04 juin 2012

Geek

Avant, dans une vie pré-coopération internationale, pré-maman, pré-trentaine, pré-responsabilités, pré-beaucoup de choses finalement, avant, donc, j'avais un certain nombre de geeks dans mon entourage. On ne les appelait pas des geeks d'ailleurs, c'était plutôt des cracks en informatique. J'ai appris beaucoup de choses en les côtoyant. Ce qui me fait parfois paraître moi-même comme une as de l'informatique auprès de populations moins averties.

Mais je sais, moi, que je ne sais pas grand chose au fond. Quand je me retrouve avec un ordi qui roule au ralenti, un programme qui ne fait plus son boulot et un fureteur qui plante systématiquement, je m'ennuie de ces amis qui pouvaient presque lire les codes binaires. Je m'en ennuie pour d'autres raisons aussi, mais cette semaine, en essayant de nettoyer mon ordi, j'ai pensé à eux. Et tout particulièrement à M., qui était non seulement le plus crack de tous, mais aussi le plus patient pour mes questions naïves et pour sauver ma maîtrise de mon disque dur victime d'un de mes premiers auto-sabotages. Les geeks ont rarement sa patience quand vient le temps d'expliquer le fonctionnement de la machine à un néophyte. Il gagnait sûrement sur le long terme, car on ne revenait pas le voir deux fois pour le même problème simple. Pas qu'il n'ait jamais manqué de "boulot", je crois qu'il est même venu travailler sur la machine de ma mère une fois.

Ce soir, en partant à la redécouverte des "outils système" et en faisant de mon mieux pour comprendre ce que je fais à l'aide de vagues souvenirs et l'ami google, j'ai la nostalgie des soirées de jeu-même-pas-en-ligne et des discussions sur les mérites des cartes vidéos sur fond de films Monthy Python.

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