19 octobre 2006

Une poule pas de tête


La quantité de choses que l'on doit faire avant de partir pour 2 ans est ahurissante!

Il y a d'abord énormément de paperasse de tout genre.
Il faut :
- prendre des photos où l'on ne doit pas sourire, où le bébé ne doit pas bouger,
- faire des appels interminables alors que notre principal interlocuteur est un examen à choix de réponse où notre option à nous est toujours 'aucune de ces réponses', bien sûr,
- expliquer 100 fois notre situation à des gens qui ne savent pas trop quoi répondre ('on voit pas ça souvent'),
- remplir des papiers,
- se tromper,
- réimprimer les dit papiers,
- les re-remplir,
- les poster,
- recevoir les confirmations,
- les poster à l’employeur,
- alouette!

Il y a aussi les vaccins, c’est beaucoup moins compliqué, mais plus douloureux, surtout pour la plus petite de l’équipe qui ne comprend pas encore très bien le pourquoi de toutes ces piqûres.

Puis les emplettes, toutes ces choses du quotidien que l’on traîne avec nous parce qu’on sait qu’elles se font rares là-bas au loin. Mais ici, l’expérience aide beaucoup, parce qu’il y a une quantité de choses qu’on a déjà trimbalées pour rien et on ne s’y fera plus reprendre!

Les multiples empaquetages se divisent en trois catégories :

Ce que l’on laisse ici : de loin la catégorie la plus abondante, il a fallu régler tous les détails d’entreposage et évaluer avec soin ce qui va nous être utile, ce que l’on laisse à sa mère pour qu’elle puisse fouiller dans nos papiers si besoin est et ce que l’on enferme à double tour dans une pièce sombre, mais bien ventilée.

Ce que l’on emmène dans nos valises : les objets et vêtements dont on aura besoin au quotidien dès le départ, ce qui veut aussi dire les objets dont on aura besoin jusqu’à la fin, c’est la catégorie qui s’étire le plus longtemps.

Ce que l’on envoie en fret aérien : de loin la catégorie la plus étrange, les objets dont on aura besoin, c’est sûr, mais que l’on peut se permettre d’attendre quelques jours voire quelques semaines. Un siège d’auto, une chaise haute, des livres, des ‘éléments de décoration’, des bouteilles de crème solaire, des crayons et des cahiers, des cd vierges et j’en passe. Un tas de ‘cossins’ hétéroclites que l’on doit empaqueter en 4 boîtes de 25 kg maximum. Un véritable casse-tête.

Bon, j’ai des papiers à remplir, je vous laisse!

2 commentaires:

  1. Anonyme8:48 a.m.

    Je suis en plein dedans ! Dans une moindre mesure, mais quand même. Mon jeune adolescent part en février pour un mois à Ouagadougou, au Burkina, pour aller «aider et accompagner» sa tante paternelle qui est responsable du CSI là-bas. C'est tellement, tellement, tellement de paperesse, de détails administratifs, de vaccins, oui, de photos, de signatures, ahhhh ! Je reprends courage en vous lisant, me disant qu'au final, vous y êtes arrivés !
    :-)

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  2. Courage jmartyne, non seulement on y arrive, mais en plus ça en vaut vraiment la peine!

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