31 juillet 2008

Les lézards

On a des lézards dans notre cours, comme il y a des écureuils au parc Lafontaine. L’un ne va pas sans l’autre.

Depuis quelques semaines, il y en a deux, un mâle et une femelle, qui ont pris l’habitude de rentrer dans mon salon par la fente sous la porte.

Je ne parle pas des geckos qui élisent domicile dans toutes les demeures africaines, marchant sur les murs et gobant des moustiques. Ceux-là sont quatre ou cinq et font partie des meubles.

Non, je parle de gros margouillats gris, noir et orange qui peuplent ma terrasse. Ils sont plutôt moches, préhistoriques et leurs griffes sont assez conséquentes. Ils ont tendance à grimper sur les murs de crépis et dans les moustiquaires, mais ne peuvent pas tenir sur le plafond. Il y en a souvent qui se perdent dans la maison et qui paniquent en essayant d’en sortir.

Mais ces deux-là restent très zen, même quand ils se font poursuivre par un monstre de deux ans et demi (Maman, Maman! La le léza’d dans le salon!) et ressortent toujours par la même route.



Ce qui me fait dire que mon salon et ma cuisine font partie de leur territoire. Je ne sais toujours ce qui peut bien les y intéresser.

7 commentaires:

  1. Anonyme9:11 a.m.

    Ces lézards là... est-ce qu'ils tranportent des saletés de maladies?

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  2. Hum, oui. Sûrement. Les reptiles tendent à transporter la salmonelose et autres bibites du genre. Mais je n'ai jamais trouvé d'excréments dans ma maison, personne ne réussit à toucher à ces bêtes (sauf les chats et je n'en ai pas) et il y a belle lurette que ma fille ne se promenne plus à quatre pattes. Je ne crois donc pas que ce soit un problème dont il faut tenir compte.

    En plus, ils ne sont jamais dans la maison très longtemps. La Chipounette les a à l'oeuil.

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  3. Anonyme11:59 p.m.

    dans la campagne de Simon il y a des vipères qui s'installent au soleil dans l'entrée du garage. Pourquoi là? Peut-être qu'elles se sentent en sécurité puisqu'à deux pas de là (je devrais dire à deux glissements) il y a leur planque. En revenant d'une balade à vélo j'en ai apperçu une qui s'est vite éclipsée à mon arrivée. Était-ce la mère? la tante? le père? En tous cas elle m'est apparue plus longue que celle de la veille. Ce qui m'a fait penser aux petits mulots qui vivaient il n'y a pas si longtemps sous un caisson à proximité de là. Ils n'y sont plus: le garde manger aurait-il été complètement vidé...Je crois que les couleuvres me feront toujours sursauter...cette étrange ondulation sans le moindre son ...brrrrrr
    joceline

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  4. Anonyme8:07 a.m.

    Ici il y a un renard qui rôde. Il cherche les petits mulots. Il est inquiétant parce qu'il est proche des chalets. Il a l'air d'avoir eu la vie dure : rusé et pelé, il ne se presse pas de s'enfuir quand il nous sent. Je n'ai jamais vu de couleuvre. Il n'y en pas beaucoup par ici on dirait... à moins que mes yeux ne les détectent pas. Mais il y a des oiseaux : des colibris, des parulines, des hirondelles, des jaseurs des cèdres, des hérons, des mouettes, des eiders, des corneilles, des moqueurs-chats, alouette! C'est grâce aux arbres de Marcel qui poussent, qui poussent. Et vous auriez dû voir les lupins cette année. Les petits oiseaux se perchent maintenant sur leurs tiges séchées et s'y balancent au vent. C'est très beau avec la mer en arrière-plan. J'ai hâte de voir la Chipounette courir dans les foins et attraper les méduses dans l'eau. Cette année, la mer est une soupe de méduses. On dit que c'est le réchauffement climatique. Explication facile? En tous les cas, les années se suivent et ne se ressemblent pas.

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  5. Dites donc les filles, il y en a des bibittes dans vos cours.

    Quoique les vipères, ça m'étonnerqis beaucoup, ce sont des serpents hyper venimeux qu'on ne retrouve que plus au sud. Trop froid au Québec pour ces petites bêtes.

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  6. Anonyme11:01 a.m.

    couleuvre...je croyais que vipère était un nom de famille

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  7. Anonyme3:40 p.m.

    Eh! oui, il y en a des bibittes. Qui a dit que la diversité se perdait? Et tu ne nous as pas parlé des centaines de chauve-souris qui dorment dans les arbres de ta cour la tête en bas.

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