24 septembre 2007

Improvisations culinaires

Quand on vit à l’étranger et qu’on a une envie de recette « comme à la maison », on doit souvent improviser avec les ingrédients disponibles. Parce que certains éléments classiques d’un côté de l’océan sont parfois une denrée rare (donc hors de prix) ou encore inexistante dans les épiceries locales. La cuisine est probablement l’expression culturelle la plus diversifiée. On découvre avec plaisir celle des autres, mais on aime aussi revenir à la nôtre une fois de temps en temps. Et puis, et c’est important pour la suite de l’histoire, la cuisine nigérienne est toujours basée sur une sauce qui prend beaucoup de temps à cuire.

Un exemple :

Crème 35% (ou même 10%) : hors de prix, l’équivalent de 10 dollars pour moins de 250 ml.

Parmesan : tout aussi hors de prix.

Donc pas de carbonara pour moi. J’ai essayé la béchamel aux oignons et jambon avec un peu d’emmental, pas mauvais, mais bon, ce n’est même pas un peu la recette originale.

J’ai eu plus de succès hier avec la recette de pâtes au thon de ma cousine Anne. 18 heures, encore rien sur le feu, c’est à mon tour de cuisiner et je n’ai pas du tout envie d’utiliser la carte « take out ». Je feuillette mon livre de recette, je tombe sur ce petit bijou de la rapidité, ça y est j’ai trouvé ma solution.

Ingrédients :
Oignons, ça va. Il nous en reste encore des quantités astronomiques de la récolte de l’an passé. Nous en sommes aux petits invendables, mais ils sont toujours bons et très forts.
Beurre, pas de problème.
Pot de bruschetta : on va y aller pour les tomates en boîte, avec un petit fond de sauce en pot pour épaissir et assaisonner un peu.
Thon à l’huile d’olive, hum…. Thon à l’eau, ça devrait faire l’affaire, on rajoutera de l’huile d’olive.
Sauce Worcestershire et Bovril au bœuf. C’est là qu’est l’os. On va donc remplacer ça par euh… de la sauce soya (pour le sel et la couleur - je sais, c’est un argument douteux) et de la moutarde forte (pour le goût prononcé).

Résultat : Délicieux, prêt en moins de temps qu’il n’en faut pour faire cuire les pâtes. Du coup, nous avons mangé plus tôt qu’à l’habitude et je vais pouvoir réitérer cette improvisation, elle a fait l’unanimité.

Merci Anne !

4 commentaires:

  1. Anonyme4:04 p.m.

    Pour remplacer le Bovril au boeuf, il y a les fameux cubes Maggi je crois que vous à Niamey. Je me trompe?

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  2. Anonyme11:04 p.m.

    une de tes congénères blogueuses et cordon bleu propose le remplacement suivant pour la sauce imprononçable et pourtant si populaire chez nous:

    1/2 c. à table de sauce soya
    1/2 c. à table de vinaigre
    1 goutte de sauce Tabasco
    Une pincée de cassonade
    Une pincée de poudre d'ail
    Une pincée de poudre d'oignon

    avec ta moutarde et ton soya, t'étais pas loin!

    Bons fourneaux,

    Gaëlle

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  3. Maman: Les cubes maggi sont au poulet ou au cari ou à l'ail, je n'en ai jamais vu au boeuf, enfin, pas à Niamey. Et je n'en avais pas sous la main à 18h le dimanche soir. Mais ça vaudrait la peine de fouiller un peu plus, c'est vrai.

    Gaëlle: Cette blogueuse, c'est qui? si elle a d'autres substitutions du genre, ça m'intéresse! Et puis j'ai besoin de nouvelles recettes, j'ai l'impression de tourner en rond.

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  4. Anonyme10:16 a.m.

    La voici:

    lesgourmandisesdisa.blogspot.com/

    Ses pingouins amuse-gueule sont pas mal spectaculaires...

    G.

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