12 septembre 2007

On ne pourrait pas faire ça simple pour une fois ?

Comme par exemple : prendre un véhicule, partir à la bonne heure, prendre la bonne route, arriver à l’heure, faire le boulot, remercier, enchaîner avec le prochain rendez-vous et rentrer.

Il semblerait que c’est beaucoup demander. Que ça frôle même l’impossible, je ne pensais pas demander la lune, mais apparemment oui.

Ce matin, alors que nous avions réservé le véhicule, nous avons d’abord dû jouer au taxi pour la comptable et la mener dans un bureau où elle devait déposer un chèque. On ne me donne pas vraiment le choix, donc j’embarque. Je constate une fois sur place que ce que j’appréhendais se concrétise : c’est long. On est loin des 10 minutes promises.

Pourquoi ? Parce que :

1. L’employée responsable n’est toujours pas arrivée (20 minutes).
2. Une fois la femme arrivée, on constate que le chèque de la comptable est incomplet, il manque une signature. Nous devons retourner au siège pour le compléter (10 minutes).
3. En revenant, la comptable a perdu sa place dans le rang (10 minutes, on est chanceux).
4. La procédure est assez longue, surtout que la responsable des paiements en profite pour acheter son poisson (20 minutes).

Pendant tout ce temps, moi, je joue au bagage dans le véhicule, stationné au soleil, bien sûr. C’est d’ailleurs là que j’ai rédigé ce billet, question de ne pas ‘sauter la barre fixe’, comme disait mon papa.

Retour au siège, on dépose la comptable, et on redémarre, enfin. Pourquoi n’a-t-elle pas pris sa moto ? ou un taxi ? Cela reste un mystère que je ne pourrai jamais complètement élucider.

Le reste s’est presque déroulé sans accrocs, si on ferme les yeux sur le fait que nous nous sommes (encore) trompé de chemin et que le message ne s’était pas vraiment rendu jusqu’au village où avait lieu notre deuxième rendez-vous. Mais ce ne sont là que de petits contretemps habituels…

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Le ramadan vient de commencer, nos prochaines aventures en brousse auront lieu après le carême, et probablement même après les récoltes.

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