12 février 2011

Influences

Tant que personne ne me parle de l'hiver, je n'ai pas de problèmes avec lui.

C'est un peu comme ça à chaque saison. Au cœur de celles-ci, j'ai toujours l'impression que ça ne changera jamais. Oh, quand je sens une petite odeur de printemps dans le fond de l'air, comme dimanche dernier, j'ai une soudaine envie d'emmener mes filles jouer au parc en petites robes soleil.

Mais en général, je vis très bien le fait d'avoir les deux pieds dans la neige. Je ne chiale pas contre le froid, qui n'est pas très mordant cette année de toute façon. J'aime bien la neige qui tombe. En plus j'ai un nouveau manteau ET des nouvelles bottes qui, s'ils ne me donnent pas l'impression d'être sexy, me laissent penser que je suis "stylée". C'est quand même la première en fois 10 ans que j'ai un nouveau manteau, ça compte!

Évidemment, les tempêtes de neige, ça veut dire deux-trois jours bordéliques pour le stationnement en ville. Mais ça fait partie du contrat, et je dirais même que c'était écrit en grosses lettres majuscules: c'est de loin le principal désavantage d'être véhiculée à Montréal. Je vis avec et la Mamoizelle aime bien pelleter. On fait ça en famille et ça peut même être rigolo.

Par contre, quand quelqu'un me dit qu'il en a ras le pompon de l'hiver, ou que c'est trop froid, trop long, trop plein de neige, vient comme un moment où moi aussi, j'en ai marre. Une petite voix qui dit que ce serait tellement plus simple si ce n'était pas l'hiver.

Mais je ne la laisse pas parler longtemps. Parce qu'espérer le retour du printemps, c'est une chose. Se rendre misérable 6 mois par an parce que c'est l'hiver en est une autre. Un jour, au début de mon bac, j'ai décidé que c'était fini ce temps-là. J'ai pas mal réussi depuis. Et en plus, pour avoir vécu l'inverse plusieurs années, c'est merveilleux, les changements de saisons.

1 commentaire:

  1. Moi la seule chose qui m'écoeure vraiment de l'hiver, c'est les gens qui s'en plaignent...

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