31 juillet 2009

Déformations maternelles

À l'étage où je travaille, il y a quelqu'un qui marche sérieusement du talon. Chaque fois que je l'entends passer, j'ai envie de lui servir la phrase que je sers 100 fois par jour à ma Chipounette ces temps-ci: "Arrête de peser trois tonnes, ya des voisins en bas!"

Quand quelqu'un demande quelque chose, peu importe quoi et peu importe à qui, sans dire s'il-vous-plaît, je dois me retenir à 5 mains pour ne pas demander: "Il manque pas un mot?".

J'ai envie d'envoyer tout le monde au resto se laver les mains avant de manger.

J'ai la tentation de distribuer des kleenex à tout ceux qui reniflent dans le métro: "Veux-tu ben te moucher!"

À la dame qui pique une interminable conversation au préposé aux renseignements du métro, tout à fait en dehors du sujet principal: "Madame, vous amusez le temps-là, on n'a pas que ça à faire, attendre!"

Je pense que c'est une cause désespérée. Je suis une maman pour le reste de mes jours et je comprends de mieux en mieux la mienne. Ce qui veut évidemment dire que je vais tomber sur les nerfs de ma progéniture en temps voulu.

Ben oui, les mères sont toutes pareilles. Pfffff.

30 juillet 2009

Comment on fait?

Comment on fait pour passer d'une bonne idée à un résultat final?

Comment on fait pour trouver le temps, la discipline (surtout ça) et la motivation pour concrétiser une idée?

27 juillet 2009

10 000 Pourquoi

La Chipounette questionne son environnement de façon systématique. Elle met très bien en application la maxime qu'un professeur de Guelph avait sur sa porte : "Ask why untill you understand".

Mais le feu roulant de pourquoi est parfois difficile pour la patience des parents. La plupart du temps, je réponds, parfois de façon détaillée, souvent de façon sommaire. De toutes les façons, un autre pourquoi suit toujours.

J'essaie de ne pas répondre plusieurs fois à la même question et de la renvoyer à la réponse qu'elle a déjà eu. Tant qu'à user de toute ma patience, j'aimerais bien qu'elle se rappelle quelques fois des réponses. Non mais!

Ces jours-ci, une fois la Miss couchée, mon chéri et moi sommes souvent très silencieux.

26 juillet 2009

J'ai eu envie

d'arrêter de prendre des photos cette semaine. Mais j'ai pris celle-là et j'ai continué. Du coup, je trouve que c'est ma plus réussie cette semaine.

24 juillet 2009

Parlons-en

Vivre au Niger pendant trois ans m'a fait prendre conscience de l'impact du climat sur la production alimentaire. Pas que je ne le savais pas, mais je ne me posais pas quotidiennement la question.

C'est depuis le printemps que je fais cette constatation. Au Niger, au moment des cultures, tout le monde sait à peu près où en sont le mil et le sorgho, si l'épiaison a commencé, quand arrivent les fleurs, si les grains sont mûrs, combien il manque de pluies avant la récolte. Au centre-ville de la capitale, les récoltes sont le principal sujet de conversation, tout le monde regarde la météo pour savoir si le pays va manger.

À Montréal, je n'arrive pas à savoir où en sont les cultures, si les céréales, les fruits, les légumes poussent bien. Parfois, au marché Jean-Talon, je réussis à avoir cette discussion avec un producteur, mais seulement quand il n'y a pas foule.

La seule raison pour laquelle on entend parler de la température ces temps-ci, c'est pour se plaindre de la pluie qui ne finit pas, de l'été que l'on n'a pas, des vacances pluvieuses. Mais on ne s'inquiète pas à savoir si c'est une bonne saison de croissance, pourtant, celle-ci n'est pas tellement plus longue que celle du Niger.

En passant, cette année, en Afrique de l'Ouest, les pluies sont très mauvaises - elles sont rares, espacées, insuffisantes. On s'inquiète sérieusement pour les récoltes.

23 juillet 2009

troisième semaine de juillet

La photo de la semaine dernière. Un oubli, encore. Désolée, je suis un peu distraite par les temps qui courent. Je pense que je vais aller faire une sieste.

Vous vous êtes trompés de numéro

Si on met un 418 au lieu du 514 avant mon numéro de téléphone, ça tombe sur un département quelconque du CHUL - je ne vous dirai pas lequel, mais le résultat est quand même drôle sur Google.

J'ai donc enfin compris ce matin, après 3 faux numéros, quels sont tous ces appels manqués que je ne reconnais pas. C'est un peu désagréable quand même, parce que ce sont souvent des appels interurbains qui aboutissent sur mon cellulaire. Mais bon, je sais quoi leur répondre dorénavant.

20 juillet 2009

Mon nouveau sac photo

Je n'aime pas les sacs photos qui ont l'air de sacs photos. Qui crient au passant: "Regardez! Je contiens du matériel photographique de valeur!"

Mais mon appareil à quand même une certaine valeur et je voudrais bien le protéger des chocs. Je suis donc retournée chez le fournisseur officiel des junkies de la photo à Montréal et j'ai trouvé ce que je cherchais:
Un sac photo qui n'a pas trop l'air d'un sac photo, qui peut contenir aussi mes trucs de filles et de maman (petits jouets, mouchoirs, porte-feuilles, collations, cartes d'affaires et autres trucs machins qui trainent toujours au fond d'un sac) et qui est joli. De plus, la pochette verte sert à protéger l'appareil et peut être transférée dans n'importe quel autre sac.

Et un bonus: il est fait de bouteilles de plastique recyclées. Si c'est pas beau ça.

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Il n'est pas si rose, j'ai du mal avec les couleurs sur cette photo.

19 juillet 2009

Retour en ville

J'ai toujours envie de ces chaises quand je pars du chalet, même si là-bas, je ne m'assoie jamais dedans. J'ai pris une photo semblable il y a deux ans pour souligner mon départ. Nostalgie? Elles ont l'air un peu abandonnées quand prises en photo.

Le retour en ville est toujours un peu dur. J'étais contente de rentrer et de retrouver mon chéri, mais la côte est vraiment un petit paradis qu'il est difficile de laisser derrière. C'est encore plus vrai quand on a une enfant qui joue dans le sable et dans les herbes folles.

15 juillet 2009

Et maintenant?

Ça dit quoi?

J'ai remis un gris au lieu du noir et j'ai changé la bannière. Elle est plus minimaliste, ce qui est mieux pour une bannière je crois.

14 juillet 2009

hum...

Je vais devoir faire quelque chose avec cette bannière. Je ne sais pas exactement c'est quoi, mais il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.

La typo? les couleurs? le contraste trop important avec la couleur du blog?

13 juillet 2009

irrégularités

J'ai un peu oublié de mettre la photo de la semaine ces derniers temps.

Voici le coucher de soleil sur le chalet de mamaman.

Upgrade

Quand je vais être riche, ou juste dans quelques années quand le temps viendra de racheter un ordinateur, je vais acheter un ordinateur avec un écran tactile. Parce que depuis quelques temps, j'ai souvent la tentation de toucher à mon écran pour faire certaines choses, pour en accélérer d'autres.

Et non, je n'ai pas de iQuelquechose.

Et ce n'est pas pour demain, on va finir de payer celui-ci avant de penser au prochain.

12 juillet 2009

Avec vue sur la mer

Avant de tomber malade, M. avait travaillé sur les plans d'une maison à Cap-Pelé. La maison était encore au stade d'élaboration et d'adaptation aux besoins de ses habitants lorsqu'il est mort. C'est son frère qui a terminé le travail. Quand on les connait, on voit la main de chacun dans le bâtiment. Le résultat est impressionnant.

Je ne l'avais pas vu, je n'était pas revenue sur la côte depuis sa construction. J'ai dû aller sauver ma semaine de travail là-bas hier (ce sont des amis de la famille qui l'ont fait construire) et j'en ai profité pour amener mon appareil et prendre quelques photos.

Ce sont dans ses angles-là que je reconnais le plus sa signature:



Les petits pots de fleurs ne faisaient sûrement pas partie des plans, mais ils sont exactement à leur place.

11 juillet 2009

Des cartes

Depuis mon retour en Amérique du Nord, je travaille sur des projets de promotion des transports alternatifs (transports en commun, covoiturage, vélo, marche) en faisant l'analyse statistique de sondages pour différentes entreprises.

Afin de bien comprendre mes dossiers, je dois savoir où sont situées les entreprises pour lesquelles je travaille (indirectement). Ce n'est peut-être pas nécessaire, mais ça rend les choses beaucoup plus concrètes pour moi et ça me permet d'interpréter les résultats et de comprendre la réalité derrière tous les petits chiffres. De faire la différence entre les différents dossiers aussi.

Alors je me balade sur deux programmes de géolocalisation disponibles sur internet et je mets des petits points.

Et ma fascination pour les cartes trouve ça extraordinaire. Même si les cartes informatiques n'ont pas le charme des cartes papier.

10 juillet 2009

La fille de la ville

Hier soir, le vent dans les fenêtres du chalet faisait des bruits sourds, variables, qui s'arrêtaient et reprenaient.

Mon cerveau de fille de ville vivant dans des appartements plus ou moins bien isolés les a interprétés comme des voix pendant au moins une heure avant que je ne réalise ma méprise.

Habitude?

09 juillet 2009

Surprise!

Il y a des voisins, au chalet de ma mère (photos à venir, vous me direz vous-même si ce sont des chalets ou pas), qui ont des réseaux sans fil non protégés.

Ils sont faibles, ça coupe tout le temps et je ne vais pas trop faire la parasite, mais quand même, c'est très pratique! C'est meeerveilleux la technologie de nos jours.

07 juillet 2009

Avertissement

Demain, je pars avec la Chipounette. Sans mon chéri, à mon grand malheur, mais surtout au sien.

Bref, ne comptez pas trop sur moi pour écrire dans les jours qui viennent. Je vais travailler pendant que ma fille joue dans le sable avec sa Grand-Maman. Quand je vais avoir fini de travailler, je vais sûrement en avoir marre de l'ordi et avoir envie d'aller jouer dans le sable moi aussi. En plus la connexion là-bas est lente, pour rester polie.

Je vais continuer à prendre des photos tous les jours, mais je ne crois pas non plus être très assidue sur les mises à jours.

J'ai un plan pour le Musée Goguen de l'art brut...

04 juillet 2009

Mystère

Jeudi, en moins de 30 secondes, il m'est arrivé ça:


Un peu embêtant quand on est déjà en retard pour la garderie, qu'on n'a qu'un seul moyen de transport et que l'orage s'annonce (mais celui-là, il a fait comme tous les orages de la semaine, il s'est annoncé sans jamais arriver, ne vous fiez pas aux orages cette saison, ils ne tiennent pas leurs promesses).

Bref, la situation nécessitant intervention, je suis allée chez un réparateur de vélo qui m'a changé ma chambre à air en deux temps, trois mouvements.

Depuis, mon frein grince de façon tout à fait désagréable. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi.

02 juillet 2009

Bixi

83/365 Bixi

Pour sortir de la foule mardi, j'ai pris un Bixi. Plus cher que le métro, mais moins dense et moins chaud. J'avais déjà eu mon bain de foule, je n'avais pas envie d'en faire plus.

Alors le Bixi, c'est comment?

-C'est pratique, mais seulement sans enfants.

- 5$ pour une journée, ça peut aller, mais c'est quand même cher. Je n'ai pas envie de prendre un abonnement, je vais l'utiliser de façon trop ponctuelle, mais entre le Bixi et le métro, par une journée normale, le métro est beaucoup moins cher. Sauf si on a beaucoup de petits déplacements à faire.

- Mon plus gros problème: on pédale dans le beurre. La troisième vitesse, celle qui offre le plus de résistance, correspond à celle que j'utilise dans certaines montées. Alors sur le plat, ou pire encore en descente, j'ai vraiment l'impression de travailler pour rien. Quand on sait qu'après la première demi-heure, il y a des frais qui s'ajoutent, cette limitation indirecte à la vitesse de circulation est frustrante. Le Bixi est pensé pour des gens qui ne font pas beaucoup de vélo. Il y aurait avantage à y avoir une quatrième vitesse.

Foilà.

01 juillet 2009

Stevie Wonder au centre-ville

Je suis allée voir le show de Stevie Wonder hier au centre-ville. Enfin, voir le show, je n'irais pas jusque-là. Je me suis rendue au centre-ville avec l'intention de voir un show de Stevie Wonder hier. J'ai rencontré une foule. Et les vinyles dans le salon chez mes parents sonnent mieux que ce que j'y ai entendu.

J'ai vu des gros shows dans ma vie, bien remplis, compacts. J'ai vu beaucoup de shows extérieurs. Mais pour le gros show extérieur, j'ai l'habitude des plaines à Québec. De la place, dedans, dehors pour à peu près tout le monde. Une sono généralement correcte.

Mais un show avec 200 000 spectateurs au centre-ville de Montréal, ça donne une impression un peu claustrophobique, les murs sont trop proches, surtout sur Ste-Catherine où les kiosques publicitaires mangeaient la moitié de l'espace :



On s'est déplacé, j'ai fini par perdre (volontairement, en les avisant) les gens avec qui j'étais. Ce n'était juste pas possible de rester ensemble et puis j'avais envie d'essayer d'approcher. Je ne me souviens plus trop où j'ai fini (ceux qui connaissent mieux Montréal pourront peut-être me dire la rue), mais j'étais, je crois, encore loin de la scène. Et j'ai rencontré cela:


Une mer humaine, avec des gens qui essaient de s'approcher (dont moi, pendant un certain temps) et d'autres qui essaient de s'échapper (dont moi, une fois que j'ai pensé avoir pris les photos qui m'intéressaient). On n'entendait presque rien, on voyait encore moins. La foule était dense comme un métro de Tokyo. Je suis partie. je n'ai pas eu envie de ça, pas eu envie non plus du mouvement de foule qui allait forcément suivre, éventuellement.

Je suis partie déçue, mais apparemment, je n'ai pas manqué grand-chose selon Le Devoir. La Presse est plus gentille, mais c'est sûrement plus agréable quand on entend ce qui se passe sur scène et qu'on est dans les stands de presse. Pour le festivalier ordinaire qui ne pouvait pas arriver des heures d'avance, ça donnait surtout un bain de foule.

Conclusion: pour voir ses idoles en spectacle, il faut avoir les moyens (et le timing) pour acheter des billets en salle.

petit a: Avec une telle foule, c'est dur de faire de la photo. Toutes les photos que je vous montre ici ont été prises à bout de bras, pas de viseur, pas de cadrage, même pas de zoom.

petit b: Je m'en fous de Michael Jackson.