25 novembre 2008

18

C'est le titre d'un album de Moby.

Mais c'est surtout le nombre de jours qui restent avant l'arrivée de mon chéri de ce côté-ci de l'océan. On y a tellement travaillé que j'ai du mal à croire que c'est pour de vrai.

Je ne sais pas qui, de la Chipounette ou de moi, aime le plus mettre un petit collant chaque soir sur le calendrier 'Papa s'en vient' que j'ai mis sur sa porte de chambre. Comme un calendrier de l'avant, mais personnalisé.



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Je crois que demain je commence à travailler. J'y reviendrai.

24 novembre 2008

La lune appelle la terre

Je suis toujours dans les environs. Je n'ai toujours pas mon ordi, à mon grand désespoir, mais je crois bien que cela devrait se régler cette semaine.

J'ai rarement accès à internet et aux merveilles de la technologie plus de 15 minutes à la fois, ce qui me permet tout juste de régler les urgences courriels et le tintouin apparenté. C'est surprenant le temps que ça peut prendre les 'communications' finalement.

Je reviendrai, pas de soucis.

17 novembre 2008

parenthèse

J'ai internet, mais pas d'ordi. Le pourquoi et le comment sont des détails, mais sachez que cette situation illogique devrait être résolue lors de mon prochain voyage à Québec, la fin de semaine prochaine.

Take care

13 novembre 2008

Des trésors de patience

Il est de notoriété publique que ça prend de la patience pour avoir un enfant, à plus forte raison plusieurs, j’imagine. En général, du moins avec ma Chipounette de moi, la demande de patience est fort raisonnable et on arrive assez facilement au bout de la journée sans avoir perdu les nerfs, ou si peu.

Seulement, il y a des jours, comme aujourd’hui, 13 novembre 2008, où toutes les réserves de patience doivent être mobilisées, étirées, renouvelées et où l’enfant finit par se coucher de bonne heure parce que la maman n’en peut plus. Je ne sais pas si c’est parce que je suis particulièrement fatiguée, parce que ça fait un mois que je suis maman à la maison, parce que j’ai trop de choses à faire, parce que j’ai mal au dos, parce que j’ai 1000 soucis, parce que ça fait plusieurs semaines que la petite réclame d’aller à la garderie sans y avoir accès, parce qu’elle s’ennuie ou juste parce que ma Chipounette de moi avait décidé de me rendre la vie insupportable. Un savant mélange de tout ça, à n’en pas douter.

Disons que ça a commencé à m’épuiser quand j’ai découvert qu’elle profitait du fait que je lavais tous les plats de plastique de la maison qu’elle avait enduits d’agent de rinçage pour aller manger les tires Sainte-Catherine dans mon sac à dos dans le fond d’un garde-robe. Toujours, mais alors là TOUJOURS se méfier du silence, il apporte tout sauf la tranquillité. Un moulin à paroles (intelligibles ou non) qui se tait n’augure rien de bon.

De bêtises en caprices et de pagailles en crises, j’ai fini par prendre le parti de l’humour, parce que sinon c’est pas tôt qu’elle se couchait, c’est hyper tôt. De ne pas être seule avec elle à l’heure du souper a énormément contribué à rehausser mon moral. Ça, pis le fond de bouteille de rouge que j’ai partagé avec mamaman.

Il y a deux types de personnes que j’admire du fond de mon âme à la fin d’une telle journée : les parents seuls et ceux qui s’occupent des jeunes enfants pour gagner leur vie, profs et éducatrices de garderies en tout genre.

11 novembre 2008

Toupie et Binou

La Chipounette adorait déjà les livres de Toupie et Binou qu'elle avait au Niger. Maintenant, elle a deux DVD qu'elle peut facilement regarder en boucle, si je n'y mets pas une limite.



Je les aime bien ces personnages, ils ont plein d'histoires 'dans leurs têtes'. Et le fait que ce soit Marc Labrèche qui fasse la voix de Toupie (le seul personnage à parler dans la série) et qu'on puisse détecter une certaine dose de son humour dans le propos rend le tout beaucoup plus agréable. Parce qu'en général, je n'ai pas vraiment de patience pour les programmes pour enfants mièvres et les voix sirupeuses.

10 novembre 2008

le bout du tunnel

Abidjan demande le passeport de mon chéri, avec un dernier formulaire à remplir.

Il y de la lumière au bout du tunnel, on espère que ce ne sera pas un train.

J'ai plein d'autres expressions toutes faites du même genre qui me viennent en tête, mais celle-là était une des favorites de mon papa: de l'espoir oui, mais sans oublier qu'il peut être déçu. N'empêche, une gamine de 5 ans la veille de Noël, vous savez de quoi ça a l'air? Même combat!

06 novembre 2008

Une tornade

Je suis au centre d'une tornade bien connue: celle du déménagement. Demain matin à 8h, les gars dont j'ai loué les services seront devant l'entrepôt et mettront toutes mes petites boîtes dans leur gros camion pour les amener dans mon nouvel appart dans Villeray.

Il me reste bien sûr des milliers de choses à faire avant de me coucher, comme vient de me le rappeler si justement mamaman qui se farcit une fois de plus les instabilités géographiques de sa fille. J'aurais aimé ne rien faire ce soir, mais ce sera pour euh... une autre fois.

05 novembre 2008

Le venti

Le son d'un venti qui grince. Qui a chaque rotation sur lui-même émet un petit frottement mécanique. Un son qui dit que l'air est chaud et difficile à brasser. Que le moindre mouvement d’air assure la santé mentale des occupants, mais que la mécanique ne peut plus suivre.

Le son d’un venti qui grince dans une pièce silencieuse, un peu poussiéreuse, sous la lumière d’un néon*.

C’est le son le plus glauque que je connaisse.





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* Il pourrait clignoter, mais contrairement au venti, qui est essentiel, le néon qui clignote est rapidement éteint.

04 novembre 2008

Qu’une envie

Je n’ai qu’une envie : arrêter d’être efficace. M’écraser dans un coin, lire des bouquins, un peu nuls de préférence, pour être bien sûr de ne penser à rien, manger des biscuits et prendre une pause. Je le fais un peu, mais je n’ai pas les moyens de le faire plus que 30 minutes à la fois, et vraiment, ce n’est pas ça que je cherche.

Mais je ne peux pas le faire comme je le voudrais, je ne peux pas complètement décrocher. J’ai des responsabilités familiales qui m’obligent à courir jusqu’à ce que j’aie assuré les besoins de base de tout le monde – enfin de ma Chipounette et moi pour le moment : déménagement, entrevues d’emplois, garderie, vêtements, ordi, examens médicaux et dentaires, dédouanement du fret aérien, débriefing de mon contrat de deux ans qui vient de finir, paperasse de retour en sol canadien, attente de réponse pour l’immigration, pour n’en nommer que quelques-uns.

Quand tout sera plus ou moins installé, je vais prendre toute une journée juste pour moi. Une journée de semaine, où la Chipounette sera enfin ‘à l’école’, où je vais juste faire ce que j’ai envie de faire, pas d’obligations, rien. Peut-être un cinéma, un livre, un dîner avec une amie, un après-midi à bouquiner sans rien acheter. Je ne sais pas ce que ce sera, mais l’idée de me ‘payer’ une telle journée me fait tenir tous les rushs des dernières semaines, et tous ceux qui viendront ensuite. Juste une petite pause, un arrêt, pour mieux continuer.

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Président Obama. Excellent. Bonne chance Monsieur, parce que vue d'ici, la côte est pas mal raide à remonter.

03 novembre 2008

Ordinateur

J'avais une idée de ce que je voulais.

J'ai fait le tour, j'ai comparé les prix, j'ai posé toutes mes questions. Et là je ne sais plus du tout ce que je veux. Mais je vais devoir prendre rapidement une décision parce que je ne crois pas pouvoir survivre très longtemps sans ordi, ne serait-ce que parce qu'il va falloir que je me remette sérieusement à chercher du boulot dès la semaine prochaine. Enfin, peut-être pas, mais je ne dois pas vendre la peau de l'ours... blablabla.

Pfffff.

01 novembre 2008

Halloween

Nous n'avons fait que 4 maisons et nous avions déguisé la mamoiselle avec ses vêtements de fête en bazin riche, un pagne sur la tête et sa poupée Amina dans un pagne au dos. On a fait avec les moyens du bord quoi.

Mais la Chipounette a adoré le concept de se faire donner des bonbons par poignées sans avoir à le demander. Maintenant, elle rouspète un peu contre le rationnement drastique imposé par sa méçante méçante maman.