01 juillet 2009

Stevie Wonder au centre-ville

Je suis allée voir le show de Stevie Wonder hier au centre-ville. Enfin, voir le show, je n'irais pas jusque-là. Je me suis rendue au centre-ville avec l'intention de voir un show de Stevie Wonder hier. J'ai rencontré une foule. Et les vinyles dans le salon chez mes parents sonnent mieux que ce que j'y ai entendu.

J'ai vu des gros shows dans ma vie, bien remplis, compacts. J'ai vu beaucoup de shows extérieurs. Mais pour le gros show extérieur, j'ai l'habitude des plaines à Québec. De la place, dedans, dehors pour à peu près tout le monde. Une sono généralement correcte.

Mais un show avec 200 000 spectateurs au centre-ville de Montréal, ça donne une impression un peu claustrophobique, les murs sont trop proches, surtout sur Ste-Catherine où les kiosques publicitaires mangeaient la moitié de l'espace :



On s'est déplacé, j'ai fini par perdre (volontairement, en les avisant) les gens avec qui j'étais. Ce n'était juste pas possible de rester ensemble et puis j'avais envie d'essayer d'approcher. Je ne me souviens plus trop où j'ai fini (ceux qui connaissent mieux Montréal pourront peut-être me dire la rue), mais j'étais, je crois, encore loin de la scène. Et j'ai rencontré cela:


Une mer humaine, avec des gens qui essaient de s'approcher (dont moi, pendant un certain temps) et d'autres qui essaient de s'échapper (dont moi, une fois que j'ai pensé avoir pris les photos qui m'intéressaient). On n'entendait presque rien, on voyait encore moins. La foule était dense comme un métro de Tokyo. Je suis partie. je n'ai pas eu envie de ça, pas eu envie non plus du mouvement de foule qui allait forcément suivre, éventuellement.

Je suis partie déçue, mais apparemment, je n'ai pas manqué grand-chose selon Le Devoir. La Presse est plus gentille, mais c'est sûrement plus agréable quand on entend ce qui se passe sur scène et qu'on est dans les stands de presse. Pour le festivalier ordinaire qui ne pouvait pas arriver des heures d'avance, ça donnait surtout un bain de foule.

Conclusion: pour voir ses idoles en spectacle, il faut avoir les moyens (et le timing) pour acheter des billets en salle.

petit a: Avec une telle foule, c'est dur de faire de la photo. Toutes les photos que je vous montre ici ont été prises à bout de bras, pas de viseur, pas de cadrage, même pas de zoom.

petit b: Je m'en fous de Michael Jackson.

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