02 septembre 2010

Le pain blanc

Savez les annonces avec les enfants qui n'aiment pas les pains bruns? Je ne les comprends pas. Tous les enfants de la planète aiment le pain. Bon, je ne leur ai pas demandé de façon individuelle, mais disons que je n'ai jamais rencontré d'enfant qui lève le nez sur un morceau de pain.

Si on ne leur donne jamais de pain blanc, si on ne les habitue pas à cet aliment, pourquoi ils en voudraient? C'est tellement insipide du pain blanc tranché. C'est un peu l'antithèse du pain en fait. Le bon pain - c'est une définition personnelle - c'est un pain qui est à son meilleur grillé, avec juste du beurre. Ou avec du beurre et du miel. Le pain qu'on savoure autant sinon plus que ce qu'on met dessus.

Les seuls moments de ma vie où j'ai mangé avec bonheur du pain blanc tranché, c'est parce que j'avais vraiment très faim et qu'il était savamment écrasé dans le fond d'un sac à dos.

Bref, les annonces de pain blanc avec des bonnes affaires de cachées dedans, je trouve ça presque triste. Comme si on homogénéisait les saveurs pour les enfants avant même qu'ils n'aient eu la possibilité de les découvrir.


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Hum... il y a un pain raisins, noix et miel dans mon frigo qui m'appelle.

2 commentaires:

  1. Anonyme12:25 p.m.

    Je me souviens que petite je mangeais du pain blanc comme la majorité des gens de mon âge (le pain Moderne sous emballage de papier ciré avec des lettres rouges sur un fond vert presque lime et blanc, il me semble même qu'il y avait une silhouette de bâtiment de mine). Le pain blanc était synonyme de progrès. Je ne me souviens plus très bien comment tout cela à changer mais je crois que l'apport de certaines communautés (comme celle de la communauté polonaise sur St-Laurent qui faisait un pain de seigle noire divin), les discours sur la bonne alimentation et les essais des gens dit «granola» y sont pour beaucoup. Maintenant on retrouve toutes sortes de pains, à toutes sortes de choses et c'est très exitant d'aller chez le boulanger. Mais, plusieurs personnes sont encore des consommateurs invétérés de pains insipides: question de budget (ce n'est pas à négliger), d'habitudes, de goût. La question est de savoir si les petites boulangeries artisanales suffiraient à la tâche. Mais de ne pas montrer de quoi est fait le pain, de jouer à la cachette avec les consommateurs ça, c'est vraiment étonnant...

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  2. Elise Vidal9:59 a.m.

    C'est comme de "cacher" des légumes dans un pain de viande, de "cacher" des lentilles dans des boulettes à hamburger ou de "cacher" du tofu dans une sauce à spaghetti.
    Et si on s'enlevait de la tête que les enfants n'aiment d'emblée pas tel ou tel truc, ou simplement, si on acceptait que de ne "pas aimer" un aliment n'est pas un drame, et que l'enfant pourrait l'aimer dans deux ans alors qu'il lève le nez maintenant dessus.
    Les fois ou ça a été efficace, dans mon cas, de "cacher" des lentilles dans de la viande, ça a été lorsque je le présentait à des adultes qui se butaient à dire que "c'était pas bon, c'est pour les granoles ou les lapins".
    Bizarre, quand même, qu'on utilise les enfants dans ces publicités... J'ai comme l'impression que c'est sur les parents qu'il faudrait travailler (?).

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