31 décembre 2013

Décembre en BD

Comme on peut le voir, décembre a été le mois des bandes dessinées. Je suis en vacances, mais je ne lis pas tant que ça, pour diverse raisons. Par contre, je suis en train de préparer plein de messages sur ce blog pour janvier 2014, dont un récapitulatif de mes lectures de 2013, bien sûr. À suivre.

Livres

Gitans, Tsiganes, Roms.. idées reçues sur le monde du Voyage - Marc Bordigoni
Jirô Taniguchi, l'homme qui dessine: Entretiens - Benoît Peeters
Le trône de fer - George R.R. Martin

BD

Nouilles Tchajang - Chi Kyu-Sok et Byun Ki-Hyun, d'après Ahn Do-Hyun
Ardalén, vent de mémoire - Miguelanxo Prado
Ange ou Démon? - Turner, Mastraumauro, Gunnell
Les gouttes de Dieu, 5 à 8 - Tadashi Agi et Shu Okimoto
Opus 1 - Satoshi Kon
Vil et misérable - Samuel Cantin
Un zoo l'hiver - Jirô Taniguchi, je l'avais déjà lu, mais je ne m'en rappelais pas quand je l'ai pris.
L'orme du Caucase - Jirô Taniguchi, d'après Ryuichiro Ustumi
Les années douces, tome 1 - Jirô Taniguchi, d'après Hiromi Kawakami
Gen d'Hiroshima - Keiji Nakazawa
Tale of Sand - Ramón K. Pérez, d'après le scénario perdu de Jim  Henson et Jerry Juhl

10 décembre 2013

Des bisous de précision

MissM est encore à l'âge où les bisous de papa et maman ont un vrai pouvoir magique pour guérir les bobos de tous genres. Par contre, attention! Pour être vraiment efficace, le bisou magique doit être apposé exactement à l'endroit où ça fait mal. Pas question de donner un vague bisous dans la région approximative du choc. Il faut trouver le cm carré précis où ça fait mal.

Ça donne parfois des situations un peu irréalistes où l'enfant hurle de douleur : «Nooooooon, pas là, iciiiiiii!» Et à la seconde où tu as donné le bisous au lieu précis de l'impact, elle arrête de pleurer et repart jouer, en nous gratifiant parfois d'un vague «Merci».

06 décembre 2013

Le meilleur souvenir

Dans une traditionnelle partie de je te mange le nombril et les joues, MissA est vraiment rentrée dans le jeu et a fini par lancer, de tout son cœur:

- Non! Mange pas mon nombril! C'est le meilleur souvenir que j'ai de ma maman!

03 décembre 2013

Perdre l'odorat

C'est toujours désagréable d'avoir le nez tellement enchifrené qu'on en perd l'odorat. Cette semaine, mon cas est particulièrement intense. J'ai enfilé un sinusite par dessus tous les autres bobos que je collectionnais depuis le début de l'automne et mes neurones de l'odorat n'ont pas résisté à cette dernière attaque.

Or, qui dit pas d'odorat, dit à peu près pas de goût. Au moment où j'essaie de renouveler mon bagage de recettes, ce n'est définitivement pas gagnant. Remarquez, si les filles vident leurs assiette, et même en redemandent, je peux en conclure que c'est bon. Mais c'est quand même frustrant.

À l'approche du temps des fêtes, qui tourne principalement autour de la nourriture, j'espère que ça ne va pas durer. En attendant, j'explore les textures. Et le poulet de ce soir, que mon Chéri a apprécié dès son entrée dans l'appartement, ne goûtait rien, mais était vraiment tendre! On le garde.

02 décembre 2013

Besoin de nouveau dans la cuisine

Quand vous avez l'impression de tourner en rond dans votre livre de recettes, vous faites quoi? Vous cherchez où pour trouver de l'inspiration? Vous testez des recettes au hasard? Qu'est-ce qui détermine qu'un plat va revenir sur la table?

Et ceux qui ont une mijoteuse, vous faites comment pour que ce soit aussi bon que pratique?


01 décembre 2013

Novembre en petites cases

Ce mois-ci, aucun roman ne m'a accroché. Mais j'ai lu des livres qui m'ont appris des choses très variées. Et puis, après avoir lu un livre complet sur le fonctionnement des mangas, sans surprises, j'en ai emprunté tout plein et je les ai lu différemment. Intéressant.

Livre

Manga: Histoire et univers de la bande dessinée japonaise - Jean-Marie Bouissou
La procrastination, l'art de reporter au lendemain - John Perry, c'est tout moi...
La maison de l'architecte - Gennaro Postiglione, dir.
Tolkien en 3 minutes - Gary Raymond

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban - J.K. Rowling, avec MissA, qui adore que je lui fasse la lecture, même si elle sait parfaitement lire elle-même. Il y a ses livres, puis il y a nos livres.

Bande dessinée

Ainsi se tut Zarathoustra - Nicolas Wild
Motel Galactic 3 - Francis Desharnais et Pierre Bouchard
Aya, conseillère culinaire 1 et 2 - Aouchi Akio et Ishikawa Saburô
La liste des choses qui existent - Cathon et Iris
Le Quartier de lumière - Inio Asano
Les gouttes de Dieu, 1, 2 et 3 - Tadashi Agi et Shu Okimoto
Chicou Chicou - Fern, Claude, Ella, Juan et Frédé
L'enfant qui rêvait des étoiles - Alléno, Mantoux et Rabaté
Aujourd'hui n'existe pas - Ancco
Neige rouge - Susumu Katsumata

Livre-disque

Le Cid - Corneille
La joueuse de go - Shan Sa

19 novembre 2013

Cough cough cough

J'ai hérité de mamaman une certaine propension à tousser beaucoup plus que la moyenne lorsque j’attrape un rhume. Et quand je dis plus que la moyenne, je parle de deux à trois semaines de toux chronique pour chaque petit virus que mes filles et mon Chéri passent en 3 jours. Les quelques années de cigarettes que j'ai infligées à mon corps ont surement aggravé mon cas (et celui de ma mère).

Cet automne, j'ai fait un rhume par mois. Ce qui m'a laissé à peine une semaine sans toux entre chaque épisode. Je dois avoir de meilleurs abdos qu'en septembre, mais j'en ai plus que marre. Je prends mes précaution pourtant, mais je dois être particulièrement fragile cette année. Grrr. En espérant qu'après celui-ci, qui est encore plus long et pénible que les autres, j'ai une pause jusqu'en janvier. Sinon j'hiberne!


02 novembre 2013

Octobre en lectures

J'ai lu plus qu'il n'y paraît, mais de gros livres que je n'ai pas encore terminés. Je dors plus aussi - sans qu'il n'y ait de lien entre les deux affirmations, mais ça fait du bien!

Livre

New York: Chronique d'une ville sauvage - Jerome Charyn
Architecte en 30 secondes - Edward Denison, intéressant, mais mauvaise utilisation des images
Le songe d'une nuit d'été/Midsummer Night's Dream - Shakespeare, édition bilingue, lue bilingue aussi. L'anglais du 16ième, en poème, c'est pas facile.

Bande dessinée

Loin des yeux... - Luke Pearson
Parfois les ennuis mettent un chapeau - José Parrondo
Last Man 2 - Balak, Sanlaville, Vivès
Glimt - Rikke Bakman

Livre disques

Étude en rouge - Arthur Conan Doyle
Le Comte de Monte-Cristo - Alexandre Dumas
Le rouge et le noir - Stendhal, abandonné. Même si on me le raconte, je trouve ça d'un ennui mortel. Et s'endormir au volant, ça faut pas faire.

16 octobre 2013

Shutdown et droits humains

Dans le cadre du Blog Action Day ( #BAD13 ), voir aussi 2010, 2009, 2008 et 2007. 2011, j'ai oublié, 2012 je n'y ai même pas pensé. Cette année, même si je suis loin d'être une experte, j'ai eu envie d'y participer. Le thème est Droits humains. Les sujets étaient infinis, j'en ai pris un qui me sidère : le Shutdown américain. Je ne suis pas sûre de comprendre parfaitement la situation, mais ce que j'en comprends me laisse pantoise. J'aurais pu choisir les femmes dans de trop nombreux pays, les amérindiens ici même ou le travail des enfants. Mais j'avais quelque chose à dire sur ce sujet-là cette semaine, parce que j'ai vu à New York une pauvreté qui ne ressemble ni à celle d'ici, ni à celle de l'Afrique. L’extrême pauvreté des gens qui ont deux emplois et pas de sortie de secours, dans un pays riche.  Et soyez assurés que les femmes, les enfants, les plus pauvres et les plus fragiles sont ceux qui subissent les premiers les conséquences de cette situation.

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On parle à la fois peu et beaucoup du Shutdown de l'État américain en ce moment. L'idée même du Shutdown a un aspect inconcevable pour moi : parce que les politiciens ne se sont pas entendus sur les dépenses à venir de l'État, l'ensemble des services non essentiels du pays sont arrêtés. Cela a un impact, entre autres, sur tous les programmes d'aide aux plus démunis : aides scolaires, banques alimentaires et cie. Près d'un million de personnes n'ont pas le droit d'aller travailler, n'auront pas de salaire - et sans garantie de paiement des arriérés quand la signature aura lieu - parce que le budget annuel des États-Unis n'est pas signé. Les étudiants ne reçoivent pas leurs prêts, certains traitements médicaux ne sont plus disponibles et toutes les institutions publiques sont fermées - musées et parcs nationaux, fonctionnaires dans la plupart des ministères. Si la situation perdure, les impacts pourraient être plus importants.

Déjà, c'est incroyable, et le filet social déjà chancelant des Américains vient de s'amincir. Ces mises à pieds temporaires vont sûrement mettre de nombreuses familles sur la paille, obliger l'endettement. Quant aux personnes qui dépendent déjà des programmes d'aide, leur faible équilibre va s'effondrer.

Tout cela a lieu parce que les Républicains ne veulent pas financer la mise en place de l'«Affordable Care Act», plus connu sous le nom d'Obamacare. C'est difficile vu d'ici d'imaginer que dans un pays comme les États-Unis, pays qui se veut l'exemple à suivre en termes de démocratie, il n'y ait pas d'assurance santé publique. Pour avoir accès à des soins de santé sans les payer au prix coûtant, l'Américain doit payer une assurance privée. Et les assurances privées sont ce qu'elles sont: elles n'assurent pas tout le monde au même prix. S'il y a des «conditions pré-existantes», elles vous refusent ou vous demandent des sommes sidérantes par mois (2000$ par mois, pour donner une échelle). Votre enfant naît avec un souffle au cœur? Inassurable. Il se casse une jambe par la suite? 6000$. Il a un accident de voiture et doit passer deux semaines aux soins intensifs? Vendez votre maison. Vous faites une dépression? Fin des assurances. Vous faites plus que le salaire minimum, mais vous n'arrivez pas à réunir assez d'argent pour payer des assurances? Alors vous aurez à vous endetter la prochaine fois que votre plus jeune aura une infection pulmonaire. Etc.

L'Obamacare vise à assurer à coûts raisonnables tous ces gens qui ne peuvent l'être. Les Républicains contrôlent la chambre et refusent de payer. Les Démocrates contrôlent le sénat et refusent un budget qui ne contient pas le financement de la mise en place du programme - programme adopté à la fois par la chambre et par le sénat en 2010 et qui a donc force de loi.

La crise est loin d'être finie, les services du fédéral vont aller en diminuant, les dettes des employés en congé forcé vont augmenter, et le plafond de la dette (une autre histoire qui bloque régulièrement entre les Démocrates et ces Républicains qui sont tirés vers la droite par leur aile extrémiste du Tea Party) est pour jeudi. Si je comprends bien, si le plafond de la dette n'est pas relevé, encore plus de choses seront immobilisées aux États-Unis.

Et tout ça pour ne pas donner à ceux qui en ont besoin un accès à des soins de santé abordables.

Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. 
Article 25
  1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.


10 octobre 2013

New York: l'architecture

Oui, New York, c'est surtout les buildings, les gratte-ciel, la ville, le cœur de la ville. New York est le seul endroit où j'ai fait descendre mes lunettes sur mon nez plus souvent que je ne les y ai remontées. L'architecture de New York m'a laissés avec beaucoup de questions. J'aurais bien aimé pouvoir les poser à Marcel. 

En regardant le soleil se coucher sur Manhattan, on s'est demandé combien ça prendrait de place si tous les gens sur l'île, un mardi matin ordinaire où les tours sont remplies de travailleurs, se tenaient côte en côte en ayant seulement un mètre carré à leur disposition. Est-ce que tous ces gens empilés les uns sur les autres prendraient plus de place que l'île elle-même?

Ici, on s'est demandé pourquoi ils avaient laissé un espace entre les deux buildings. Les fenêtres de l'ancien donnent-elles sur le mur aveugle en face? Les laveurs de vitres qu'on voit sur la photo doivent-ils aussi laver les fenêtres entre les deux blocs? (Si elles ne sont pas lavées, c'est la même chose que de les condamner à la longue, non? En plus déprimant.)

Un paysage très urbain. Plusieurs des photos prises ici l'ont été le long de la High Line. À visiter. On a commencé par le sud pour finir au nord, ça adonnait mieux avec notre journée. Mais pour le moment le nord de ce parc aérien donne dans un chantier et un quartier très ordinaire, alors qu'au sud c'est le Chelsea Market. Avec des enfants, on ferait le contraire je crois.

Comme l'a si bien dit Julie, tant qu'à avoir un contre-jour de rue, autant que celle-ci soit traversée par un cycliste.

À gauche, le Frank Gehry.

Pourquoi y a-t-il encore des tours d'eau à New York? Pour avoir un minimum de pression dans les étages du haut? Mais alors, l'eau doit être toujours chaude en été?

Les Brownstone de Brooklyn, telles que vues dans tellement de films, avec leurs escaliers de pierre. Mais les enfants étaient à l'école.

On n'a pas su ce que c'était, ni pourquoi les premiers étages étaient sans fenêtres.

Le One World Trade Center.

Un bloc dont j'aimais bien l’asymétrie des fenêtres. Je n'ai pas réussi à me faire une image des divisions à l'intérieur. Des appartements? Sûrement. De luxe.

La division intérieure de ces énormes cages à poules nous a aussi intriguées. Comment se rend la lumière dans les pièces du centre?

Ici, la question était plus de savoir comment éviter le regard de la foule qui se balade sur la High Line.

La Trump Tower, d'un drôle d'angle.

Une fin de semaine à New York, ce n'est pas suffisant. J'y retournerai, c'est évident.

08 octobre 2013

New York: Des îles

New York, c'est aussi 2 îles et un bout de continent, c'est l'Est Side River et l'Hudson River, c'est beaucoup de ponts et des points de vue magnifiques d'une île à l'autre. Il y a beaucoup plus de ponts qu'à Montréal, mais comme il y a aussi beaucoup plus de monde, ça doit bloquer de façon similaire. Par contre, le New-yorkais a 1000 km de métro à sa disposition et semble favoriser les transports en commun aux automobiles privées, qui circulent surtout sur les autoroutes payantes qui sillonnent la ville. Vu comment ça klaxonne, l'automobiliste de New York n'est pas content, et sa santé mentale se porterait mieux dans les métros et autobus. 

Mais revenons-en aux îles. 

Le pont de Manhattan, vu de l'entrée de Dumbo.

Le pont de Manhattan en premier plan, celui de Brooklyn derrière, vu du Brooklyn Bridge Park. Le vrai vrai premier plan, c'est Julie.

Une installation du festival des art de Dumbo, avec vue sur Manhattan.

Le Brooklyn Bridge, vu du parc, à côté d'anciens entrepôts évidés. C'est surprenant le nombre d'espaces vacants, surtout à Brooklyn.

Manhattan, vu de Brooklyn. J'aime les gens sur cette photo. Il y a ceux qui circulent chez eux, en vélo, au téléphone, les touristes qui regardent la ville et les touristes qui se prennent en photo. Tous y sont. Y compris celle qui prend la photo.

La statue de la liberté, au loin.

D'un peu plus proche, prise du Staten Island Ferry. Un bon tuyau pour s'asseoir une heure en regardant défiler la ville.

En CityBike, qui sont des Bixi bleus en fait, sur le Brooklyn Bridge. Je crois que c'est la meilleure façon de le traverser. Et la vue en vaut vraiment la peine. 

Manhattan, toujours de Brooklyn. On a beaucoup aimé Brooklyn.

 Même chose, mais au coucher du soleil. Mon ciel est sorti un peu plus clair qu'il ne l'était.

Les buildings s'en viennent, ne vous inquiétez pas. 

06 octobre 2013

New York: Milieu de vie

Deux jours de filles à New York. Julie et moi (la même Julie avec laquelle je faisais le projet de 52 semaines à 2) avions essayé d'aller à New York au printemps, mais les obstacles s'étaient multipliés. Alors nous avions fixé une date dès le mois de juin et nous l'avions bloquée dans nos agendas: dernière fin de semaine de septembre. Nous n'avons pas vraiment eu le temps de préparer ce voyage, sinon pour louer un appartement au fond de Brooklyn, avec stationnement, à deux pas du métro. On a marché des kilomètres et des kilomètres (une vingtaine la première journée, incluant quelques étapes en CitiBike, beaucoup moins la deuxième). On a pris beaucoup de photos.

Alors je vous offre trois petits reportages photos, plus autour de thèmes que de nos trajets. Aujourd'hui je vous parle de New York comme milieu de vie. Les détails qui ne sont pas architecturaux, pas touristiques, qui sont juste des fenêtres dans le quotidien des New-yorkais.

Les jeux de dames dans Fort Green Park, dans Brooklyn. Il était un peu trop tôt pour les joueurs par contre. 

Le CityBike, un excellent moyen de transport pour accélérer les déplacements tout en voyant du paysage. Le trafic à Manhattan est tellement dense que ça ne va pas très vite (un euphémisme) et le déplacement en vélo sur les grandes avenues n'est pas trop épeurant. C'est sûr qu'au milieu de deux lignes de taxis jaunes devant Penn Station sur la septième, ça avait des airs de jeux vidéo, mais au ralenti et très brièvement.
L'autre moyen de transport envisageable à New York, le métro, dont les stations aériennes sont beaucoup plus accueillantes que les souterraines - les plafonds y sont très très bas. (Oui, c'est Julie, pré-café je crois.)

Dans Dumbo, la nouvelle Mecque du design à Brooklyn, situé entre les ponts de Brooklyn et de Manhattan, il y avait une festival des arts - incluant beaucoup d'arts de rue. Dont des Bruno Blanchet oranges avec des balounes qui faisaient des steppettes dans la rue.

Au même festival, il y avait des performances nocturnes, ici une projection sur les piliers du pont de Brooklyn.

Et ici de l'authentique rock de garage.

Les rues tranquilles de Brooklyn Heights, un coup de foudre, plein de parcs, très verts, à échelle très humaine. Où il faut probablement être millionnaire pour payer le loyer...

Sauf peut-être ces vieilles gens qui y habitent depuis toujours et sont probablement propriétaires depuis l'époque où c'était encore faisable. Elle distribuait des biscuits aux chiens qui passaient, elle nous a orientées vers l'église du quartier et était fort sympathique. En plus d'être superbe, la photo ne lui rend pas justice.

Devant la dite église, qui accueillait une garderie, un stationnement de trottinettes et de vélos. Un espace ouvert à tous vents, mais où rien n'était barré. Oui, oui, à New York.

L'intérieur d'une église, pas la même, celle-là était catholique et à Manhattan. On a constaté, en ignares que nous étions, que les églises protestantes n'ont pas ça, des lampions. C'est catholique comme concept apparemment. 

En marchant le long de la High Line, dans Chelsea, ces moutons ont attiré le regard de Julie. Nous sommes descendues les voir. Une installation temporaire.

Et les plaques en braille, dans le métro.

La suite plus tard cette semaine.

03 octobre 2013

La rentrée

En automne, la lecture se déplace de la chaise à l'ombre au divan, mais la petite couverte, ça attendra novembre. J'ai rajouté un catégorie pour les guides de voyage. Parce que les guides de voyage, on les lit rarement d'un couvert à l'autre. Je vous reviens avec les photos sous peu. Disons, dès que j'ai arrêté de tousser? D'ici deux ou trois semaines? Grrrrr. Je déteste tousser.

Dernière chose, je vais me mettre à inclure des livres-disques, une nouvelle lubie en allant travailler. Techniquement, je ne les ai pas lu, mais je ne les lirai plus non plus, puisqu'on me les a lus...

Livres

New York balafres - Maud Tabachnik (pas un nom de famille pour le Québec) et Jeanne Socquet
New York - Constanza Poli
Geek, la revanche - Nicolas Beaujouan
Les pieds dans la boue - Annie Proulx - nouvelles, dont celle dont à été tiré le film Brokeback Mountain
Tous mes amis sont des super héros - Andrew Kaufman
New York: Intinéraires - Miles Hyman et Vincent Rea
Harry Potter et la chambre des secrets - J.K. Rowlins, avec MissA

Parcourus

New York - Guide Évasion, mais laissé à la maison.
NYC le guide - Lonely Planet, parce quand vient le temps de voyager, les guides LP sont LA référence.

BD

Last Man 1 - Balak, Sanlaville, Vivès, un manga français qui a du potentiel.
Boumeries volume 2 - Boum, j'ai vraiment ri, au point que les filles viennent voir ce qu'il y avait de drôle.

Abandonné

L'éternel - Joann Sfar, après 220 pages, mais je n'étais juste pas intriguée par la suite.


20 septembre 2013

iTunes U

Il y a une section sur iTunes qui ne contient que des cours. La plupart sont des cours universitaires (d'où le U d'iTunes U), mais pas tous. Tout le monde peut y trouver son compte. J'ai découvert ça cet été, et j'ai depuis suivi des cours sur l'histoire de l'architecture de l'Université d'Ohio, des conférences de Yale sur le journalisme scientifique et l'agriculture durable et des présentations de TED (voir ted.com) réunies autour de plusieurs thèmes, dont l'urbanisme. Entre autres.

Ma curiosité est sans fin et choisir les cours que je veux écouter, c'est comme faire des choix dans un magasin de bonbons. Difficile. La qualité est variable, que ce soit celle des enregistrements ou celle des profs, ou encore le niveau du cours que je croyais plus avancé ou au contraire plus accessible. Il y a des cours que j'ai abandonnés et d'autres que j'ai suivis comme d'autres suivent des télé-séries.

Certains cours ne nécessitent pas vraiment qu'on les regarde. On peut se contenter de les écouter en faisant autre chose. Faire le ménage est soudainement beaucoup plus intéressant. Quant aux cours qui nécessitent un support visuel, ils s'accompagnent très bien du tricot. Toute la famille aura des chaussettes cet hiver!

Ah oui, forcément, je lis moins. On ne peut pas tout faire.

10 septembre 2013

Septembre

La rentrée, quand même, c'est toujours une course sans fin.

On s'adapte au nouvel horaire de mon Chéri - dont c'est la dernière année, yeah! On recommence les devoirs, les cours de natation, les cours de karaté. La grasse matinée (oui, oui, 8h peut compter comme une grasse matinée) n'est plus une option. Le soleil se lève plus tard, se couche plus tôt - déjà. On arrivera au bout de septembre contents d'y avoir survécu et sur la lancée de l'automne.

On mange des pommes fraîchement cueillies et on savoure. On constate aussi que ça manque de chandail de laine dans les garde-robes et que les filles ont pris au moins 5 cm chaque pendant l'été...

01 septembre 2013

C'est le temps des vacances...

En raboutant congés ordinaires, vacances et reprises d'heures supplémentaires, je n'ai pratiquement pas travaillé au mois d'août. Et sur ce presque mois de congé, j'ai passé 10 jours à Cap-Pelé où je ne vais pas trop sur Internet. Pour plusieurs raisons, entre autres parce que je suis sur l'ordi de ma mère et que j'essaie de me faire discrète, parce que Cap-Pelé n'est pas fait pour se brancher, parce qu'il n'y pas de connexion sans fil, mais aussi, soyons franche, parce que j'ai oublié les deux tiers de mes mots de passe. Alors j'ai lu beaucoup, et de façon très éclectique.


Livres

Père poules prodigieux enfants, pas vraiment! - Pascal Lachapelle et Matthieu Turgeon
L'oeil du loup - Danniel Pennac et Jacques Ferrandez
Gestion stratégique des connaissances - dir. par Lucie Rivard et Marie-Christine Roy (Ça m'a pris 2 ans, et c'est loin d'être enlevant, mais j'ai fini par finir et il y a quand même plusieurs aspects utiles pour mon boulot...)
Journal d'un écrivain en pyjama - Dany Laferrière
The psychology of everyday things - Donald A. Norman
Life after life - Kate Atkinson. Quel livre, passionnant et intelligent.
Harry Potter à l'école des Sorcier - J.K. Rowlins, avec MissA

BD

Dans la forêt - Lionel Richerland
M - Jon J. Muth, adapté du film de Fritz Lang
Chroniques birmanes - Guy Delisle, pour la 10ième fois, au moins.
Marcinelle 1956 - Sergio Salma
Notes 7: Formicapunk - Boulet


Abandonné

Joseph sous la pluie - Mano Solo

21 août 2013

Récurrence

Notre génération est, je crois, celle de la mobilité - ou du moins la première à s'y définir. La plupart des gens changent fréquemment d'emploi, par choix ou par obligation. Cette permission pour la mobilité est pleine d'opportunités, mais elle est aussi un grand champ de questions.

Ça fait environ deux ans et demi que j'ai le même emploi, 3 ans si l'on compte les six mois que j'ai faits avant mon congé de maternité. C'est le plus long emploi que j'aie eu. La dernière fois que j'ai fait quelque chose aussi longtemps, j'étais aux études. J'en suis donc encore une fois à me demander ce que je vais faire quand je serai grande. Avoir un conjoint qui a trouvé sa passion et qui déborde de projets est aussi un incitatif à se remettre en questions. 

Je suis silencieuse par les temps qui courent parce que je réfléchis. Je ne le fais pas toujours de façon très efficace, car le quotidien a son propre bruit. Mais je ne vous ai pas oubliés. Seulement, je ne peux pas réfléchir à tout en même temps et l'écriture, par définition, utilise des cellules grises. 

Si vous avez des suggestions, des pistes, d'autres questions, des commentaires, pour le blog ou pour ce que je serai quand je serai grande, je suis preneuse. 

03 août 2013

L'art presque perdu de ne rien faire

par Dany Laferrière

J'ai fini de le lire en juillet, mais mon Chéri me l'avait offert à Noël. Ce n'est pas parce que le livre n'est pas bon, loin de là. C'est parce que c'est un livre qui se savoure tranquillement. J'aurais pu le lire d'un couvert à l'autre en quelques jours, peut-être même quelques heures, mais je ne l'aurais pas apprécié autant. Chaque petite tranche, histoire, réflexion, se tient seule, mais se lit aussi avec ses voisines. Comme la mangue qui le coiffe. J'ai vraiment adoré.

C'est J. la prochaine sur la liste pour l'emprunter.


01 août 2013

Les vacances vont finir par arriver hein?

En fait, au moment de la publication de ce billet, je serai déjà en vacances. Mais comme je prends note des livres que je lis au fur et à mesure, l'impression actuelle est définitivement que le temps s'est englué dans la mélasse froide avant d'arriver enfin à la pause estivale.

Livres

David Starr, Justicier de l'espace - Isaac Asimov, 6 petits romans en fait, dans un recueil.
L'art presque perdu de ne rien faire - Dany Laferrière - j'y reviendrai.
Le mystérieux cercle Bénédict - Trenton Lee Stewart, la chute est délicieuse
Les ombres grandissent au crépuscule - Henning Menkel. Un livre classé pour enfants, mais je pense que ça se discute.

BD

La voiture d'Intisar- Pedro Riera et Nacho Casanova, sur la vie des femmes au Yémen, à lire.
Frères d'ombre - Sébastien Vassant et Jérôme Piot, excellent aussi.

25 juillet 2013

Les zucchinis

J'ai deux histoires de zucchinis pour vous aujourd'hui. La première est plus ancienne. Si ça se trouve, je l'ai déjà racontée sur ce blog, mais j'ai un peu la flemme de chercher ce soir. Déjà, j'écris, c'est une nette amélioration!

Alors MissA, 4 ans? 5 ans? et Mamaman (je n'y étais pas). Mamaman fait découvrir les zucchinis crus dans la trempette à MissA, qui trouve ça franchement bon.

- Grand-Maman, je veux encore un nucchini.
- Un quoi?
- Un nucchini.
- On dit un zucchuni ma chérie.
- Ah bon?

La MissA croyait qu'il y avait une liaison à faire. Preuve par l'exemple que l'apprentissage de la lecture et de l’écriture passe aussi par la parole.

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Autre enfant, autre zucchini. Ce soir, on mangeait, entre autres, des zucchinis sur le BBQ - un franc succès pour les trois quarts de la famille. Mais MissM est dans une période où la nouveauté n'est pas exactement sa tasse de thé. On constate des améliorations, mais c'est pas encore ça.

- MissM, mange.
- Non, mais c'est pas bon.
- C'est malhonnête ton truc, tu n'y as même pas goûté.
- Mais non, mais Maman, ça bouze troooooop!

Alors, qu'on se le dise, le zucchini, même grillé sur le BQQ, n'est pas assez immobile pour la MissM.


05 juillet 2013

C'est l'été

Les cours qui m'ont été les plus utiles dans la vie, ce sont mes cours de sauvetage et premiers soins. Sérieusement.

Il a plu, en juin.

J'ai lu beaucoup de BD et des romans qui ne me demandaient pas trop d'implication. Dont un que j'ai déjà lu oohh... trop de fois? Il y a des "comfort books" comme il y a de la "comfort food". Pour le reste du blog, je crois que j'ai dû entrer en hibernation sans m'en rendre compte.

Livres

Téméraire 7: Le trésor des Incas - Naomi Novik
Les chroniques de Spiderwick 5 - Toni di Terlizzi et Holly Black, avec MissA, ça a quand même pris 2 mois et demi lire le tout!
Time enough for love - Robert Heinlein, une relecture en fait.


BD

L'orage - Carlospop et Moutch
The Underwater Welder - Jeff Lemire
La muse récursive - David Turgeon
Le livre des nuages - Fabienne Loodts, d'après le roman de Chloe Ajidjis
L'enfance d'Alan - Emmanuel Guibert, d'après les souvenirs d'Alan Ingram Cope
La famille - Bastien Vivès
Enemigo - Jirô Taniguchi et M.A.T.
La dernière femme - Charles Masson

02 juin 2013

Mai - fait ce qu'il te plaît

Un livre de plus de 700 pages, ça diminue quand même significativement la moyenne au bâton. Les cours sur l'histoire de l'architecture aussi. Mais bon je lis, je lis. Je ne peux pas dormir sans avoir lu. même si parfois ce ne sont que quelques lignes que je n'ai pas compris et sur lesquelles je ferme le livre en me disant que je devrais dormir plus.

Livre

Intimidation à mon école - Nadia Gagnier
Les maîtres de pierres - Isabelle Berrubey
Téméraire 6: Langues de serpents - Naomi Novik
Les chroniques de Spiderwick 3 et 4 - Toni di Terlizzi et Holly Black, avec MissA

BD

Nous n'irons pas voir Auschwitz - Jérémie Dres
Le journal de Frankie Pratt - Caroline Preston
Peste blanche - Jean-Marc Pontier
Le jeu vidéo -Bastien Vivès
Pizza Roadtrip - Cha et ElDiablo

15 mai 2013

Fille ou garçon?

- MissM, toi t'es une fille ou un garçon?
- Une fille, maman!
- Pourquoi?
- Ze suis une fille.

- Et Philippe, c'est une fille ou un garçon?
- Un garçon!
- Pourquoi?
- Ben pass que, c'est pas une fille!

Voilà, les choses sont claires. Messieurs vous êtes des garçons tout simplement parce que vous n'êtes pas des filles.

03 mai 2013

Et en avril?

Je rajoute ce mois-ci certains livres que j'ai lus avec MissA. Ceux qui nous prennent plusieurs jours à lire. MissA n'a plus vraiment besoin qu'on lui lise une histoire le soir. Souvent je l’interromps dans sa lecture pour lui lire son histoire. C'est un peu un non sens, mais ça me permet de garder cette tradition encore quelques temps et de lire avec elle des histoires beaucoup plus complexes dont je profite moi aussi. C'est vraiment un plaisir pour moi de lire l'histoire le soir quand la phase des répétitions interminables achève. Avec MissM on commence aussi à explorer une certaine complexité, on sort des livres de carton. Mais pas encore pour mettre ici tous les livres qu'on feuillette ensemble.

Livres

Les effacés, opération 1 - Bertrand Puard
Les effacés, opération 2 - Bertrand Puard
L'invention d'Hugo Cabret - Brian Selznick, avec MissA
La fin des punks à Helsinki - Jaroslav Rudis
Les débutantes - J. Courthey Sullivan
Les Chroniques de Spiderwick 1 et 2 - Tony Di Terlizzi et Holly Black, avec MissA


BD

La tendresse du crocodile et l'ivresse du poulpe - Fred Bernard. Un délice.
Le silence de nos amis - Nate POwell, Mark Long et Jim Demonakos

Abandon

Konoshiko - une BD par Luc Giard et Jean-Marie Apostolidès
Il y a eu d'autres bandes dessinées abandonnées, mais celle-là a été plus longue à laisser. 

25 avril 2013

Élagage

Je me suis mise à oublier des choses: des rendez-vous pour la coop, des entraînements pour MissA, des projets au travail, des projets à moi. La constatation est claire: il faut que j'élague, mon cerveau ne suit plus.

Certaines chose s'étant enlevées d'elles-mêmes, je ne vais pas essayer de les réanimer. Je parle ici de mes projets de photos hebdomadaires entre autres. Les faire seule n'est pas à moitié aussi intéressant ou facile qu'en le faisant avec une amie comme l'an dernier. Les cours de natation sont terminés et j'ai bien fait de ne pas réinscrire les filles cette session-ci. Je n'aurais peut-être pas dû réinscrire MissA au karaté non plus, mais c'est fait alors on va y aller.

Mes attentes sont peut-être trop exigeantes pour une seule et même personne - je perds patience envers moi-même, et envers les filles aussi. Je vais revoir tout ça. Je vous reviens bientôt, plus concentrée, plus énergique.

Des photos bientôt, parce que j'en ai en banque et tant qu'à les avoir prises, je vais vous les montrer. Mais même les mettre sur l'ordinateur, c'est parfois dur de m'en rappeler.

09 avril 2013

À la sucrerie

Quelqu'un que je connais par mon travail m'a invitée plusieurs fois à lui rendre visite pendant le temps des sucres. Il a une sucrerie - pas une cabane à sucre touristique avec des grandes tables et des orgies de nourriture plus ou moins bonne (moins que plus, à mon avis). Une production "privée", où il entaille ses arbres et fait sa transformation avec une équipe que je qualifierais de réduite. C'est assez relax tout ça, et ça me plaît bien plus que le système touristique. Il y a bien une raison pour laquelle je ne m'étais jamais rendue dans une cabane avec la smalah.

Mais bon, l'île d'Orléans quand même, c'est loin. Mais les filles ont grandi et les déplacements que je fais pour le travail ont rendu la distance acceptable. Vendredi saint, on a donc embarqué les filles, les habits de neige et les crêpes dans la voiture vers l'île. On a eu droit à une explication personnalisée de la sucrerie moderne - saviez-vous que pour économiser de l'énergie, les producteurs utilisent maintenant l'osmose pour diminuer la quantité d'eau dans l'eau d'érable? Ça m'est apparu brillant, ça diminue de 75% la quantité d'eau dans la sève et donc de mazout ou de bois pour la faire évaporer et obtenir le fameux sirop et ses dérivés.

Tout le monde a adoré et MissA a décrété le lendemain matin que «L.G., il est cool». En fouillant un peu la déclaration, j'ai appris que l'accès probablement très peu limité à la tire d'érable pendant que papa et maman étaient partis faire un tour de raquettes et sa formation d'encanneuse de sirop lui ont mérité le titre. Je sens que le printemps prochain, il va y avoir de la pression pour recommencer l'expédition.

Petit reportage photo:

La tubulure, c'est moins classique, mais ça va plus vite que le cheval et ça garde l'eau d'érable plus saine (moins de bactéries et de saletés) que les classiques seaux. Il y avait tout de même quelques seaux et on a pu boire de l'eau à même l'arbre. Quand même, il ne faut pas perdre les avantages non plus. D'ailleurs les trous sont beaucoup plus petits avec ça qu'avec les seaux, donc moins de dommages aux arbres.


La bouilloire, avec un passage en escalier avant d'arriver à la dernière évaporation:

La préparation pour la tire avant le départ des parents:

MissM dans la salle de la bouilloire, elle commençait à être fatiguée quand même:

Le cannage avec L. :

MissA a fini par avoir le tour, elle a surtout vraiment aimé la vraie responsabilité de canner du vrai sirop:

Et voilà, je n'ai pas pris de photo de la transformation. Un oubli. Mais c'était bon, promis!

06 avril 2013

Cannage de sirop

13/52 Canner du sirop

Le cannage du sirop - et ses outils surtout. Parce que raconter un objet - ici la canne de sirop - c'est aussi raconter sa fabrication. Reportage plus complet sur cette expédition du vendredi de Pâques à venir.

04 avril 2013

Maintenant vous me c'antez la c'anson!

12/52 Trois ans

MissM - tu as eu trois ans la semaine dernière. Tu es loin d'être la petite fille timide que tu étais il y a quelques temps seulement. Tu prends de l'assurance avec chaque jour qui passe. Tu vas de plus en plus vers les autres. Tu ne te laisses pas faire par ta soeur. Même si elle est toujours ton idole, tu le lui dis bien quand ça ne fait pas ton affaire. Tu l'imites aussi sans arrêts, et pas toujours dans ses meilleurs comportements.

Tu es définitivement dans une phase où tu essaies de trouver les limites de tes parents: où sont-elles, sont-elles les mêmes d'une journée à l'autre, d'un parent à l'autre, d'une enfant à l'autre. Notre patience est mise à dure épreuve, mais on va finir par y arriver. Parce que ta soeur est tellement grande et autonome, il m'arrive d'oublier que tu n'as que trois ans après tout et que pour obtenir des résultats, ça te prend une supervision beaucoup plus rapprochée. Pour le ménage entre autres. On va travailler là-dessus, promis.

Tu es propre depuis quelques mois, au grand bonheur de ta mère qui en a enfin fini avec les couches! Tu as toujours le même ami à la garderie, A, et tu t'entends comme larrons en foire avec J, la petite soeur de l'ami T.

Tu parles, tu parles, tu parles. Des grandes phrases qui zozottent un peu. Tu as des choses à raconter et tu ne laisses plus MissA prendre tout le plancher. Ça donne parfois une cacophonie spectaculaire. Tu n'es toujours pas une bonne fourchette et le repas se transforme parfois en combat. Je ne compte plus le nombre de fois où tu t'es couchée le ventre presque vide parce que tu refuses de même goûter le repas. Le coucher aussi est un long combat qui s'éternise. Le parc a été une solution pendant longtemps, mais disons qu'il ne t'impressionne plus tellement et que ce n'est pas ce vague obstacle qui va t'empêcher de sortir de ta chambre pour avoir 2 minutes de plus.

Tu es adorable, câline et si tu n'es plus mon bébédou, tu es devenue une petite fille adorable et affectueuse. Tu as des yeux immenses et expressifs, un excellent sens de l'humour et un sens de la répartie surprenant pour une trois-ans. Tu chantes toujours aussi juste et tu le fais sans arrêt.

Bonne fête mon Bébdou, ma MissM qui fait tout "comme une grande".

03 avril 2013

Tattly sur les filles

11/52 Tattly sur les filles

Une photo qui se qualifie à la fois pour la photo des filles et celle de l'objet. Je sais, je suis super en retard. Mais on va y arriver.

Vous ne connaissez pas Tattly? Vous aimez les tatoos temporaires? Ou pas remarquez. Allez de ce pas sur Tattly.com - c'est de SwissMiss, une fois de plus. Elle s'est associée à de nombreux designers pour faire des tatoos temporaires qui ont de la classe, de l'humour, de goût. On aime ça ici, même que je vais devoir refaire mon stock sous peu.


01 avril 2013

Ce que j'ai lu en mars


La liste est moins longue que d'habitude, mais j'ai de nombreux livres en cours que je lis très lentement - certains même depuis plus d'un an. Et je devrais ajouté quelques BD que je n'ai pas finies, mais j'ai oublié de prendre titres et auteurs en note avant de les ramener à la bibliothèque.

Livres

Amos Daragon : Le masque de l'éther - Bryan Perro
Amos Daragon : La fin des dieux - Bryan Perro  - le dernier de la série, il n'était pas trop tôt.
Design? - Frédérick Metz

Bandes dessinées

La théorie de la contorsion - Margaux Motin
Quoi! - Collectif de l'Association
3 grammes - Jisue Shin
Le monsieur aux couleurs - Roberto La Forgia
La traversée du Louvres - David Prud'homme
Arnold et Rose - Gabrielle Piquet

Abandonné

Oui, mais quelle est la question? - Bernard Pivot

31 mars 2013

de retour après...

... les poux.

10 mars 2013

Les dernières chaussettes

10/52 Les dernières chaussettes


Des chaussettes tricotées par Grand-Mère. Probablement les dernières, parce que je crois être la dernière à qui elle en a fait et qu'elles ont près de 20 ans déjà. Elles ne sont pas faites en fil de fer, je les ai seulement épargnées longtemps. C'est aussi sur ce lot de chaussettes, dont la plupart ont disparu, que j'ai appris comment repriser de la laine. Je les porte maintenant peut-être une fois par an, ou même moins. Mais là, elles viennent de percer. Je vais les remettre dans le tiroir et ne plus y toucher.

J'en ai fait le tour quand même cette semaine, en tricoteuse que je suis devenue. J'aime bien le motif du tricot. Et j'utilise sensiblement le même modèle que ma mère-grand.

05 mars 2013

Pour les épices

9/52 Épices


Une partie de la solution que j'ai trouvée pour les épices. Quand nous sommes arrivés ici, la seule place pour les épices était dans une boîte en-dessous d'un comptoir. Alors évidemment, j'utilisais toujours les même 3 ou 4 pots et le reste prenait la poussière. J'ai fini par trouvé cette solution très Ikea, en fixant une plaque de métal au mur et en utilisant des pots aimantés. Très dur à prendre en photo, parce que vu la disposition des fenêtres, c'est toujours à contre-jour.


03 mars 2013

Pots de fleurs

8/52 Pots de fleur


Des pots de fleurs sont restés sur le balcon. Et la lumière était facile. Alors j'en ai fait mon objet de la semaine. On peut vouloir vendre (ou acheter) des pots vides, non? En tout cas, ceux-là ont été achetés. Mais pas sur le net. Quelqu'un connait un vrai centre jardin sur l'île?