moins quand la sueur s’évapore, elle emporte avec elle un peu de chaleur, et puis elle laisse moins de trace sur les vêtements. Si par malheur, une toute petite pluie vient humidifier la ville vers midi, on se retrouve rapidement dans une cocotte minute.

5 Les tempêtes de sable des premières pluies sont cauchemardesques. C’est la course aux fenêtres afin de protéger nos possessions du sable et de l’eau. Cela nous a aussi permis de découvrir que le toit coulait directement sur les couches de la Chipounette. A chaque pluie, on risque la panne d’électricité, les coupures Internet, la disparition du réseau téléphonique. La pluie, c’est l’apocalypse. Et ça fait peur à mon bébé.

14 septembre 2007

nooooooooon!

Mes lunettes sont brisées.

Un petit côté de nez s'est sauvé sans laisser d'adresse.

Mes lunettes sont croches et m'énervent.

C'est parce que j'ai reçu trop de coups de pieds, de tête, de mains, d'amour et de colère dessus.






Mais là je fais quoi? Je les casse plus (en enlevant le deuxième petit côté de nez) ou je les garde croches?








Misère.

13 septembre 2007

Le vocabulaire

Ah Wow! Chaussu'!

Les premières expérimentations langagières des enfants trahissent-elles leur fascination pour certains aspects de leur environnement? Je suis convaincue que oui.

Ciel, j'ai engendré une vraie fille!

12 septembre 2007

On ne pourrait pas faire ça simple pour une fois ?

Comme par exemple : prendre un véhicule, partir à la bonne heure, prendre la bonne route, arriver à l’heure, faire le boulot, remercier, enchaîner avec le prochain rendez-vous et rentrer.

Il semblerait que c’est beaucoup demander. Que ça frôle même l’impossible, je ne pensais pas demander la lune, mais apparemment oui.

Ce matin, alors que nous avions réservé le véhicule, nous avons d’abord dû jouer au taxi pour la comptable et la mener dans un bureau où elle devait déposer un chèque. On ne me donne pas vraiment le choix, donc j’embarque. Je constate une fois sur place que ce que j’appréhendais se concrétise : c’est long. On est loin des 10 minutes promises.

Pourquoi ? Parce que :

1. L’employée responsable n’est toujours pas arrivée (20 minutes).
2. Une fois la femme arrivée, on constate que le chèque de la comptable est incomplet, il manque une signature. Nous devons retourner au siège pour le compléter (10 minutes).
3. En revenant, la comptable a perdu sa place dans le rang (10 minutes, on est chanceux).
4. La procédure est assez longue, surtout que la responsable des paiements en profite pour acheter son poisson (20 minutes).

Pendant tout ce temps, moi, je joue au bagage dans le véhicule, stationné au soleil, bien sûr. C’est d’ailleurs là que j’ai rédigé ce billet, question de ne pas ‘sauter la barre fixe’, comme disait mon papa.

Retour au siège, on dépose la comptable, et on redémarre, enfin. Pourquoi n’a-t-elle pas pris sa moto ? ou un taxi ? Cela reste un mystère que je ne pourrai jamais complètement élucider.

Le reste s’est presque déroulé sans accrocs, si on ferme les yeux sur le fait que nous nous sommes (encore) trompé de chemin et que le message ne s’était pas vraiment rendu jusqu’au village où avait lieu notre deuxième rendez-vous. Mais ce ne sont là que de petits contretemps habituels…

-----------------------
Le ramadan vient de commencer, nos prochaines aventures en brousse auront lieu après le carême, et probablement même après les récoltes.

11 septembre 2007

Mère indigne

Je suis (presque) convaincue que c'est moi qui ai fait faire le plus long voyage au livre de Mère indigne. Je l'ai amené ici au fond de l'Afrique pour moi, mais aussi pour le mettre sur la chaîne de lecture locale. Je crois bien que c'est un des livres que mon chéri est en train de lire. Je sais déjà à qui je vais le prêter par la suite.

Mère indigne si tu tombes sur ce message, je suis en train de te bâtir un fan club international.


Mais, ce n'est pas aussi bon que le blog. Oui, ce sont les même textes, oui, il y a d'excellents inédits, mais ce n'est pas la même chose. Ce n'est pas la dose homéopathique de l'internet (quoique, compte tenu la vitesse à laquelle j'ai lu les archives, il n'y avait pas grande homéopathie là-dedans, c'était plutôt un traitement choc). Ce n'est pas le même contexte, on ne peut pas réagir en direct, entre autres. Je ne sais pas exactement à quoi ça tient, mais ce n'est pas la même chose. C'est comme les monologues de Stuart McLean, c'est vraiment moins drôle de les lire que de les entendre. Certains textes perdent de leur saveur en changeant de média.

Donc, oui, je le fais circuler avec plaisir, mais je ne sais pas si ça aura le succès escompté.

07 septembre 2007

Le doux chant des crapauds

Nous sommes à la saison des pluies.

La saison des pluies, c'est aussi la saison des amours pour un nombre impressionnant de petites bêtes.

Dont mes amis à verrues, les crapauds. Un crapaud qui chante la romance à tous vents afin de trouver l'élue de son coeur, c'est bruyant, insistant et compétitif. Il cherche à améliorer sa contribution génétique à la prochaine génération d'amphibiens locaux, c'est là une noble cause qui mérite toute son attention.

Seulement, il le fait de nuit. Il commence aux derniers rayons du soleil et poursuit ses discours jusqu'aux petites heures du matin. C'est embêtant.

Mais ce n'est rien.

Rien comparé au crapaud qui tombe dans la 'mare' que la pluie a formée au fond de la piscine que j'ai vidée avant la saison des pluies. Le doux chant du crapaud est alors amplifié par les réverbérations des ondes sonores sur les murs de béton. Une véritable caisse de résonance. Une armée de romantiques à lui seul. Et le crapaud qui s'y réfugie se croit alors entouré de bêtes beaucoup plus grosses que lui et multiplie ses vocalises, afin de ne pas perdre la face dans cette compétition de la gamète. Et ça n'en fini plus, cette féroce joute en solo.

Et la Chipounette qui devait dormir ne dort pas. Et la mère qui tente de l'endormir perd les nerfs et mandate son gardien pour remédier à la situation. Il a fait ce qu'il a pu, moi j'ai déménagé l'équipe dans la chambre climatisée et étouffé le concert grâce au bruit constant de la mécanique, et ce, malgré une nuit fraîche et pluvieuse. Au diable la dépense.

Mais pour le coup, la Chipounette s'est ajustée à l'heure locale. Et samedi, le mandat du gardien couvrira la cour entière. Décrapautisée la cour, au minimum.

06 septembre 2007

Ecrire ou pas?

Des fois, on lit des auteurs et ça nous encourage à écrire. D'autres fois, ça nous décourage (même si ce n'est pas leur intention). On se dit qu'on n'y arrivera jamais, que ceux-là sont vraiment bons et qu'on essaie de jouer dans la cours des grands alors qu'on n'a même pas le nombril sec.

Soupir.

Je persiste quand même, en espérant prendre de la graine.

04 septembre 2007

Ti Bébé tout mélangé

16h :
'dodo' 'dodo'
Ok ma chérie, mais juste une heure, parce que ce n'est pas encore la nuit ma belle cocotte.

18h30:
'dodo' 'dodo'
Non, ma chérie, on va aller manger au resto, le frigo est vide et papa et maman sont très très fatigués, ils ont eu des toutes petites nuits (enfin, moi je suis dans le même état que toi, et papa n'a pas pu redormir, il est levé depuis 2h ce matin, même combat).

1h:
'o' 'o' 'Ouiiiiiiiinnnn'
Ok, on va prendre de l'eau ma cocotte, mais regarde dehors, il fait noir noir, donc c'est la nuit, donc c'est le temps dormir.

2h:
Chérie coco, dort s'il-te-plait. C'est la nuit noire, je sais que ton horloge interne n'est pas d'accord, mais c'est un fait, regarde dehors.

3h
boum 'OUIIIIIIIINNNN'
Oh ma Chipounette, pauvre cocotte. La marche est haute! Le lit est grand, mais il faut arrêter de gigoter comme ça. Viens dans les bras.
'ChouipChouipChouip' zzzzzzzzzz

10h30
Chipounette, cocotte, c'est le matin tard ma jolie. Il faut te lever, c'est le jour. Fatiti va arriver bientôt. Allez, debout ma chérie.







Je déteste les décalages horaire.

En arrivant au travail...

Des fois, on revient au bureau et on se croirait dans un épisode de Dallas. C'est spectaculaire. Je n'en dit pas plus, je ne veux pas me mettre personne à dos, mais qu'est-ce que je rigole! Un humour sombre, mais ça en prend aussi. C'est toujours plus facile quand on n'est pas directement concerné.

01 septembre 2007

rentrer? ou repartir?

Peu importe comment on le voit, la Chipounette et moi serons dans les transports pour les prochaines 48h. Une petite pensée pour nous, c'est la partie plate des voyages.

Moi je dis que l'inventeur de la télétransportation ne fait pas sa job.