Spartan, etc. Certains ont même leurs préférées et celles qu'ils
évitent comme la peste. Moi la première, je n'achète plus de McIntosh
depuis des lustres. Si elle ne vient pas tout juste d'être cueillie,
elle a déjà perdu son attrait. Il y a même de nouvelles variétés qui
sont lancées à grand coup de promotion.
Mais saviez-vous que les fraises d'été que vous mangez sont en
majorité des 'Jewel'? Que les fraises d'automne produites au Québec
sont principalement des 'Seascape' et des 'Albion'? Il y a plus d'une
douzaine de variétés plantées de façon commerciale au Québec et des
dizaines disponibles en Amérique du Nord. Chacune a ses
caractéristique de goût, de couleur, de calibre (taille du fruit), de
saison de production, de durée de conservation, mais aussi de
résistance à certaines maladies et surtout de résistance au froid dans
nos contrées nordiques.
Seulement, ces noms-là n'apparaissent pas sur les cartons. Les
fraises, une fois rendue au consommateur, sont anonymes.
Ce qui me fait sourire à chaque fois, c'est le processus de sélection.
Les chercheurs testent des variétés en utilisant un code
alphanumérique. Quand la variété a du potentiel et qu'on envisage la
commercialisation, on lui donne un nom. Et dans les discussions sur la
recherche de cultivars à tester chez les producteurs, on parle du nom
de la fraise et on envisage seulement les fraises 'nommées ou sur le
point de l'être'.
Les choses qu'on apprend parfois dans notre boulot. Je vais bientôt
pouvoir vous vanter les mérites des différentes variétés en fonctions
des conditions de croissance ou de la durée de vie une fois cueillie.
Mais ne vous inquiétez pas, je ne vais pas en parler au souper de
Noël, sauf si vous me posez des questions...
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