31 décembre 2007

Petit bonheur frisquet

Je sais, ça paraît un peu ridicule de parler du froid au Niger. Mais si on regarde certains détails de plus près, ça se justifie.

Après le coucher du soleil, il fait la même température dans mon salon et dans les vôtres: entre 17 et 20C. Vous, parce que vous chauffez, moi, parce que je n'y ferme jamais les fenêtres.

Vous avez les pieds froids, surtout si vous habitez au rez-de-chaussée. Moi aussi. Vous parce que le sol est gelé, moi parce que la tuile ce n'est jamais vraiment chaud, sauf en avril. Mais vous, vous avez des bas de laine. Pas moi.

Mon petit bonheur frisquet des vacances a donc été de mettre des jeans, un chandail à capuchon (gris, évidemment), de choisir un bon livre (ou moins bon, mais c'est une histoire qui viendra) et de passer la soirée enfouie dans mon divan, bien au chaud sous une couverte masaï.

Pendant ce temps là, mon chéri arrosait les fraises, mais ça, c'est une autre histoire.

28 décembre 2007

J’ai peur des vaches

Parce que c’est gros et que ça a des cornes.

27 décembre 2007

du désavantage insoupçonné de ne pas avoir d'eau chaude

On savait déjà que c'est pénible de prendre sa douche à l'eau froide dans les petits matins frais. On avait réalisé assez rapidement que les bébinettes refusent de se laver en deçà d'une température minimale, clairement plus élevée que celle de l'eau pendant la saison fraîche. On avait constaté à de (trop) nombreuses reprises que le gras dans les plats de plastique part moins bien sans eau chaude.

Pour ce qui est de la douche et des bébinettes, la solution s'est imposée d'elle-même: le chauffe-eau de la chambre de bain, utilisé 3 ou 4 mois par an. Pour le plastique, et tous les autres outils de cuisine, on met un peu plus de savon et ça finit par faire la job, même si ma Mère-Grand serait scandalisée d'apprendre que sa descendance fait la vaisselle sans s'ébouillanter les mains.

C'est vers minuit un soir de vacances que j'ai découvert une autre utilisation de l'eau chaude que je ne soupçonnais pas: se débarrasser des sauces grasses de rôtis. Ayant mangé les côtelettes du whippet, on a versé le reste de sauce dans l'évier. C'est plus tard que le désastre s'est déclaré: évier bouché, le gras a figé dans les tuyaux. Ayant terminé la bouteille de plombier liquide dans la douche le matin même, je me voyais dans l'obligation, croyais-je, de me lever dans une cuisine répugnante au petit matin, qui suivrait sou peu.

Mais le génie ménager s'est emparé de moi et j'ai réglé le problème en deux coups de cuillère à pot: eau bouillante. Call me 'fée du logis'!

A 1h du matin, ma cuisine était réutilisable. La vaisselle attendrait tout de même au lendemain. Mon réveil sonne après tout à 6h05, sans faute. Qui a fait mangé une horloge à ma fille??!!

24 décembre 2007

The proof is in the pudding

J'ai fait un pudding aux fruits la semaine dernière, comme ceux de ma Mère-Grand. Seulement, comme la saison des fraises n'est pas commencée, comme les framboises, la rhubarbe, les bleuets et les amélanches ne sont pas exactement des produits locaux, je me suis adaptée aux conditions locales et j'ai fait du pudding à la mangue. Pas piqué des vers!

J'ai eu des moments de doute en cours de route, entre autres parce que la recette demande de fouetter la mixture et que je n'avais que des fourchettes. J'ai travaillé fort du coude, mais j'ai réussi à faire 'blanchir et couler en ruban' les oeufs, le sucre et le beurre. Et puis mon four n'ayant que deux options - ça brûle ou pas - ça a mis plus de temps que prévu à avoir l'air de quelque chose. Quand la grille est tombée au milieu de la cuisson sous le poids des plats, je me suis demandée si on riait de moi. La lèchefrite m'a sauvé la vie (ou du moins la recette).

Maintenant que je sais que ça marche, et que je me suis acheté un fouet, je vais réitérer l'exploit avec d'autres fruits. Aujourd'hui, 24 décembre, oui oui, je vais faire pommes. Une valeur sûre. Mais je vais aussi en faire un petit aux bananes, juste pour voir. Ça va sûrement noircir, mais je crois que ça peut être très bon. Après ça, sky is the limit: pommes du Sahel? goyaves? papayes? et fraises, bien sûr, en temps et lieu. Miam.

Alors Joyeux Nouel à tous! Ici, c'est plutôt tranquille, on va peut-être inviter quelques amis à prendre une bière après le souper, question de vaguement souligner l'événement. Les cadeaux, ce sera demain matin. Mamoiselle-j'ai-deux-ans-et-je-le-fais-savoir aura des playmobil (version bébinette) et des craies à trottoir.

22 décembre 2007

Du vent en pagaille et demie

L'harmattan s'est levé dans toute sa splendeur. Il vente. Il fait frais. Je ne crois pas que le thermomètre dépasse les 25 degrés aujourd'hui.

Mais le vent transporte une poussière fine et insidieuse qui, non contente de se déposer sur nos meubles à la vitesse de l'éclair, s'infiltre aussi dans les systèmes respiratoires de chacun.

Je ne connais personne à Niamey en ce moment qui ne se promène pas avec un petit paquet de mouchoirs dans ses poches.

21 décembre 2007

Les discours kilométriques

Écouter les nouvelles sur les chaînes locales peut être fastidieux, les reportages ne donnant pas exactement dans la synthèse, mais cela permet de relever des perles incroyables, tant de la part des journalistes que de celle des ‘intervenants’ devant la caméra. Certaines des phrases que je cite ici sont des éléments essentiels de tout discours officiel, d’autres ont été élaborées dans le feu de l’action.

Je reste pour vous à l’affût de ces petits bijoux et j’espère bien y revenir une fois de temps en temps. Voici donc la récolte de cette semaine.


Deux in-con-tour-na-bles du discours politique :

« … les vaillantes populations du Niger… »

« … le fleuron de l’avenir du pays … »


Dans les nouvelles de la semaine :

« S’il y avait des points d’ombre, c’est que nous n’étions pas bien éclairés. »

« … accompagner l’avenir de demain… »

« La délégation a été accueillie par des tamtams, ce qui prouve que tout va bien. »

« Ce défilé militaire, sous la conduite éclairée du général… »


Les variétés :

« … avec ce titre, il a été numéroté dans les palmarès… »


Et le merveilleux monde des sports, qui reste le même où que l’on soit :

« C’est un looooong dégagement, qui ne va pas loin. »
J'avoue que ce dernier commentaire m'a fait pleurer de rire et que j'en ris encore régulièrement, toute seule dans mon coin.




_______
Je suis en vacances jusqu'au 2 janvier. Je viendrai faire un tour une fois de temps en temps question de vous tenir en haleine (c'est donc bien laid comme expression!), mais je suis en pause pour encore une semaine et demie. Ah! Le mouton est mort, vive le mouton!

18 décembre 2007

Les femmes et la santé


Je complète ici mon billet sur le centre de santé. Je ne pouvais pas décemment ajouter plus de détails à un billet de blog, ce serait devenu indigeste.

Je mentionnais donc la dernière fois que les suivis de grossesses, les accouchements et la planification familiale sont gratuits depuis quelques temps dans les CSI du pays (avec les complications mentionnées).

À Banibangou, on compte 5843 femmes en âge de procréer – donc entre 15 et 49 ans. On estime que cette année, 1380 femmes seront enceintes, donc 24 % de la population féminine.

On compte aussi 5656 enfants de moins de 5 ans, ce qui, si on calcule bien, en fait près d’un par femme en âge d’avoir des enfants.

La gratuité des soins pour ces deux groupes démographiques (les enfants et les femmes enceintes) touche donc une grande part de la population et l’ensemble des familles nigériennes, ou presque.

L’OMS évalue qu’au Niger, on compte 7,3 enfants par femme, le plus haut taux de natalité au monde. Cela donne un taux de croissance de près de 3%, aussi le plus élevé de la planète, logiquement, dans un pays où les ressources sont pour le moins limitées.

Ce qui nous amène à la planification familiale. Les contraceptifs disponibles dans les villages se résument à la pilule à prise quotidienne. Je ne connais pas le succès de celle-ci dans le contexte local, son efficacité dépendant de la régularité de la prise. Avant, on trouvait aussi du dépoprovéra, la panacée de certaines, le cauchemar pour d’autres. Mais le débat ne se pose plus, il n’y en a plus, on ne sait pas trop pourquoi au CSI.
Détail intéressant, depuis quelques temps, les femmes n’ont plus besoin de l’accord de leur mari pour prendre la pilule. Un petit pas vers leur indépendance. Reste à savoir quel niveau de secret est vraiment possible dans ces petites communautés.

17 décembre 2007

Une petite nostalgie

Ce matin, vous vous réveillez dans la neige jusqu'au cou. Il paraît même que ça monte jusqu'au toit chez ma mère, comme dans les grosses années où ça devenait l'échelle universelle de la force de l'hiver, avec les commentaires quotidiens de Marcel.

Ce matin, j'ai eu froid parce qu'il faisait 16 quand je me suis levée.

Il y a une atmosphère de fête au bureau, dernière journée avant les vacances, personne ne travaille vraiment.

C'est comme si l'esprit des fêtes s'était glissé subtilement dans mon petit matin endormi, sans aucun avertissement préalable. C'est un peu insidieux de sa part, parce que je ne pourrai pas réunir les conditions essentielles à sa bonne réalisation, même si le Père Noël est à la garderie ce matin, même si on a un gros souper de prévu chez Tatayi avec plein d'enfants et assez de nourriture pour remplir deux fois nos estomacs.

J'ai le coeur un peu gros et envie de traverser l'océan en deux temps, trois mouvements avec ma petite famille, pour leur faire découvrir à tous les deux les joies des boules de neige et le réconfort d'un grog en rentrant, les joues rouges et les bas mouillés.

Des fois, le mal du pays nous rattrape au moment où l'on s'y attendait le moins, au moment où l'on croyait que c'était vraiment trop bien, la vie ailleurs.

14 décembre 2007

Confusion des sons

Intérieur soir


Chambre d'enfant, une mère et sa fille qui regardent un imagier.


- Où il est l'orignal ma chérie?
- imiè. ouuuu imiè
- imiè? orignal.
- imiè! (en pointant la lumière) imiè (en pointant l'orignal)
- Hum. Non, pas vraiment. Orignal. Lumière.
- imiè. ooooooo! Potam
- Oui ça c'est un hippopotame. Bravo.

_____
Vous saviez pas qu'on s'éclairait avec des orignaux à Niamey? Moi non plus.

13 décembre 2007

Trouvé à Niamey

Je ne sais absolument pas comment mon amie Tatayi a mis la main sur ce livre:
Mais c'est surréaliste de l'avoir entre les mains.

12 décembre 2007

La case de santé de Banibangou



Banibangou, où je suis allée il y a maintenant plus de trois semaines, est à mi-chemin entre la petite ville et le village. Disons qu’il y a un certain nombre de services qui en font un centre relativement important dans la région. Il y a une mairie, un forage, des tours téléphoniques (j’y reviendrai) et un centre de santé.

Au Centre de santé intégré (CSI), on retrouve un infirmier agrégé (l’homme de la photo), un infirmier auxiliaire, une matrone, une aide-soignante, un laborantin et un ambulancier (mais pas d’ambulance, brisée depuis plusieurs mois). Pas de médecin, pas de sage-femme. Banibangou a une population de plus de 6 000 habitants et, dans le rayon de 40 km que dessert le CSI, on compte environ 26 000 personnes. En plus du CSI, on retrouve dans ce périmètre 3 cases de santé affiliées, plus petites, moins équipées, tant en matériel qu’en personnel.

Au CSI, on traite principalement les cas de paludisme, simples et aggravés, les diarrhées, les affections cutanées (appellation très large et probablement très vague pour tous les principaux concernés), les maladies respiratoires et les petites blessures. On peut également y avoir un suivi de grossesse et y accoucher. Tout cas avec complications doit être évacué sur Ouallam (3h de route avec un bon véhicule et un bon chauffeur) ou vers Niamey (4h de route dans les mêmes conditions). L’ambulance étant immobilisée depuis plusieurs mois, les évacuations dépendent du bon vouloir des rares propriétaires de véhicules au village.

Toutes ces maladies affectent principalement les enfants de 0 à 5 ans. Depuis le début du mois de mai de cette année, les soins aux enfants de moins de 5 ans, les suivis de grossesse, les accouchements et la planification familiale sont gratuits. Le nombre de consultations a grimpé en flèche. En théorie, le CSI doit se faire rembourser les coûts par l’État. Ce serait parfait si ça fonctionnait. En effet, depuis le début du programme, le gouvernement n’a pas décaissé un franc pour rembourser les médicaments.

Le CSI, celui-ci, mais aussi tous les autres du pays, entrevoit la faillite à court terme. Les frais chargés aux patients payants – 800 francs par consultation, y compris les traitements – moins nombreux, ne couvrent pas les coûts des médicaments pour toute la population : les stocks diminuent rapidement.
Les services de santé gratuits pour les tranches les plus vulnérables de la population, c’est important. Mais gérés de cette façon, ça ressemble étrangement à une décision électorale à courte vue.

11 décembre 2007

Les avantages professionnels du blog

Bloguer facilite mon travail. En gardant quotidien l’exercice de l’écriture, il facilite du même coup la rédaction de ces notes conceptuelles, de ces rapports, de ces demandes de subvention qui forment finalement la base de mon travail.


L’écriture est comme un muscle qui s’atrophie si l’on oublie de s’en servir.

10 décembre 2007

Chacun cherche son mouton


Ça c'est notre mouton. Son espérance de vie est limitée. Il mourra, comme des milliers d'autres dans la seule ville de Niamey, le jour de la Tabaski (Eid al-Kabir, sacrifice qui rappelle celui d'Ibrahim/Abraham), la plus grande fête de l'année.
Tout le monde se doit d'avoir un mouton à sacrifier ce jour-là. Plus qu'un rituel religieux, c'est une tradition, une obligation sociale, une fête où l'on partage son mouton avec la famille, les amis, les voisins. Un peu comme le sacrifice de la dinde à Noël, mais en plus 'live'.
A l'approche de la Tabaski, avec cette obligation qui s'impose pour tout bon musulman, et même aux autres qui vivent entourés de musulmans et qui veulent participer au tissu social que tisse cette célébration, le prix de la bête à corne monte en flèche. Les plus prévoyants auront acheté leurs moutons à l'avance pour les engraisser à la maison. Les autres courent de tous les côtés pour trouver une bête qui convienne à leurs besoins et à leur bourse. Avec une entrée d'argent de dernière minute, on en paye une de plus.
J'ai payé mon mouton en brousse parce qu'ils y sont moins (beaucoup) chers. Suite à une entrée d'argent inattendue. Avec mon chéri, nous remplissons donc nos obligations sociales, nous participerons à la Tabaski avec les autres, et non pas comme témoins extérieurs comme l'an dernier. Tout le monde est content. La viande grillée puis frite sera déposée dans le garde-manger. Transformée ainsi, elle se conserve pendant des mois à la température de la pièce.

09 décembre 2007

Très étrange

Il a plu cette nuit.

Le 9 décembre.

C'est comme si je vous disais qu'il a neigé en juillet. C'est à n'y rien comprendre.

07 décembre 2007

Obligations religieuses



Réunissez dix hommes au milieu de nulle part à l’heure de la prière, ils vont s’organiser une mosquée. Et le plus érudit, reconnu ou autoproclamé, mènera le bal.


06 décembre 2007

Menu nomade

Sur la route, le menu est principalement composé de protéines et de sucres lents – de la viande, des arachides, du riz, du couscous, du mil, du pain. Avec un peu de piment et un peu de sucre blanc. Et du thé bien sûr, mais chez les boutiquiers, ce n’est pas du thé touareg.

Quand je reviens à la maison, je n’ai envie que de fruits et de légumes.


Et de café.

05 décembre 2007

Un échec total

Ce matin, avec une collègue, je devais faire une opération de PR pour mon ONG à la Journée internationale des volontaires. Nous devions théoriquement nous tenir derrière un petit kiosque que nous avions décoré avec goût, avec des logos partout, en portant des t-shirts aux couleurs de l’organisation et avec plein d’informations à partager. Pas mon activité préférée, mais bon, ça change du train train et ça peut être sympa, tant que ce n’est pas constant.

Un échec sans nom, principalement à cause d’une organisation défaillante, ou en tout cas qui a perdu le contrôle de la situation.

Quelques minutes avant l’arrivée des officiels, un troupeau d’étudiants entre 10 et 15 ans ont envahi la salle, un véritable tsunami humain, aucun contrôle, aucun civisme et pour seuls mots à la bouche ‘Je peux prendre ? C’est pour moi ?’. En moins de deux minutes, notre belle présentation avait disparu et la cacophonie était totale. Quelques scouts les ont fait sortir avant l’arrivée des officiels, on a réussi à faire un genre de remise en forme des kiosques. Les officiels sont venus, ont fait le tour de la salle en trois minutes en ayant pour seuls mots à la bouche ‘Je peux prendre ?’.

Nous avons ensuite enlevé tout ce qui avait vaguement l’air d’un papier à distribuer (enfin ce qui en restait) et nous avons affronté les deuxième et troisième vagues de jeunes avec pour seules armes notre patience, qui commençait à être très limitée, et des outils de sensibilisation sur la lutte contre la violence faite aux femmes. Nous avons donc pris la boîte à image (un gros cahier à spirale avec des mises en situation) et fait des micro-séances de sensibilisation. Question de contrôler un peu les foules et d’atteindre un simili objectif de visibilité de l’organisation.

Dès qu’il y a eu un creux, sans concertation, mais d’un même mouvement, toutes les organisations présentes ont démonté leurs kiosques et ont disparu, les volontaires sur place se disant qu’on ne les y reprendrait plus.

04 décembre 2007

Miam

Il fait 25°C.

J'ai mangé une pomme.

Ça goûte l'automne.

Tous présidents, ou de l’importance des titres

La plupart des hommes avec lesquels je travaille sont présidents de quelque chose : un groupement, une coopérative, une union, une section, une ONG, une fédération.

Comme ils s’interpellent généralement par leurs titres respectifs, les appels au « président » fusent de toute part. Une façon de reconnaître l’importance et la position de l’autre.

Du coup, je me demande parfois dans un groupe, comment ils font pour se reconnaître.

03 décembre 2007

Shot Gun

Pourquoi je me retrouve toujours assise à la place du passager avant?

Ce n’est pas pour mes beaux yeux ou à cause de ma position d’autorité. Ni par galanterie ou par déférence.

C’est beaucoup plus pragmatique que ça : sur les pistes, si je suis assise à l’arrière, je finis toujours par vomir. Un argument décisif, même sans démonstration.