... ou d'été.
Il y a des odeurs qui ne sont pas possibles en hiver. On les oublie pendant de longs mois et leur existence même disparaît de notre mémoire olfactive. Et quand on les retrouve pour la première fois au printemps, c'est comme les feuilles dans les arbres, c'est à la fois surprenant et tout à fait normal.
Hier, à la fin de la journée alors que la PtiteMiss et moi allions cueillir la Mamoizelle à la garderie, la pluie s'est mise à tomber sur l'asphalte chaude. L'asphalte n'était pas très chaude et la pluie pas très intense, mais l'odeur était là quand même. J'adore cette odeur. C'est une odeur de ville qui n'a rien à voir avec celle de la pluie dans une forêt au début de l'orage. C'est une odeur d'ici qui ne ressemble en rien à l'odeur d'une averse sur Niamey.
J'aime les odeurs de pluie.
Je te comprends. J'aime les odeurs de pluie, les bruits de pluie, les lumières de pluie. La pluie qui lave la poussière des feuilles, celle qui s'évapore en tombant sur le sol trop chaud, celle qui tambourine sur les toits de tôle. Et le ciel rouge d'avant les grosses tempêtes. Et lorsqu'on doit allumer les lumières en pleine journée parce qu'il fait trop sombre tout d'un coup...
RépondreEffacerserait-ce un goût héréditaire ?... inné ou acquis ? moi aussi, j'aime toutes ces odeurs, et le bruit mat des grosses gouttes paresseuses de la première pluie des mangues à Niamey me reste encore dans l'oreille...
RépondreEffacer(maman-Sara-K)
Avec la pluie viennent les odeurs et le chuchotement des feuilles qui se font taper a chaque gouttes qui tombent.
RépondreEffacerLes premières pluies sont toujours celle qui me laisse de bon souvenir.