30 octobre 2008

Intense

Je travaille énormément pour préparer une entrevue la semaine prochaine. J'espère que cela va mener à quelque chose, le boulot en question m'intéresse vraiment.

29 octobre 2008

Pile poil

Je viens de recevoir la documentation pour mon fret aérien, arrivé du Niger, mais pris dans un no man's land depuis samedi. J'ai exactement 100 kg, tel que payé par mon employeur. Nice.

La balance de mon chéri, ce n'est peut-être pas de la haute technologie, mais au moins elle est précise! Les pesolas (façon) sont les meilleures.

28 octobre 2008

Photos


Plusieurs photos du Niger sur Flickr. Elles ont été prises au village de TomboPeulh, dans la région de Boboye, lors d'une mission de terrain un peu étrange. Ma dernière, mais disons pas la meilleure.
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Ce ne sont pas tout à fait les dernières photos du Niger, il m'en reste quelques unes à préparer et envoyer. Mais ça s'achève tout doucement. Je n'ai pas encore vraiment sorti mon appareil ici. La pluie? L'habitude du paysage? La course perpétuelle? Toutes ces réponses? Ça viendra.
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J'ai encore des sujets africains à aborder, ça viendra. Il y a beaucoup de choses à gérer et j'ai tendance à écrire sur l'immédiat.
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J'ai des problèmes de mise en pages, d'où les petites lignes pour aérer un peu le texte.

Petit plaisir

Je suis allée chez la coiffeuse. Je n'ai pas une coupe qui va révolutionner le monde, je n'ai probablement même pas une coupe très à la mode. J'ai une coupe facile à oublier, facile à coiffer et qui devrait me pardonner si je ne retourne pas si souvent que ça voir la demoiselle.

C'est la première fois depuis tellement longtemps que j'ai oublié la dernière fois que j'ai mis les pieds chez la coiffeuse. C'est plus long que la coupe au clipper, mais c'est beaucoup plus satisfaisant, ne serait-ce que parce qu'elle m'a lavé les cheveux avant de commencer. C'est la meilleure partie de la visite selon moi. Le petit massage de tête trop sympa avec des shampoings qui font 10 fois plus de mousse qu'à la maison et qui ne sentent pas pareil.

Quand je vais être une tite vieille à la retraite, moi aussi je vais aller me faire faire un brushing toutes les semaines, juste pour que la charmante jeune fille me lave les cheveux. Mais je vais être polie, je n’arriverai jamais avec le cheveu gras, promis.

27 octobre 2008

Ce n'est pas parce que c'est joli que c'est bien

Deux jolies fleurs dangereuses. Le striga qui s'attaque au mil et la jacinthe d'eau qui s'attaque aux cours d'eau.
Une fois que le striga est entré dans un champ de mil, il n'y a plus rien à faire. Cette plante parasite ruine les cultures et produits des milliers de graines microscopiques par an. Seule une alternance des cultures peut peut-être sauver un champ. Mais idéalement, il faut faire cette alternance avant son apparition, ce que les agriculteurs nigériens ne font pas, ou si peu.


La jacinthe d'eau a envahit le monde parce que ces jolies fleurs asiatiques paraissaient bien dans les bassins d'eau des jardins des colonisateurs.

Elle est tellement efficace et si peu comestible qu'elle envahit tous les plans d'eau de cette planète, consommant tout l'oxygène disponible et tuant toute vie aquatique. La seule chose qu'on peut vraiment faire avec, c'est du compost, pas seule, pas le meilleur. On peut la brûler aussi, mais il faut la transformer avant, disons qu'elle contient surtout de l'eau.


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Si je blogue sur les fleurs, c'est bien sûr parce que j'ai autre chose à faire, de plus difficile et de plus important.

26 octobre 2008

Define: retour

Partir et rentrer, c'est un peu la même chose. Surtout lorsque le départ se faisait vers un endroit déjà connu, vers une maison connue, vers un conjoint, vers un boulot sûr. Il y a plein d'inconnus et d'au revoirs dans un départ, mais dans mon cas actuel, le retour est beaucoup plus incertain.

Oui, j'ai un appart, mais il est vide et personne ne va le préparer pour mon arrivée. Oui, j'ai un boulot, j'ai aussi une entrevue, mais je n'ai pas de garderie, d'horaire, je n'arrive pas à avoir de certitude. Oui, je sais que mon conjoint arrivera sous peu (aussi peu que possible s'il vous plaît, monsieur l'agent d'immigration), mais il n'est pas là pour m'aider, là, maintenant où tout est un chaos absolu. Il n'est pas là non plus pour border sa fille le soir et lui dire que ça va aller, qu'on va avoir une maison à nous bientôt et qu’il est là pour elle. Et ça le fait ch... encore plus que moi.

Bien sûr je retrouve famille et amis, mais c'est ma vie qui est en suspens, pas la leur. Ils ont une routine qu'ils doivent respecter. Certains sont plus ouverts que d'autres, plus compréhensifs pour le capharnaüm dans lequel je suis, pour les paroles que j'ai du mal à donner, pour les engagements que j'essaie de prendre mais que j'ai toujours peur de ne pas pouvoir respecter. J'ai de la chance, je suis bien entourée et les gens sont patients. C'est tout ce que je demande au fond de la patience, le reste viendra.

Revenir, après deux ans de quotidien dans un monde complètement différent, si ce n'est qu'il est aussi peuplé d'êtres humains, c'est retrouver des habitudes et des écueils un peu oubliés. C'est génial de se servir de l'argent plastique et de ne pas avoir à se promener avec des grosses sommes de liquide sur soi, mais c'est plus facile de dépasser son budget. C'est excellent la bouffe qu'on n'a pas mangée depuis trop longtemps (hummmmm, saumoooon), mais c'est facile de trop manger par gourmandise. C’est tentant de décrocher et de prendre un break, mais il faut être véritablement installée avant. Et mettre du pain sur la table.

Et puis, il faut aussi préparer l'arrivée de mon chéri. J'aimerais ça qu'il soit déjà là, mais je suis aussi contente de pouvoir préparer un peu son arrivée, comme il l'a fait pour moi quand je suis retournée à Niamey. Il n'a jamais mis les pieds de ce côté-ci de l'Atlantique, il arrivera en début d'hiver, le pire moment pour rencontrer ce pays. Je veux faire en sorte qu'il trouve un environnement le plus confortable possible. Il faut que je lui achète des bas de laine, que je repère les endroits où il pourra se choisir des vêtements chauds à son goût, que j'aie un minimum vital pour lui lors de son arrivée. Je ne sais pas si notre appart sera froid ou pas. Moi-même, qui suis d'ici, je trouve ça dur d'avoir froid alors que je suis à l'intérieur. Je prends du temps à retrouver mes réflexes, c'est bon que je les reprenne avant son arrivée, ça sera plus facile de les lui expliquer.

J’ai l’impression d’être rentrée depuis des mois. Et hier matin.

24 octobre 2008

J'ai un vice à assouvir

Mais bien évidemment, je n'ai pas l'argent pour le faire.

En deux ans - bon, probablement quatre si on calcule le fait que je n'ai pas pu véritablement assouvir mon vice pendant ma grossesse, ni pendant ma première année au Niger - dans chacune des séries que je suis, il y a eu au moins 1 nouvel album. Pour ne pas dire 12 dans la collections Arcanes et 6 ou 7 dans celle de Sillage. Juste en faisant un tour rapide de l'Imaginaire, j'ai compté une trentaine de BD qui manquent (cruellement) à ma collection, et ce, sans regarder ce qui est nouveautés.

Pour faire le décompte exact de tout cela, je devrai attendre de déballer mes boîtes. Ensuite je crois que je ferai une wishlist sur un site de vente de livre et comme ça, si de généreux donateurs passent par ici et veulent aider une pauvre coopérante de retour et sans un rond à répondre à un besoin essentiel (hum...), ils pourront le faire sans même se déplacer. Wishfull thinking, mais qui n'essaie rien n'a rien.


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Parlant de boîtes, je n'ai toujours pas choisi de date de déménagement, mais le gars du cable va venir faire ses micmacs le 15 novembre. Est-ce une date limite? Vais-je faire refaire la peinture ou garder ça orange pas vraiment brûlé dans le salon? Comment vais-je gérer toutes ces boîtes toute seule? Qui veut une collection complète du National Geographic de 1987 (ou 1986, je ne sais plus) à 2006 (après, je les garde pour la Chipounette)?

Waï! A si falla.

22 octobre 2008

Perdue en route

Je ne sais pas quand sera mon déménagement, mais le bail est signé.

Je suis dans la brume totale, sans repère, sans date fixe, sans véritable deadline. Je sais ce à quoi doit ressembler la destination finale, mais je n'ai pas la carte pour m'y rendre. Alors on va y aller à tâtons et on va sûrement finir par y arriver.

Pour paraphraser une expression que j’ai adorée à un auteur qui m’a toujours ramenée chez moi, même quand j’étais trop loin, je vais commencer par ‘renouveler les preuves de mon existence auprès des instances bureaucratiques’. Quand j’aurai recommencé à exister légalement sur ce territoire, je vais essayer de me mettre devant un calendrier. Une chose à la fois.

21 octobre 2008

en bref

sommes bien arivées après 26h de voyages.stop. chipounette faire ça comme championne.stop. épuisées et encore en transit.stop. retour à québec demain.stop. bail signé, bagage récupéré, chipounette chaussée et habillée pour la saison. stop. 19h25 coup de barre spectaculaire.stop. plus de détails en temps et lieu.stop.

15 octobre 2008

Blog Action Day – La pauvreté

La pauvreté ne se calcule pas qu’au revenu annuel d’un individu ou au PIB d’un pays. La vraie pauvreté est d’abord et avant tout un manque d’opportunités. Les gens qui sont dans la pauvreté extrême, où que ce soit dans le monde, n’ont pas la possibilité de faire des choix. Les causes sont multiples. Je n’ai pas la prétention de les connaître toutes, mais il y en quelques-unes qui me viennent à l’esprit.

La nécessité de survivre au quotidien ne permet pas d’investir dans un futur, aussi proche soit-il. L’absence d’éducation, et son pendant l’analphabétisme, limite l’accès au monde extérieur, rend difficile, voir impossible, la connaissance et l’exercice de ses droits fondamentaux.

La dépendance à une agriculture de subsistance ne permet aux agriculteurs de planifier leur année et les oblige à ‘décapitaliser’ leur économie (un gros mot pour dire vendre tout ce qu’ils ont) quand les récoltes sont mauvaises – sécheresses, attaque de criquets, inondations et autres événements climatiques amplifiés par le réchauffement de la planète.

La vraie pauvreté, celle qui colle à la peau, celle qu’il est si difficile de combattre, ne peut pas se résoudre en distribuant les billets verts. Quand j’entends qu’on pourrait nourrir la planète avec le budget militaire des Etats-Unis, j’ai envie de hurler. Car l’argent parachuté est aussi une cause du problème. Il crée une dépendance envers l’extérieur. Les vraies solutions à la pauvreté ne se trouvent pas dans les actions d’urgence ou de ‘bonne volonté’.

C’est vrai qu’il faut de l’argent pour appuyer les populations les plus démunies de la planète, mais il faut s’en servir en ayant en tête que l’objectif final de toute intervention est de devenir inutile dans un avenir plus ou moins proche. L’aide au développement qui a le plus de chance d’améliorer les chances de chacun n’est pas nécessairement celle qui est la plus populaire. Les résultats qui brillent et qui font des bonnes photos ne sont pas toujours ceux qui ont le plus d’impact à long terme, même s’ils sont ceux qui ramassent le plus d’argent. Faire pleurer les gens dans leurs salons, c’est facile un peu comme solution.

Selon moi, il y a deux choses importantes – et j’avoue prêcher pour ma paroisse, en partie. L’éducation et l’environnement. Donner des opportunités aux individus et conserver celles qui existent pour les populations.

Tout se discute, et je ne suis pas toujours bonne avec les argumentations houleuses. Mais je suis convaincue que ma réponse est là.

Questionnement

S'il n'y avait pas eu de parti régional, aurait-on pu éviter l'élection des conservateurs? Ou bien l'important c'est la couleur du parti, comme sous le régime religieux des années '50?

13 octobre 2008

Dernière semaine au Niger

Dans 7 jours je serai à Montréal. J’aurai fini mes bagages, le fret aérien, le ménage de la maison, les tris, les ventes, les dons, les au revoirs, les ménages de la paperasse. Je serai embarquée avec ma Chipounette dans un avion, en laissant son papa sur le tarmac. A cette heure-ci, je serai probablement dans un hôtel au milieu de nulle part à deux pas de l’aéroport de Casablanca, à essayer de faire évacuer le plus d’énergie possible de ma puce de deux ans et demi et des poussières.

Vous m’excuserez donc de ne pas être très assidue dans les prochains jours. Je vais publier un billet sur la pauvreté dans le cadre du Blog Action Day le 15 octobre (mercredi, mon dernier jour de boulot…). Puis, je crois qu’on se retrouvera quand j’aurai atterri de l’autre côté de ce capharnaüm. Il y a même un tas d’emplois auxquels je n’aurai pas le temps d’appliquer, faute de temps.

Je vous demande la permission de continuer à publier sur des sujets nigériens pendant quelques temps. J’ai quelques billets en banque que je n’ai pas eu le temps de saisir et qui dorment dans mes cahiers. Je vous parlerai aussi de ma réinstallation au bercail. Et quand j’aurai épuisé tout cela, je verrai bien ce que deviendra ce blog. Je ne sais pas encore. Mais je crois bien qu’il survivra à mon retour, parce qu’écrire est un besoin et que cela n’a pas de lien direct avec ma localisation géographique.

A bientôt !

Sara au Niger qui devra se trouver un autre surnom sous peu

11 octobre 2008

Un nouveau coloc!





Apparemment, la nounou et la bonne (qui n’est plus là depuis près d’un an) connaissaient son existence, mais elles se sont bien gardées de m'en parler. Elles ne pensaient pas en fait que ça pourrait m'intéresser de savoir qu'un caméléon avait élu domicile dans la haie. Je l'ai aperçu sur le sol, mais le temps d'appeler la Chipounette et de récupérer l'appareil, il avait déjà grimpé dans le citronnier.

J’ai donc essayé de prendre quelques photos, mais je n’ai pas de bon zoom sur mon appareil, alors j’approchais l’appareil de la bête et je faisais le cadrage et la mise au point sans savoir ce qui se trouvait dans le viseur. Il y a quelques bons résultats quand même.

Il n'était pas content l'ami d'avoir un public aussi enthousiaste et envahissant.

10 octobre 2008

Wow! Check la bibite!

C'est probablement dans la même famille que les phasmes et les mantes religieuses. La Chipounette a trouvé ça à son goût:

- Maman, moi le peut le p'end?

09 octobre 2008

les frasques de la mamoiselle




C'est un peu une longue histoire, mais disons que j'ai eu à payer le renouvellement du passeport d'une collègue.

08 octobre 2008

Politique

La campagne électorale américaine, vue d’ici, même en ne suivant que le site de Radio-Tralala, est tellement plus intéressante que la campagne canadienne.

Peut-être parce que j’ai déjà voté et qu’il me semblait clair que mes choix étaient limités, pour ne pas dire inexistants. Harper me donne la nausée, mais ma circonscription d’attache est bleu foncé. J’ai fait ce que je croyais possible pour lui mettre des bâtons dans les roues. What is a girl gonna do? En dehors de ça, c’est beige.

La campagne américaine mérite quant à elle d’être suivie de proche. Il y a du suspense, des implications planétaires, des rebondissements. Tout le monde a une opinion et croise les doigts pour que les démocrates réussissent à faire sortir leur vote. Tout le monde voudrait bien avoir le droit de vote dans ces élections qui influenceront toute la situation géopolitique de la planète.

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Psssit: Est-ce que vous croyez que M. Harper regrette d'avoir lancé les élections maintenant? Que toute la situation économique lui nuira le 14 octobre? I wish.

07 octobre 2008

Le lait et la pluie

Nous achetons toujours notre lait à un jeune qui vient de la brousse sur son vélo pour faire ses livraisons. Il est assez imprévisible, ne venant jamais au même jour et n'amenant jamais les mêmes quantités. Mais son lait, une fois convenablement bouilli, est tellement meilleur que le lait UHT en provenance de la France, qu'on accepte sans ciller ses livraisons erratiques. On réussit quand même à avoir en moyenne 3 à 4 litres de lait frais par semaine. On en perd parfois, surtout quand on tarde à le faire bouillir, mais à 400 francs le litre, on est loin du drame.

Ce lait que je fais bouillir confirme lui aussi que nous avons une bonne saison des pluies. Pendant la saison sèche, le lait est clair, presque bleuté. Depuis quelques mois, il est bien gras. La couche de crème qui se forme dans la marmite, puis dans les bouteilles, nous parle de pâturages bien verts, de belles vaches grasses avec une bosse bien dodue entre les omoplates.

06 octobre 2008

Palu

Trois ans et demi en milieu tropical. Rien.

Il fallait bien que j'attrape un palu deux semaines avant de partir. Remarquez, mieux vaut ici à Niamey qu'une fois rentrée à Montréal, où les médecins paniquent à la seule mention du mot "malaria".

Je me suis soignée vite parce que, vraiment, je n'ai pas le temps d'être malade.

Ceci dit c'est très étrange le palu (c'est un petit palu, à preuve, j’ai pu vous ecrire tout cela avant d’aller m’effondrer adans mon lit). Je sais que c'est différent pour chacun, mais dans mon humble cas, ça donne des douleurs très diffuses dans les veines et une intolérance aux contacts. Des étourdissements et la nausée.

Je ne sais pas si c’est à cause du palu ou des médicaments que j’ai pris pour l’abattre – ils contiennent quand même des dérivés de quinine – mais j’ai eu du mal à m’endormir et fait des rêves pour le moins étranges quand j’y arrivais.

J’ai eu la chance de faire un « petit » palu pour deux raisons, dues exclusivement à la vigilance de mon chéri. Il a d’abord voulu que je reprenne des prophylactiques au moment même où les plasmodiums envahissaient mon sang. Il ne voulait pas que je tombe malade à un moment aussi inopportun. Puis, en me voyant le corps chaud et l’énergie à zéro deux soirs de suite, il m’a demandé ce que j’attendais pour aller faire une goutte épaisse.

Je n’ai donc pas eu à vivre toutes les horreurs décrites par Ryszard Kapuscinski, même si j’ai pu voir en quoi mon état pouvait y mener, en l’absence de traitement. J’ai aussi compris pourquoi ceux qui en ont l’habitude le sentent venir. Ca ne ressemble en rien à une grippe, ne serait-ce que parce que le système respiratoire est bien le seul qui reste entièrement fonctionnel.

02 octobre 2008

Saturée

... de travailler sur le même texte, de revenir toujours en arrière et d'avoir l'impression de prêcher dans le désert.

01 octobre 2008

J'ai de la chance

Deux ans que je n'ai pas vraiment mis les pieds dans ma zone géographique d'origine, deux ans que je blogue régulièrement, mais que je ne donne pas plus de nouvelles qu'avant par courriel, deux ans que j'ai des nouvelles de mon monde de façon sporadique et souvent par personne interposée (merci mamaman).

Mais le jour où j'ai eu besoin de tout ce monde pour revenir, le jour où j'ai demandé aux gens de m'aider pour trouver un appart, une garderie, une job, une vie en somme, j'ai eu une réponse que je n'attendais pas. Des courriels de partout, des appuis, des sites, des offres. On m'a trouvé un appart, on m'a trouvé 15 places de garderies et on m'a trouvé une job pour atterrir (je cherche encore quelque chose, mais je ne suis plus autant dans le vague!).

Un gros merci à tous ceux qui m'ont aidée, que j'aie accepté vos offres où pas, que j'aie répondu ou pas en détail à vos courriels. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me touche de vous savoir là.