30 octobre 2010

Where the wild things are

Réalisé par Spike Jonze.

Je sais, je sais, je suis un an (presque jour pour jour) en retard en ce qui concerne la sortie de ce film. Mais c'est hier qu'il est apparu dans mon salon. Et que je l'ai écouté avec la Mamoizelle.

Je ne suis pas une bonne critique de film. J'ai des coups de foudre. Where the wild things are est un des plus grand coup de foudre des dernières années. Pour la photo, pour la musique, pour le jeu de Max. Mais surtout, surtout, pour cette histoire qui nous plonge à plein pieds dans l'enfance. Dans ses contradictions, ses émotions fortes, déchirantes, les jeux qui tournent mal, les amitiés qui se déchirent et se raccommodent à la vitesse de l'éclair, le besoin de hurler, de rire, de pleurer et celui de se faire consoler, de se sentir important.

Les monstres peuvent tous être vus comme une partie de Max, ou de nos enfants, ou de nous-mêmes. Un film pour enfants qui est tout à fait pour les enfants, mais complètement pour les adultes. Un film qui m'a permis aussi de discuter colère et caprice avec la Mamoizelle - sujet qui reviendra et où Max aura toujours sa part dans la discussion, je crois.

Deux dernières petites notes: j'ai rarement vu une caméra à l'épaule aussi justifiée que dans les premières scènes. Après, je ne sais plus si la caméra se fixe ou non, je ne l'ai plus remarquée. Je sais que la traduction du titre du film vient de la traduction du titre du livre, mais Max et les Maximonstres - même si ça parle aussi de l'histoire - ça n'a pas la moitié de la poésie que transmet "Where the wild things are".

21 octobre 2010

Prisonnières

Est-ce que ça vous arrive d'avoir l'impression que les idées sont prisonnières dans votre tête? Moi ça m'arrive régulièrement.

Cette impression d'avoir quelque chose à faire, quelque chose à dire, mais de ne pas arriver à le faire. Ni même savoir exactement ce qui se passe, quelles idées cherchent à sortir. Ça m'arrive souvent quand les défis que je relève au quotidien sont trop routiniers, pas assez demandant.

C'est ce genre de crise d'idées qui a été à l'origine de ce blog. Mon projet 365 est la conséquence directe d'une autre période d'inactivité. Je crois que ma folie de cuisine - confitures, ketchups, pestos, compommes - en est une autre. Je me suis aussi mise au tricot. Les 55 choses en 505 jours en découlent sûrement.

Je suis comme un lion en cage ces jours-ci. J'ai une idée de projet. Mais dès que je m'assoie devant mon ordinateur pour m'y mettre, je manque de discipline. Peut-être parce que ce projet me place devant plus de risques d'échec que de chances de succès. C'est toujours ma principale raison de procrastiner. Souvent je passe au travers parce que quelqu'un, quelque part, me met de la pression. Mais là, je ne vois pas qui pourrait le faire. Je vais devoir essayer de m'en mettre moi-même. Ça ne va pas être facile.

Souhaitez moi bonne chance.

20 octobre 2010

Juste deux

Cette semaine, j'ai vraiment eu du mal à n'en choisir que deux. Ce qui est plutôt rare. Allez faire un tour sur flickr pour comprendre pourquoi.

15 octobre 2010

Payer l'eau

Au Niger, c'est facile d'économiser l'eau. Non seulement tout l'environnement nous rappelle à quel point c'est une ressource rare, mais les factures d'eau peuvent être surprenantes pour qui ne fait pas attention. On prend rapidement des habitudes d'économie et de rationalisation dans l'utilisation de l'eau.

Au Québec, c'est plus difficile. L'eau est partout, tout le temps. Gratuite. J'ai rapidement perdu une partie de mes habitudes nigériennes. On comprend facilement pourquoi le modèle nord-américain d'eau gratuite s'est développé - l'abondance. Mais comme de nombreux modèles et paradigmes ces temps-ci, la gratuité de l'eau est arrivé à bout de course. Contrairement à bien d'autres idées de fond de notre société, celle-ci est facile à changer. La solution est déjà utilisée partout ailleurs sur la planète. Il faut payer l'eau en fonction de la consommation. Ce qui implique des compteurs d'eau et des factures. Une organisation nationale de supervision et de facturation aussi j'imagine.

L'idée ne peut pas être populaire, mais elle doit se mettre en place. Parce que pour l'eau comme pour bien d'autres choses, nous fonçons directement dans un mur.


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Ceci est un texte écrit à l'occasion du Blog Action Day, auquel je participe depuis quelques années. Le texte d'aujourd'hui n'est pas aussi détaillé que je l'aurais voulu. Toutes mes idées ne sont pas sur papier (pixel?). Mais allez savoir pourquoi, c'est ce soir que la PtiteMiss est la plus difficile de toute sa courte vie. Quatre bras suffisent à peine.

Une idée que je voulais intégrer: ici, économiser l'eau, c'est aussi économiser l'électricité. À méditer.


14 octobre 2010

La semaine dernière

Deux photos cette semaine, une fois de plus. La première parce que prendre une photo d'une souris "sauvage" de si proche, c'est quand même exceptionnel.


Et la seconde, pour la lumière.

11 octobre 2010

une semaine à la fois



Je suis - une fois de plus - deux semaines en retard pour mes photos de la semaine. Mais comme elles ne sont pas encore toutes sur Flickr, je ne vous mets que celles de la semaine du 27 septembre au 3 octobre. Celle de la semaine qui vient de se terminer seront là demain.

01 octobre 2010

Biscuits aux 'chipites' de chocolat

Voici donc les biscuits réalisés avec amuuuuur par la Mamoizelle et moi cette semaine. Bon, un succès un peu mitigé. Moi je trouve que la pâte est trop lourde, la Mamoizelle trouve qu'ils sont trop gros. Mon Chéri, qui n'a pas la dent sucrée, les a trouvé bien. Mais personne ne s'est roulé par terre.

Par contre, il ont un petit goût qui donne envie d'en manger 'encore juste un'. Un petit fond vraiment agréable. Je me suis inspirée de cette cuisinière pour la recette. J'ai mélangé deux de ses recettes, mais j'ai surtout retenu que pour faire ressortir le goût du chocolat, il faut mettre une petite pincée de fleur de sel sur chaque biscuit avant de les mettre au four. Toute petite la pincée, mais ça fait vraiment la différence. Les pépites de chocolat qui entrent dans la fabrication des meilleurs biscuits aux 'chipites' de chocolat de l'industrie ont aussi aidé, il va s'en dire.

Vais-je refaire des biscuits? Sûrement, parce que c'est plus compliqué que ça en a l'air et que tant que je ne vais pas trouvé le truc pour faire les bons biscuits, ça va me turlupiner. Mais pas cette semaine.



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Dans la série 55/505, j'ai aussi envoyé des photos à Mamie, mais ça fait déjà quelques semaines.