09 janvier 2010

Les traces de son passage

La Mamoizelle grandit et est forcément plus libre de ses mouvements dans la maison, surtout qu'elle aime bien s'inventer des histoires pour elle seule et qu'il arrive souvent qu'on la dérange dans son univers. Je n'ai pas de problèmes avec ça, c'est facile à vivre et j'ai eu un monde complet dans ma tête des années durant - j'y pense maintenant comme à un vieux film que j'ai beaucoup aimé.

Mais dans ces moments d'inattention parentale, il y a forcément place à des bêtises. Certaines qu'on interrompt sur le coup (on n'est pas si inattentifs, quand même), fort probablement certaines dont on n'aura jamais connaissance et celles, les plus étranges, qui sont révélées bien après leur perpétration.

Celle du baume à lèvres est un classique. La Mamoizelle a une passion dévorante pour les crèmes, savons, produits de beauté depuis très longtemps. Ses plus grandes frasques sont toujours liées à ces produits et à leurs utilisations, disons, inappropriées.

Je me retrouve donc au travail pour mettre du baume à lèvre et celui-ci est à moitié disparu, comme si "quelqu'un" avait mis son doigt dedans pour s'en mettre sur les lèvres. Ou en avait mangé la moitié, nous ne le saurons jamais.

2 commentaires:

  1. Elise Vidal3:34 p.m.

    Je me suis déjà réveillée d'une power nap non-voulue en constatant que mes chers bambins avaient vidé un pot de beurre de karité dans mon lit. En te souhaitant que La Mamoizelle l'aie mis sur ou dans sa bouche, et non sur ou dans ta télé.

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  2. Oh my! Le karité c'est violent! Presqu'autant que la vaseline de la fille de la gardienne. Nous on a eu droit au savon liquide dans le portable, à la crème Aveeno à peu près à tous les endroits imaginables et au baume du tigre dans la bouche (Mamaaaaaaaaan, ça pas boooon!).

    Je crois d'ailleurs que le baume à lèvre aussi s'est ramassé dans l'estomac de la Mamoizelle. Ce qui ne tue pas rend fort!

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