Avant, quand quelqu’un parlait seul dans la rue, on supposait d’emblée qu’il avait sauté la barre fixe. Quand les premiers téléphones cellulaires à oreillette sont sortis, les utilisateurs passaient à première vue pour des fous.
Maintenant, quand on rencontre quelqu’un qui parle seul dans la rue, on suppose qu’il est au téléphone. Mais la semaine dernière, ses discussions enflammées sur la politique étrangère ne s’adressaient qu’à des fantômes. Ça m’a pris un certain temps à m’en rendre compte.
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