15 octobre 2010

Payer l'eau

Au Niger, c'est facile d'économiser l'eau. Non seulement tout l'environnement nous rappelle à quel point c'est une ressource rare, mais les factures d'eau peuvent être surprenantes pour qui ne fait pas attention. On prend rapidement des habitudes d'économie et de rationalisation dans l'utilisation de l'eau.

Au Québec, c'est plus difficile. L'eau est partout, tout le temps. Gratuite. J'ai rapidement perdu une partie de mes habitudes nigériennes. On comprend facilement pourquoi le modèle nord-américain d'eau gratuite s'est développé - l'abondance. Mais comme de nombreux modèles et paradigmes ces temps-ci, la gratuité de l'eau est arrivé à bout de course. Contrairement à bien d'autres idées de fond de notre société, celle-ci est facile à changer. La solution est déjà utilisée partout ailleurs sur la planète. Il faut payer l'eau en fonction de la consommation. Ce qui implique des compteurs d'eau et des factures. Une organisation nationale de supervision et de facturation aussi j'imagine.

L'idée ne peut pas être populaire, mais elle doit se mettre en place. Parce que pour l'eau comme pour bien d'autres choses, nous fonçons directement dans un mur.


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Ceci est un texte écrit à l'occasion du Blog Action Day, auquel je participe depuis quelques années. Le texte d'aujourd'hui n'est pas aussi détaillé que je l'aurais voulu. Toutes mes idées ne sont pas sur papier (pixel?). Mais allez savoir pourquoi, c'est ce soir que la PtiteMiss est la plus difficile de toute sa courte vie. Quatre bras suffisent à peine.

Une idée que je voulais intégrer: ici, économiser l'eau, c'est aussi économiser l'électricité. À méditer.


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