Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’eau du robinet à Niamey est parfaitement potable. Elle est parfois sableuse, surtout pendant la saison des pluies. Et s’il y avait un problème quelconque à l’usine de traitement, on n’aviserait pas la population de faire bouillir l’eau avant de la consommer. Mais j’ai maintenant passé plus de deux ans et demi à Niamey, et le problème ne semble jamais s’être posé.
À la maison, on filtre l’eau avant de la mettre au frigo, pour plus de sécurité – et pour enlever le sable. Voici le filtre :
Il a la même tête que la cafetière de la station de recherche du parc Algonquin, maintenant que j’y pense. Mais je serais très inquiète si le liquide qui en sortait était brun foncé.
Car un filtre, ça nécessite un minimum d’entretien pour que ça reste utile. On ne va pas empirer la situation sanitaire de l’eau en tentant de l’améliorer ‘au cas où’.
Remplir la dizaine de litres que l’on boit quotidiennement demande aussi beaucoup de patience. Quand on sort, on ne trimballe pas d’eau, on boit celle qui est là. Et il est rare qu’elle soit filtrée.
C'est sans rapport mais j'aimerais un billet sur le palu. Dans internet, j'ai trouvé des informations qui m'ont chamboulée. Il y a plusieurs variétés de parasites transportés par l'anophèle et qui causent la malaria. Certains ont une durée de vie très longue et entraînent des palus récurrents, d'autres ont un cycle court, certains s'attaquent au cerveau, etc. Oh! j'ai arrêté de lire car mon coeur s'est mis à chavirer.
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