La plupart des développements technologiques se font dans les pays du Nord et ne prennent pas en considération les spécificités africaines dans leur élaboration. Trop petit marché. Et pourtant, il y a un certain potentiel de développement…
L’exemple classique, ce sont les médicaments : conserver entre 15 et 30°C. Hum, il fait 45° et dans mon frigo (j’ai quand même la chance d’en avoir un), il doit faire autour de 5°, non? J’opte pour la solution frigo, mais la plupart des gens doivent opter pour les médicaments thermo-instables qui ont perdu de l’efficacité. Ça inclut aussi les médicaments contre le paludisme. Vous avez déjà attrapé un palu à -20° vous?
Ce que je ne savais pas, c’est que cette règle s’applique aussi aux piles. Aux piles rechargeables. En fait, elles perdent énormément de potentiel lorsqu’exposées à des températures excessives. Quand on lit ça en étant plus au nord, on pense très excessif et on se contente de ne pas les laisser sur le ‘dash’ au mois de juillet et on s’en sort plutôt bien. Mais en fait, les mois d’avril et mai au Niger, dans mon salon, sont clairement excessifs. Bon, pour l’être humain, on le savait déjà. Mais pour mes piles rechargeables, je ne pensais pas.
Tout ça pour dire que mes piles ont une durée de vie très courte (100 recharges au lieu de 1000 je dirais) et que plus l’année avance, plus leur durée de vie une fois chargée est limitée. On ne trouve que difficilement des piles rechargeables à Niamey, et de toute façon, elles auraient le même problème. Je me retrouve donc avec des piles qui ne durent qu’entre quinze minutes et deux heures une fois chargée. Impossible donc de penser sauter sur l’appareil pour saisir le moment qui passe.
Je dois planifier mes photos. Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve ça excessivement frustrant. Et inefficace, surtout avec une tornade de deux ans et demi comme sujet principal.
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RépondreEffacerHave a nice week.
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