Je reviens du marché de Katako, le plus grand marché de Niamey. Dans le cadre de notre projet sur la gestion des déchets, nous sommes allés visiter les recycleurs et les artisans du marché avec des consultants. Une occasion comme on en trouve peu. Cette ville dans la ville, je n'oserais jamais m'y promener toute seule. C'est un dédale impossible dont je ne saurais jamais ressortir. Et puis, c'est un monde inconnu pour moi, dont je ne maîtrise absolument pas les codes.
Et je suis étrangère.
Et je suis blanche.
Autant dire que je n'y ai pas ma place.
Mais cet après-midi, non seulement j'y ai circulé sans problème, mais j'ai pu prendre des photos sans soucis.
Je vous prépare quelque chose, laissez-moi seulement le temps de décharger ma caméra et de me trouver un petit moment pour vous faire mon reportage photo.
C'était vraiment unique. C'est là, dans la vraie vie, que je veux être. Pas dans mon bureau climatisé à écrire des rapports et des demandes de subvention.
Je crois vraiment que je vais devoir changer de branche à un moment donné.
Comme c'est curieux. Moi je reviens d'une conférence de Harvey Mead, le commissaire au développement durable du Bureau du Vérificateur général du Québec. Il a parlé, entre autres, de gestion des déchets. J'ai hâte de voir tes photos. Je me souviens vaguement de l'entrée du marché en question. Ça me paraisait inimaginable de seulement penser y entrer.
RépondreEffacertamaman