19 janvier 2009

Écrit dans le ciel

Ce matin, j'allais y arriver. À 7h30, j'étais habillée, la Chipounette aussi, elle mangeait avidement son nananas pendant que je m'occupais du panettone. Mon lunch était prêt. J'allais y arriver, j'allais quitter la maison vers 8h, la joie était dans mon coeur.

Vint le moment crucial et essentiel à la survie de l'actrice principale de cette histoire: faire le café. Et là, c'est rapidement devenu du n'importe quoi de première classe. La boîte à café s'est ouverte et le quart de son contenu (fraîchement rempli par mon chéri avant de partir) s'est vidé sur mon plancher, mon pantalon, mon chandail et mes bas de laine.

Déshabille la maman en essayant de ne pas empirer la situation, passe l'aspirateur en bobettes en interdisant tout mouvement à la Chipounette, rhabille la maman, range l'aspirateur.

Le besoin de café se fait sentir, le temps passe.

Part la cafetière sans remarquer que l'eau manque. Bruits étranges... Essaie de repartir la pompe à eau une fois le réservoir rempli, sans savoir que si l'eau est trop chaude, la pompe ne veut pas redémarrer. Petite panique pour ma pauvre machine à café qui fait mes jours et mes nuits (bon, surtout mes jours).

J'ai mangé mon panettone sans café, j'ai redémarré la machine quelques minutes plus tard, elle est bien repartie, mais il était définitivement trop tard pour le café.

J'ai habillé la Chipounette dans son 'suit' d'hiver et j'ai quitté la maison à 8h30, comme d'habitude, mais sans avoir pris de café. Il doit être dit quelque part que je ne peux pas quitter la maison à 8h.

4 commentaires:

  1. Anonyme8:26 a.m.

    Oh! La résistance est forte!

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  2. Anonyme2:23 p.m.

    est-ce bien ce matin que tout cela est arrivé?
    Prends moi par exemple(non comme exemple): cet hiver je n'ai pas besoin de sonnerie pour me réveiller puisque je travaille jusqu'à 2h30 du matin. Mais comme la plupart des gens je tiens à mon café pour donner le signal de: voilà la journée peut commencer. Ce matin (ce doit être l'allignement des astres) je fais les exercices qui doivent culminer par la joie de partir la cafetière. Je dois dire que je profite de ce moment pour faire mon lunch: ce matin faire cuire les pâtes. Bon voilà tout est en marche le café prêt, les céréales chaudes et le fromage sur la table, il ne me reste qu'à mettre les pâtes dans l'eau chaude et à trouver le livre que je veux consulter pendant que je mange. Ben ...voilà qu'en essayant de prendre celles-ci (les pâtes) j'en renverse le contenu sur et sous le comptoir la cuisinière le sol (un vrai jeu de mikado je me suis dis) et en voulant réduire l'avanlache j'accroche un bol de lait qui se répend lui itou, touche un citron ouvert et se transforme instantanément en lait caillé qui me glisse sur les jambes.
    Oh le café va refroidir!!!!! Essayé dans l'ordre comme tu dis et en minimisant les opérations donc la possibilité de dégrader la situation, de ramasser le tout, égoutter les pâtes rescapées et cuites, trouver le livre sur le cinéma que je cherchais et je m'assoies enfin devant un café sublime en apparence mais un peu froid. Et il n'y a avait pas de chipounette...Je compatis, moi j'ai au moins eu droit mon café
    joceline

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  3. Oula Joceline, je pense que tu gagnes la palme du matin catastrophique! Parce que quand même, en arrivant au travail lundi, j'ai pu avoir un bon café.

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  4. Anonyme12:30 p.m.

    Je trouve que vous vivez dangereusement. Je n'ai des aventures de ce genre que quand je suis très perturbée émotivement. C'est votre cas en ce moment?

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