17 septembre 2007

5 raisons pour ne pas aimer la saison des pluies

Ne vous en faites pas, je ne fais pas cela pour me plaindre. La preuve c’est que demain vous aurez droit à 5 raisons pour lesquelles il faut aimer la saison des pluies (si Internet me laisse faire, bien sûr). Les tops 5, ça permet de mettre tout un paquet d’informations ensemble qui sont plus difficiles à glisser dans un texte continu. Paresse, quand tu nous tiens…

Donc :

1 Rien ne sèche. Ni les vêtements, ni les couches, ni les serviettes. Même les sous-vêtements prennent leur temps. On en est constamment à croiser les doigts pour qu’il ne pleuve pas avant qu’on puisse vider la corde à linge. Avec 4 lessives par semaine, on se retrouve souvent les doigts croisés.

2 Les moustiques sont rois. Ils se multiplient sauvagement et transportent avec eux des maladies dont il faut se protéger par divers comprimés et comportements appropriés. Même le jour, ils envahissent ma terrasse. Ça devient difficile de rester dehors très longtemps. Il y a aussi les crapauds. Je n’y reviens pas, mais eux reviennent sans cesse.

3 Les routes se désagrègent un peu plus à chaque pluie. Les nids de poules deviennent des nids d’autruches, quand ce ne sont pas littéralement des canyons. Et comme il n’y a aucun drainage, les flaques d’eau s’étendent et camouflent les trous. C’est dur pour la voiture et ça demande une mémoire sans faille de la topographie de la ville pour pouvoir se déplacer.

4 L’humidité. La chaleur humide, c’est plus difficile à supporter que la chaleur sèche. Ce n’est pas qu’une idée toute faite, c’est la vérité vraie. Au moins quand la sueur s’évapore, elle emporte avec elle un peu de chaleur, et puis elle laisse moins de trace sur les vêtements. Si par malheur, une toute petite pluie vient humidifier la ville vers midi, on se retrouve rapidement dans une cocotte minute.

5 Les tempêtes de sable des premières pluies sont cauchemardesques. C’est la course aux fenêtres afin de protéger nos possessions du sable et de l’eau. Cela nous a aussi permis de découvrir que le toit coulait directement sur les couches de la Chipounette. A chaque pluie, on risque la panne d’électricité, les coupures Internet, la disparition du réseau téléphonique. La pluie, c’est l’apocalypse. Et ça fait peur à mon bébé.

1 commentaire:

  1. Anonyme8:34 a.m.

    Vivement le rapatriement. Tu vois je préfère, et de loin, le froid mordant de février qui nous laisse marcher dehors au moins.

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