La pauvreté ne se calcule pas qu’au revenu annuel d’un individu ou au PIB d’un pays. La vraie pauvreté est d’abord et avant tout un manque d’opportunités. Les gens qui sont dans la pauvreté extrême, où que ce soit dans le monde, n’ont pas la possibilité de faire des choix. Les causes sont multiples. Je n’ai pas la prétention de les connaître toutes, mais il y en quelques-unes qui me viennent à l’esprit.
La nécessité de survivre au quotidien ne permet pas d’investir dans un futur, aussi proche soit-il. L’absence d’éducation, et son pendant l’analphabétisme, limite l’accès au monde extérieur, rend difficile, voir impossible, la connaissance et l’exercice de ses droits fondamentaux.
La dépendance à une agriculture de subsistance ne permet aux agriculteurs de planifier leur année et les oblige à ‘décapitaliser’ leur économie (un gros mot pour dire vendre tout ce qu’ils ont) quand les récoltes sont mauvaises – sécheresses, attaque de criquets, inondations et autres événements climatiques amplifiés par le réchauffement de la planète.
La vraie pauvreté, celle qui colle à la peau, celle qu’il est si difficile de combattre, ne peut pas se résoudre en distribuant les billets verts. Quand j’entends qu’on pourrait nourrir la planète avec le budget militaire des Etats-Unis, j’ai envie de hurler. Car l’argent parachuté est aussi une cause du problème. Il crée une dépendance envers l’extérieur. Les vraies solutions à la pauvreté ne se trouvent pas dans les actions d’urgence ou de ‘bonne volonté’.
C’est vrai qu’il faut de l’argent pour appuyer les populations les plus démunies de la planète, mais il faut s’en servir en ayant en tête que l’objectif final de toute intervention est de devenir inutile dans un avenir plus ou moins proche. L’aide au développement qui a le plus de chance d’améliorer les chances de chacun n’est pas nécessairement celle qui est la plus populaire. Les résultats qui brillent et qui font des bonnes photos ne sont pas toujours ceux qui ont le plus d’impact à long terme, même s’ils sont ceux qui ramassent le plus d’argent. Faire pleurer les gens dans leurs salons, c’est facile un peu comme solution.
Selon moi, il y a deux choses importantes – et j’avoue prêcher pour ma paroisse, en partie. L’éducation et l’environnement. Donner des opportunités aux individus et conserver celles qui existent pour les populations.
Tout se discute, et je ne suis pas toujours bonne avec les argumentations houleuses. Mais je suis convaincue que ma réponse est là.
Oh! Comme je suis d'accord avec toi.
RépondreEffacermais vous-mГЄmes, vous essayiez de faire ainsi ? achat cialis cialis
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