04 juillet 2008

Chacun son dada

Dans une rencontre de travail et de mise en commun, la plupart des gens ont un cheval de bataille dont ils ont du mal à s'éloigner. Plus le nombre de structures rassemblées autour d'une même table est élevé, plus il faut savoir naviguer entre les obsessions de chacun pour arriver à un résultat commun.

Les dadas de cette semaine, en vrac:
- C'est la faute de la mauvaise gouvernance de l'État (un classique)
- Il faut axer nos interventions sur la valorisation des filières porteuses (d'accord, mais ça ne va pas aider à augmenter la production ni à agir dans les situations de crises)
- Il faut d'abord faire de la gestion des catastrophes humanitaires (oui, mais si on ne fait pas de développement à long terme, les catastrophes vont se multiplier)
- Il faut suivre le modèle de l'UPA pour organiser et valoriser le monde agricole (hum, ok, mais est-ce la seule solution possible? peut-on l'adapter aux structures déjà existantes?)
- Il faut intégrer le secteur privé (en effet, mais il faut le faire avec circonspection, vu leur mainmise actuelle sur les revenus)

J’imagine que j’ai le mien, mais je ne sais pas trop c’est quoi.

2 commentaires:

  1. Anonyme9:21 a.m.

    Ben, sur quoi reviens-tu fréquemment dans les réunions? Je cherche ce que ça pourrait être. Je cherche, je cherche... Est-ce que tu prends la parole à un moment donné pour faire le point sur le travail? Ça m'intrigue tout à coup. As-tu trouvé? Peut-être que tu ne l'exprimes pas dans la langue de bois du "coopératisme" ou de l'ACDIsme ou du développementalisme mais...

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  2. Anonyme12:07 p.m.

    peut-être en as-tu plusieurs? Genre Far West quand la diligence arrive tirée par 6 chevaux écumants. Cela me semblerait logique puisqu'un seul (cheval de bataille s'entend) ça devient une obcession....et une déception vue l'état des choses en ce bas monde. À mon travail c'est le gérant qui prend tous les tords. Les gens imaginent que si on en changeait les choses iraient mieux. D'une certaine façon, ils n'ont pas tord mais cela implique que s'il y avait un autre gérant cela viendrait avec un autre budget et d'autres directives d'en haut. Notre gérant à le bras long c,est vrai, il se mêle de tout et de rien, ce qui en fait un gérant qui ne se mêle pas de ses affaires et des affaires à règler qui sont de sa compétence il y en a....
    joceline

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