Conduire à Niamey à 50 km/h donne l’impression de conduire de façon dangereuse et déraisonnable. Il n’y a qu’un seul trajet dans toute la ville qui permet d’atteindre 60 ou 70 km. C’est le trajet entre la présidence et l’aéroport. En fait quand les grands boubous l’utilisent, les rues sont bloquées et la vitesse doit approcher les 100 km/h, avec les gyrophares et les policiers en routières – seul moment où on entend des sirènes dans cette ville d’ailleurs.
Dans la vie de tous les jours, on roule tranquillement, pour ne pas écraser les chèvres, les moutons et les enfants qui traversent la rue par surprise, en courant à toute vitesse. Faire le tour des charrettes asines (tirées par des ânes, donc), des taxis qui s’arrêtent n’importe où, des vélos qui zigzaguent avec des pôles de métal de 5 m accrochés au cadre de l’engin, des véhicules qui s’arrêtent pour saluer une connaissance et des 4x4 qui considèrent que la route leur appartient parce qu’ils ont une grosse voiture, donc de l’argent, ça prend un minimum de concentration et les risques sont grandement atténués par des vitesses autour de 30 ou 40 km/h.
Pour cela, et pour mille et une autres raisons, il ne faut pas être trop pressé quand on vit à Niamey. Ce qui ne m’empêche pas de faire mes petits commentaires à tous ces utilisateurs de la route qui font n’importe quoi et qui ne semblent pas avoir de permis de conduire.
J'espère que tu ne deviens pas grognon au volant comme l'était la direction. J'ai reçu les dessins de bébé pingouin. Juste avant la fin de l'été. Et j'ai donc pu changer la déco de mon frigo.
RépondreEffacerP.S.: Nous aurons l'été en fin de semaine et je pourrai donc finir de vernir les mille fenêtres du chalet.
Feel good......
RépondreEffacerEn tout cas, je grogne.
RépondreEffacerc'est bien connu l'auto est un habitacle en déplacement: résultat on est à l'abri et d'une certaine façon on passe.... incognito. Ce serait, selon de fins observateurs, les conditions idéales qui laissent le commun des mortels donner libre cours à son groooogneugneu et pour certains le lieu de prédilection pour se défouler de toutes les pressions accumulées. On imagine pourquoi personne n'y échappe et que ces débordements ne sont pas toujours gracieux. Avertissement: cela croît avec l'usage: ce serait même la source d'une spirale qui aurait engendré certains cas de rage au volant. Vaut donc mieux prévenir le COUP. Alors, je me pratique avec la même phrase mais toujours avec le sourire: GROS CON..comme ça je limite les dégats. jOceline
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