29 janvier 2010

Dos, bedaine et photos

La plupart des femmes enceintes vous le diront : une bedaine, c’est dur pour le dos. C’est une cause fréquente de retrait préventif dans les postes qui ne présentent pourtant pas de problèmes pour la santé du bébé. Rester assise devant un ordinateur peut parfois devenir intolérable.

Ça me créait des problèmes ponctuels depuis quelques semaines, mais rien pour écrire à sa mère (ou sur un blog). Des fins de journées inconfortables et des marches dans les corridors pour bouger un peu.

Mais mardi, je suis tombée dans les escaliers à la maison. Une volée de marche sur les fesses. Depuis, les journées sont plus longues et le dos pas mal plus fragile. Hier, j’ai quitté le travail à 13h30. Ça ne sert parfois à rien de continuer, ça empire la situation et de toute façon, les dossiers n’avancent pas quand la seule chose qu’on a en tête ce sont nos vertèbres dorsales. À l’œil comme ça, je dirais qu’elles sont au plus deux d’impliquées dans cette gamique.

Comme je ne suis techniquement engagée par personne, mais uniquement contractuelle ou travailleuse autonome, je n’ai pas d’option de retrait préventif. Je dois donc trouver des solutions moi-même pour continuer à avoir un revenu jusqu’au congé de maternité.

Première solution : la posture. Je ne suis pas du genre à bien m’assoir. Toujours les pieds sous moi ou les jambes croisées, le dos désaxé, le téléphone sous le menton pendant que je prends des notes. Ce matin, j’ai donc commencé par organiser mon poste de façon à ce que je puisse avoir la posture ergonomique recommandée. J’ai une nouvelle tablette à clavier – l’autre était brisée depuis longtemps apparemment. J’ai les pieds au sol. Le dos bien accoté sur une chaise que j’ai ajustée. Le seul problème qui reste c’est que je ne peux pas taper sans regarder mon clavier et que l’écran est un peu bas. Mais je me discipline et je reste bien assise. Je trouve ça plus ou moins confortable, mais il est 11h et je n’ai pas encore mal au dos – enfin pas vraiment – donc je suis sage.

La deuxième partie de la solution est plus dure – pour moi. J’ai dû alléger mon sac. J’ai donc laissé mon appareil photo et mon livre à la maison. Je suis sûre que ça aide, mais ça me complique un peu la vie. D’abord, le métro est plus long. Et puis mon projet « 365 photos en 365 jours » n’est pas fini. À une quarantaine de jours de la fin, il est hors de question que j’abandonne. Je vais donc devoir prendre mes photos le matin ou le soir, et principalement de chez moi. Moi qui trouvais que j’avais déjà fait le tour des possibilités de photos dans mon appartement, me voilà mal lotie. En plus, j’ai du mal avec les lumières artificielles. Je peux peut-être voir ça comme une occasion d’apprendre, mais c’est quand même une limite dont je n’avais pas du tout envie.

Meh.

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