Par la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois
En fait le vrai nom de ce rapport est Agriculture et agroalimentaire : assurer et bâtir l’avenir. Mais tout le monde l’appelle le rapport Pronovost, du nom du président de cette Commission qui a eu lieu en 2006-2007. Tous les aspects du secteur rural ont été abordés, les 770 présentations et 720 mémoires déposés ont été analysés et la Commission en a tiré 49 recommandations pour améliorer la situation du secteur agricole au Québec, qui traverse une crise d’identité majeure.
Ces recommandations devaient mener au Livre Vert du Gouvernement du Québec. Il est sorti ce mois-ci, vous en avez peut-être entendu parler. Une déception majeure pour tous les observateurs, parce qu’on y parle encore de consultations et que tous ont l’impression que c’est bon, c’est fait, maintenant passons aux choses sérieuses. Il y a certains aspects plus litigieux, plus délicats, principalement le monopole de l’Union des producteurs agricoles, pour lesquels on peut encore discuter, mais pour le reste, le sentiment dominant dans le secteur est « Mettez vos culottes ».
Pourquoi je vous parle de tout ça? Le rapport Pronovost fait partie des livres ‘qui ne sont pas de la fiction’ dans ma liste de 55/505. C’est officiellement le livre qui m’a pris le plus de temps à lire de ma vie, en excluant ceux que j’ai fini par laisser tomber. Un bon trois mois. Une petite dose tous les matins. Intéressant, pertinent pour mon boulot, mais pas du tout palpitant. J’ai quand même réusst à passer au travers et je pense que ça me donne une meilleure vision de l’agriculture au Québec, moi pauvre petite biologiste perdue dans la production horticole. Je ne vous en fais pas un résumé plus poussé, c’est très technique, c’est le moins qu’on puisse dire.
Je vais passer à autre chose, mais on dirait bien que le livre qui va suivre est encore plus ardu. Je vais peut-être en intercaler un autre avant, ou pendant.
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