Je sais, ça paraît un peu ridicule de parler du froid au Niger. Mais si on regarde certains détails de plus près, ça se justifie.
Après le coucher du soleil, il fait la même température dans mon salon et dans les vôtres: entre 17 et 20C. Vous, parce que vous chauffez, moi, parce que je n'y ferme jamais les fenêtres.
Vous avez les pieds froids, surtout si vous habitez au rez-de-chaussée. Moi aussi. Vous parce que le sol est gelé, moi parce que la tuile ce n'est jamais vraiment chaud, sauf en avril. Mais vous, vous avez des bas de laine. Pas moi.
Mon petit bonheur frisquet des vacances a donc été de mettre des jeans, un chandail à capuchon (gris, évidemment), de choisir un bon livre (ou moins bon, mais c'est une histoire qui viendra) et de passer la soirée enfouie dans mon divan, bien au chaud sous une couverte masaï.
Pendant ce temps là, mon chéri arrosait les fraises, mais ça, c'est une autre histoire.
Bonne année à vous trois !
RépondreEffacerBonne année à la famille aussi !
Que 2008 vous comble de joies !
bonjour Sara,
RépondreEffaceret bonne année à toi et à tous ceux que tu aimes, qu'ils soient au Niger, au Canada ou ailleurs !
j'ai découvert ton blog il y a quelques semaines grâce à ma fille, Sara, née au Niger dans les années 70, années pendant lesquelles ses parents (dont moi, "sa-maman") étaient des coopérants au Niger, mais pas à Banibangou, dans la grande brousse..;seulement sur les bords du fleuve à Niamey. Ceci dit, à l'époque, i.e quand moi j'y ai atterri le premier soir, il n'y avait que cinq feux tricolores dans toute la ville de Niamey, le "nouveau marché" n'était entouré que de sable, avec les petits lumignons des "tabliers" et l'odeur des brochettes, le soir, et celle - entêtante - des fleurs de neems... tu as dû reconnaître la saison, c'est vers début mars, et çà fait maintenant 37 ans, mais c'est comme si c'était hier (disons avant-hier) quand je lis certains de tes billets... et ce "petit bonheur frisquet" de l'hiver, on n'y croit pas la première fois, mais après avoir passé sa première saison chaude, après les pluies, qu'est ce que c'est chouette de pouvoir dormir sous une couette, pour quelque temps !
ou encore lorsque j'allais au petit marché de Niamey, après la naissance de ma fille, les vendeuses, les petits marchands m'interpellaient en disant : "hé, MamanSara, achète moi mes carottes (ou patates, ou fraises, ou...)"; c'était tout près du Musée, là où il y a encore, je suppose, les potières et leurs grands canaris..
Alors, grand merci à toi, Sara-la-nigérienne, et continue à me faire rêver, et sourire, et me souvenir
Merci pour les compliments, et bienvenue SaraNya. Les canaris sont toujours là, mais malheureusement,; la vraie fraicheur est partie, on peut de nouveau dormir les fenêtres ouvertes, même si c'est sous les couvertures.
RépondreEffacerbonjour Sara,
RépondreEffacerJe suis natif de Banibangou et je suis actuellement au Maroc pour un master en gestion finance. j'étais ravi de découvrir ton blog, les photo de chez moi, un plaisir inexplicable; des visages que j'avais pas vus depuis bientôt 5 ans!
si seulement tu peux m'écrire à cette adresse, Sara: moussoc12@hayoo.fr
salut !!!