L'idée du montage photo était celle de Julie, qui me demandait si les règles de notre projet le permettaient (la réponse: pas trop souvent). En voyant les photos que j'avais prises cette semaine, j'ai eu envie d'en faire un moi aussi. Je n'avais pas vu le montage de Julie avant de faire le mien.
Deux approches complètement différentes du corps humain, l'apprentissage du mouvement et la sensualité dans des cadrages très serrés.
Je voulais opposer la maîtrise totale d'un mouvement et son apprentissage.
Mon Chéri drible sans y penser. Son corps est complètement en charge de l'action. Cet état d'esprit me fascine. Le mouvement acquis et maîtrisé au point où y penser le fait cafouiller, cet abandon de la réflexion pour réussir dans la fluidité du mouvement. C'est généralement présent dans les sports, mais aussi dans les petits mouvements du quotidien (marcher, composer un numéro de téléphone, taper sur un clavier). Cet hiver, en remontant sur ma planche de snowboard après plusieurs années, j'ai dû faire confiance à cette mémoire du corps, des muscles, qui ne me semble pas émaner du cerveau. Chaque fois que j'ai essayé de rationaliser le mouvement, je suis tombée.
La PtiteMiss quant à elle n'a rien d'acquis. Tout mouvement comprend encore une part d'apprentissage. La voir apprendre et comprendre tous les jours comment se servir de cet outil qui est le sien est vraiment passionnant. Sur la photo, elle a compris qu'on peut se plier en deux et regarder derrière soi - fou rire garanti.
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Côté photo, je trouve que je reste beaucoup trop dans ma zone de confort. J'ai choisi un thème pour la semaine prochaine (c'était mon tour) qui m'obligera à en sortir.
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