23 avril 2008

Une piqûre

Prendre une aiguille, la faire pénétrer le muscle et injecter un liquide suscitant obligatoirement une réaction du système immunitaire.

On appelle généralement ça un vaccin. La Chipounette et moi avons eu notre dose hier. Moi contre la typhoïde et elle contre l’hépatite A, à répéter dans 6 mois, et la typhoïde. Se faire vacciner en même temps que sa progéniture a l’avantage de nous faire comprendre exactement ce dont elle parle quand elle dit ‘boboooo’ quelques heures après.

J’aurais vraiment dû me faire vacciner dans le bras gauche. Parce que je suis courbaturée de l’épaule au poignet et que c’est assez moyen quand on se sert d’une souris toute la journée.

D’ailleurs au Niger, on va chercher les vaccins à la pharmacie, on les met sur un bloc de glace et on se dépêche de se rendre à la clinique avant qu’ils ne subissent les affres de la chaleur. En arrivant chez le médecin, ils nous font tout de même voir l’infirmière en priorité pour l’injection. Tout a été fait dans les règles, je vous rassure, et nous sommes maintenant toutes deux protégées contre les vilains microbes qui sévissent dans les eaux croupies, quoique nous n’ayons pas particulièrement tendance à nous y abreuver, mais on ne sait jamais.

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