13 novembre 2008

Des trésors de patience

Il est de notoriété publique que ça prend de la patience pour avoir un enfant, à plus forte raison plusieurs, j’imagine. En général, du moins avec ma Chipounette de moi, la demande de patience est fort raisonnable et on arrive assez facilement au bout de la journée sans avoir perdu les nerfs, ou si peu.

Seulement, il y a des jours, comme aujourd’hui, 13 novembre 2008, où toutes les réserves de patience doivent être mobilisées, étirées, renouvelées et où l’enfant finit par se coucher de bonne heure parce que la maman n’en peut plus. Je ne sais pas si c’est parce que je suis particulièrement fatiguée, parce que ça fait un mois que je suis maman à la maison, parce que j’ai trop de choses à faire, parce que j’ai mal au dos, parce que j’ai 1000 soucis, parce que ça fait plusieurs semaines que la petite réclame d’aller à la garderie sans y avoir accès, parce qu’elle s’ennuie ou juste parce que ma Chipounette de moi avait décidé de me rendre la vie insupportable. Un savant mélange de tout ça, à n’en pas douter.

Disons que ça a commencé à m’épuiser quand j’ai découvert qu’elle profitait du fait que je lavais tous les plats de plastique de la maison qu’elle avait enduits d’agent de rinçage pour aller manger les tires Sainte-Catherine dans mon sac à dos dans le fond d’un garde-robe. Toujours, mais alors là TOUJOURS se méfier du silence, il apporte tout sauf la tranquillité. Un moulin à paroles (intelligibles ou non) qui se tait n’augure rien de bon.

De bêtises en caprices et de pagailles en crises, j’ai fini par prendre le parti de l’humour, parce que sinon c’est pas tôt qu’elle se couchait, c’est hyper tôt. De ne pas être seule avec elle à l’heure du souper a énormément contribué à rehausser mon moral. Ça, pis le fond de bouteille de rouge que j’ai partagé avec mamaman.

Il y a deux types de personnes que j’admire du fond de mon âme à la fin d’une telle journée : les parents seuls et ceux qui s’occupent des jeunes enfants pour gagner leur vie, profs et éducatrices de garderies en tout genre.

4 commentaires:

  1. Anonyme9:01 a.m.

    C'est parce que je partage la même admiration que toi pour les éducatrices que je viens de leur offrir une rose à chacune pour leurs anniversaires cette semaine.
    Bon courage !!

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  2. Anonyme3:16 p.m.

    nous, mères à la maison, depuis un mois, 1 ans ou 10, partageons tous la même exaspération passagère, j'imagine...
    il parait que les efforts que nous déployons pour ne pas les mettre au bac de recyclage nous sont rendus un jour. J'attends, j'attends...
    Elise

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  3. Anonyme5:35 a.m.

    oh yeah, vive les instits, nounous, gardes-d'enfants en tout genre... et parents isolés au premier chef. Combien de fois me suis-je dit que je comprenais (même si je n'excusais pas) que certaines mamans ou certains papas "baissent les bras" et laissent leurs mômes ficher le bouzin total... juste pour éviter de s'épuiser dans le conflit !

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  4. mmmhh, je suis sur que meme travailler dans une mairie bolivienne ne demande pas autant de patience.. et pourtant ca mange de tous les bords, mais pas juste des gateaux!
    courage sara et gros bisoux
    art

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