30 octobre 2007

Sara et les bobépines

Moi, Sara, qui n’ai jamais été particulièrement confiante en mes capacités manuelles pour les travaux délicats, moi, donc, prise d’une irrésistible envie venue d’on ne sait où, je me suis hier soir emparée de mes ciseaux et je me suis coupé les cheveux. J’ai soudain réalisé que si j’attendais ma prochaine rencontre avec ma mère pour sabrer dans ma tignasse, j’allais l'avoir au milieu du dos le moment venu. Indéniablement trop longue, étant donné la température de l’air en général, et celle de l’eau pendant la saison froide. Je ne savais pas vers qui me tourner, les coiffeuses africaines étant sûrement aussi désemparées devant ma chevelure que moi devant celle de la Chipounette (ça promet).

Le résultat? Ça peut aller. Je ne gagnerais définitivement pas ma vie à faire des mises en plis mais, pour les besoins de la cause, c’est fort respectable. Et puis, compte tenu de l’incroyable variété de ma coiffure, même si c’est inégal, ça ne se verra jamais. Seul mon chéri sera en mesure de s’en rendre vraiment compte, et je ne crois pas que ça le trouble plus qu’il ne le faille. Et la Chipounette, mais je suis sa maman, même avec une serpillière sur la tête, je serais merveilleuse (encore quelques années).

C’est un peu court. Par endroits. J’ai l’air d’un petit page en fait. Un peu comme quand j’étais gamine, mais sans le toupet de la honte. L’important, c’est que ça s’attache encore, même si c’est à grand renfort de bobépines.

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Mise à jour:

On me dit que, vraiment, c'est pas mal, ça me va bien, je devrais me laisser les cheveux détachés parfois. Et que les salons libanais font de très bons boulots de coiffure sur les cheveux droits. Je suis bête de ne pas avoir demandé avant (ou de ne pas y avoir pensé moi-même), mais comme j'ai, semble-t-il, bien réussi, je me demande si je ne vais pas persister dans mes expérimentations maison.

2 commentaires:

  1. S'il y a de très bonne coiffeuses à Dakar, Ouaga, Bamako (libanais ou français, c'est vrai), tu en trouveras certainement dans la capitale,demande à l'ambassade du Canada (sans farce, à Dakar, ils avaient des adresses plein -ou au Centre culturel français - en plus, ils ont plein de beaux livres qu'on peut emprunter, et des journeaux récents. Ils sont partout ceuses-là!!!

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  2. ah, le CCFN, je ne pourrais pas survivre s'ils n'étaient pas à Niamey, au rythme où je dévore les livres. Et puis, c'est bien le seul endroit où il y a un minimum de vie culturelle dans cette ville.

    D'ailleurs, samedi, il y a une pièce de théatre par une excellente troupe nigérienne.

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