Le Parisien type n'existe pas, bien sûr. Mais il y a quand même quelques classiques sur lesquels on tombe invariablement, et d'autres qui nous surprennent.
- Le vieux à béret en manque de conversation.
- Le serveur de café qui fait la gueule.
- La vendeuse chiante qui raconte n'importe quoi.
- La vieille qui est un dictionnaire ambulant et généreux sur son quartier.
- La caillera qui nous aide à monter la poussette dans le métro.
- Le tenancier du café qui nous reconnaît tous les matins et qui sait ce qu'on prend (1 expresso, 2 noisettes et un verre d'eau pour la petite).
- Le garçon au cyber (clairement tenu par sa famille) qui est là tous les soirs et trop sympa.
- La vieille emmerdeuse qui engueule le chauffeur qu'elle vient d'emboutir.
- Les deux fêtards bobos du dimanche matin qui commandent du vin au moment où l'on reçoit nos cafés.
- La propriétaire de la mercerie qui nous fait voir ses tiroirs à boutons "juste pour le plaisir des yeux".
- Le poissonnier qui ferme sans vergogne pour la semaine, "ben c'est les vacances madame".
- Tout le personnel d'un café qui se plie en quatre pour accommoder la poussette, la Chipounette et tout le bataclan qui vient avec.
Voyager à Paris avec un enfant, c'est agréable et facile. Les gens sont ouverts et ne font pas la gueule parce que vous entrez dans un bistro à l'heure du rush avec une gamine. Dans tous les musées, il y a une file spéciale pour passer avec les enfants en bas âge sans attendre. Les jeunes (moins de 18 ans, quand même) entrent gratuitement à peu près partout. On ne se sent pas déplacé avec une enfant, même fatiguée.
On n'est pas à Québec, to say the least.
Juste le fait qu'il y ait encore des tout petits commerces avec leurs habitués, c'est génial. Je croyais que ça n'existait que dans ma campagne des endroits comme ça mais après seulement quelques jours dans le 15e, le monsieur du shish-taouk se souvenait de nos noms, celui du «magasin d'arabe» (tenu par un arabe et non pas qui vends des arabes) au coin de la rue nous saluais de la main chaque fois qu'on passait devant, la boulangère nous proposait des choses «qui se trouve certainement pas au Québec». Même la vendeuse chiante trippait sur notre accent et disait qu'elle aimerait bien vivre au Canada mais qu'elle ne supporterait pas de vivre dans un pays où la température descendait sous zéro toute l'année (!!!!!!!).
RépondreEffacerAh... Paris me manque un peu...
Tu as habité à Paris? je ne sais pas si je pourrais. Le coût de la vie et le rythme que ça impose sont assez déments.
RépondreEffacerJe suis ravie de voir que tout se passe bien en France. J'ai souris en lisant ta conclusion car j'aurais pu écrire le même texte mais en inversant les pays : j'ai pour ma part trouver les sorties avec une petite fille plus difficiles en France qu'à Québec... peut être qu'il me manquait votre charmant accent québécois pour que les gens aient envie d'être aimables et accomodants ...
RépondreEffacerBonne fin de séjour dans la capitale.
Oh non je n'ai pas habité à Paris, j'y ai passé des «vacances» en novembre 2006... ou 2005, je ne me souviens plus :) Par contre, j'étais chez des amis qui vivaient à Paris depuis deux ans. 1200 euros par mois pour un 3 pièces grand comme ma main, je ne m'y serais pas risqué. C'est d'ailleurs parce que j'y ai passé relativement peu de temps que j'ai été suprise de la rapidité avec laquelle s'installe une ambiance aussi conviviale.
RépondreEffacerUn détail aussi: c'est une des choses que j'aime de Limoilou, en tout cas de mon quartier. C'est encore plein de petits commerces locaux, pas de grandes chaînes. L'Élu et moi pensons même ouvrir un magasin de disques et de livres dans un futur proche. Caseus avec les fromages et les charcuteries, la Fournée bio, la Boîte à pain sur le point d'ouvrir une deuxième boulangerie, les boutiques et restaurants (La Salsa, Le Fun en bouche, etc.) C'est vraiment vivant comme coin de Québec :)
C'est peut être parce que je suis aussi à Limoilou que j'aime ce quartier et ses commerces
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