Parfois, on se fait rattraper par notre lieu d’origine de façon tout à fait inattendue, au détour d’un livre, d’une chanson, d’un reportage du Point qui passe à la télévision nigérienne. Les moyens les plus efficaces ne sont pas nécessairement les plus explicites.
Printemps été, la chanson de Jean Leloup, et les images du clip qui me reviennent dans la tête à l’écoute, viennent de me ramener à un Montréal estival, festif, marrant, ouvert, ensoleillé, chaud (mais pas trop). Un Montréal qui n’existe peut-être pas vraiment, qui ne représente absolument pas la réalité de tous les jours des gens qui y vivent, mais qui me donne quand même envie de rentrer pour voir si je ne pourrais pas l’attraper, ne serait-ce qu’une journée.
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Idéaliser un lieu, que ce soit celui d'où l'on vient ou celui que l'on quitte pour rentrer, c'est la base de l'ennui et du choc culturel, le plus difficile n'étant pas toujours celui que l'on croit.
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