06 novembre 2007

Boro, reporter photographe



Par Frank et Vautrin

La première fois que je suis tombée sur Blèmia Borowicz, c’était dans une bouquinerie jaune plus reconnue pour l’abondance que pour la qualité de sa marchandise. Enceinte jusqu’aux oreilles, je me cherchais une lecture facile, intéressante et abondante afin d’occuper les dernières semaines de ma grossesse et les innombrables heures d’allaitement qui allaient suivre.

Ce qui m’a convaincue de choisir ce livre d’auteurs inconnus au milieu de tous ces livres pour le moins hasardeux, c’est la couverture : si Enki Bilal a accepté d’illustrer la série, ça ne peut pas être mauvais.

Cette écriture à quatre mains relate les aventures rocambolesques et romantiques d’un photographe boiteux, séduisant et frondeur qui parcourt l’Europe des années ’30, armé de son Leica et de son charme indescriptible. Encore plus sexy que Fandorine, Boro nous fait découvrir le continent tel qu’il était à l’avant-guerre. Une interprétation libre d’une époque sombre et mouvementée, une fiction qui met ses personnages au cœur des événements clés de l’histoire, de l’élection d’Hitler aux portes du conflit mondial qui suivra, en passant par les brigades internationales.

1 commentaire:

  1. Anonyme11:38 p.m.

    j avoue c comme un indiana jones, mais en plus romantique...jai ete seduit par la couverture aussi.
    bisoux a la schtroumphette

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