27 février 2009

Commerce de proximité

Je suis en chômage technique cette semaine. J'ai donc le temps de faire tout ce que je dois faire, mais que je ne fais jamais. Dont faire aiguiser les objets coupants de cette maison. Ce qui m'a amené à l'aiguiserie du quartier, commerce familial où ils aiguisent tout ce qui se fait de lames dans le coin.

J'avais du temps devant moi et j'ai piqué une petite jasette avec la propriétaire — c'est son mari qui aiguise, c'est elle qui gère les entrées et les sorties. Ils ont une exposition de vieux outils, une chambre à machinerie impressionnante que je n'ai pas osé demander à photographier — honte à moi — et l'atmosphère est on ne peut plus familiale. Et elle m'a expliqué un peu qui est leur clientèle, l'histoire de leur commerce, les conditions de travail.

Vous saviez que les zambonis ont des lames?

5 commentaires:

  1. Anonyme12:03 p.m.

    c'est quoi les zambonies-avec-des-lames ? pardon pour l'ignorante que je suis...;-)
    (la maman-de-SaraK, l'autre du Niger)

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  2. lol

    Une zamboni (c'est un nom commercial) c'est une 'surfaceuse de patinoires'. Un gros camion qui passe sur les patinoires pour faire des belles glaces. C'est logique qu'il y ait une lame en plus de la distribution de l'eau, pour égaliser la glace, c'est juste que je n'y avais jamais pensé.

    Disons que ce n'est pas très nigérien... et que ça se fait rare en France aussi apparemment.

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  3. Anonyme2:48 p.m.

    bon voici le col bleu en moi qui se réveille(quoi? pendant un jour de congé). Oui bien sûr les zamboni qui sont dans les arènas ont de l'eau dans un réservoir et une lame bien que je n'aie pas eu l'occasion d'inspecter ces grosses machines beaucoup plus performantes que celles que l'on utilise pour les patinoirs extérieures. Celle-ci sont plus rudimentaires et n'ont pas de réservoir pour l'eau (on arrose les patinoires avec des boyaux(grosseur pompier) alimentés par une citerne ou un prise d'eau). Sur le Plateau, ces zamboni font la navette entre plusieurs patinoires et sur l'étang du Parc Lafontaine. Au moyen d'une lame et d'un système de convoyeur elle ramasse la neige et égalise sommairement les surfaces de glace. Je dis sommairement parce que ce principe n'est pas parfait: on a qu'à imaginer une lame de 5 ou 6 pieds ajustée à une boîte de métal dans laquelle la neige s'accumule et qu'on doit régulièrement vider, le tout arrimé à un tracteur dit de ferme. J'ai dejà opéré une de ces petites zamboni imparfaites et poutant si appréciées des joueurs de hockey et des patineurs sur l'étang. Il y a donc plusieurs sorte de surfaçeuse certaines (celles des arènas) étant si grosses et si complexes qu'on ne pourrait jamais les sortir des arènas(l'eau gèlerait et les ajustement au quart de tour ne tiendraient pas la route).
    Voilà un apperçu sommaire sur les surfaçeuses et je tiens à préciser qu'elles pourraient être considérées comme un facteur de cohésion sociale tellement elles sont appréciées par les fougueux joueurs de hockey. Sans elles le col bleu affecté aux patinoires pourrait bien passé pour un incompétant.
    Joceline

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  4. Anonyme1:11 a.m.

    merci pour les réponses très précises, je vais pouvoir aller me recoucher la conscience tranquille, car comme disait ma grand'mère : "il faut toujours avoir appris au moins une chose par jour avant d'aller dormir" ;-)
    (la maman-de-SaraK, l'autre du Niger)

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  5. Anonyme2:22 p.m.

    parfois quand j'arrose une patioire de hockey avec des centaines de litres d'eau potable...je pense, je pense à ceux qui doivent aller au puit pour ceuillir quelques litres d'eau pour toute la famille pour toute la journée, et ma foi, je rage. Surtout quand les patineurs viennent me dire le lendemain que la patinoire là «est pas si belle que ça...» oui je rage. Joues mon coco joue et compte toi chanceux de pouvoir patiner sur de l'eau potable. Ceci dit, on essait vraiment de les faire belles vu que c'est notre travail.
    Joceline

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