Je complète ici mon billet sur le centre de santé. Je ne pouvais pas décemment ajouter plus de détails à un billet de blog, ce serait devenu indigeste.
Je mentionnais donc la dernière fois que les suivis de grossesses, les accouchements et la planification familiale sont gratuits depuis quelques temps dans les CSI du pays (avec les complications mentionnées).
À Banibangou, on compte 5843 femmes en âge de procréer – donc entre 15 et 49 ans. On estime que cette année, 1380 femmes seront enceintes, donc 24 % de la population féminine.
On compte aussi 5656 enfants de moins de 5 ans, ce qui, si on calcule bien, en fait près d’un par femme en âge d’avoir des enfants.
La gratuité des soins pour ces deux groupes démographiques (les enfants et les femmes enceintes) touche donc une grande part de la population et l’ensemble des familles nigériennes, ou presque.
L’OMS évalue qu’au Niger, on compte 7,3 enfants par femme, le plus haut taux de natalité au monde. Cela donne un taux de croissance de près de 3%, aussi le plus élevé de la planète, logiquement, dans un pays où les ressources sont pour le moins limitées.
Ce qui nous amène à la planification familiale. Les contraceptifs disponibles dans les villages se résument à la pilule à prise quotidienne. Je ne connais pas le succès de celle-ci dans le contexte local, son efficacité dépendant de la régularité de la prise. Avant, on trouvait aussi du dépoprovéra, la panacée de certaines, le cauchemar pour d’autres. Mais le débat ne se pose plus, il n’y en a plus, on ne sait pas trop pourquoi au CSI.
À Banibangou, on compte 5843 femmes en âge de procréer – donc entre 15 et 49 ans. On estime que cette année, 1380 femmes seront enceintes, donc 24 % de la population féminine.
On compte aussi 5656 enfants de moins de 5 ans, ce qui, si on calcule bien, en fait près d’un par femme en âge d’avoir des enfants.
La gratuité des soins pour ces deux groupes démographiques (les enfants et les femmes enceintes) touche donc une grande part de la population et l’ensemble des familles nigériennes, ou presque.
L’OMS évalue qu’au Niger, on compte 7,3 enfants par femme, le plus haut taux de natalité au monde. Cela donne un taux de croissance de près de 3%, aussi le plus élevé de la planète, logiquement, dans un pays où les ressources sont pour le moins limitées.
Ce qui nous amène à la planification familiale. Les contraceptifs disponibles dans les villages se résument à la pilule à prise quotidienne. Je ne connais pas le succès de celle-ci dans le contexte local, son efficacité dépendant de la régularité de la prise. Avant, on trouvait aussi du dépoprovéra, la panacée de certaines, le cauchemar pour d’autres. Mais le débat ne se pose plus, il n’y en a plus, on ne sait pas trop pourquoi au CSI.
Détail intéressant, depuis quelques temps, les femmes n’ont plus besoin de l’accord de leur mari pour prendre la pilule. Un petit pas vers leur indépendance. Reste à savoir quel niveau de secret est vraiment possible dans ces petites communautés.
La pilule contraceptive est-elle gratuite? Et les centres de santé en reçoivent-ils régulièrement?
RépondreEffacerComme je le dis explicitement dans mon message, la planification familiale, donc la pilule, est gratuite.
RépondreEffacerQuant à la régularité des arrivées de médicaments, pour le moment ça va, mais vu les problèmes exprimés la semaine dernière, je ne sais pas si ça va durer.