29 septembre 2008
Zut
En plus, suite aux frasques de la Chipounette la semaine dernière, nous avons rangé l'ordi à la maison, question de pouvoir le vendre comme il est, déjà que ce n'est pas très glorieux.
Demain, c'est la fête du Ramadan. Je serai en congé pour de vrai et je vais en profiter pour régler certaines obligations familiales avant de partir : visites et bonjours aux tanties, principalement. J'ai fait mon pain aux zucchinis hier et mon gâteau au chocolat sera fait ce soir. Je profite des obligations pour en finir avec mon garde manger.
Je cours, à la prochaine. Argh!
27 septembre 2008
Résumé, intro, conclusion
Notre gros document sur la gestion des déchets solides ménagers à Niamey doit donc en être à la dernière mouture, puisque je suis en train de faire exactement ces sections-là. Pas que le texte entre les deux soit parfait, mais ma reponsabilité pour le moment, c'est d'encadrer le gros du travail de ces pages que les gens lisent en premier.
J'avoue que ça me met un peu la pression.
25 septembre 2008
Camouflage
La Chipounette quant à elle a deux couleurs de suces: bleues et vertes.
Vous pouvez toujours compter sur elle pour perdre ses suces dans les draps de couleur correspondante, pour être bien sûre de ne pas les trouver facilement. J'ai toujours cherché mes trucs, ça m'a toujours énervée. Maintenant je dois en plus chercher ceux de ma fille, qui elle-même de fait pas d'efforts très constructifs pour m'aider:
- Suces? Suuuuuces? suuu-uuuces?
23 septembre 2008
De la fièvre
Ici, c'est une autre paire de manche. Tout un chacun est susceptible de faire un palu, donc de la fièvre. Si quelqu'un a les mains particulièrement chaudes, on demande tout de suite un "t'es sûre que ça va?" un peu inquiet.
Bon, le fait que tout le monde se préoccupe toujours de la santé de tout le monde et sa famille, ça doit faire une différence aussi, j'imagine. J'ai l'impression que je vais devoir perdre/reprendre ceraines habitudes en rentrant, mais je ne sais pas nécessairement lesquelles.
19 septembre 2008
Et de un.
18 septembre 2008
Perte de contrôle
Oh well. Peut-être demain alors.
17 septembre 2008
J'ai besoin.
Une pour finir le travail que j'ai à faire.
Une pour me chercher un emploi.
Une pour faire mes bagages, relaxer et m'occuper de ma Chipounette.
J'ai l'impression que ça ne va pas se faire.
16 septembre 2008
Mes vieux
Il a Mansour, qui sait exactement ce que je lis et qui arrive toujours à me vendre une revue, même si c'est à crédit:
Ada, qui a eu la polio et qui vend de l'artisanat, sans jamais me mettre de pression. Vous verrez plus bas qu'il adore la Chipounette:
Et Adam (en prononçant bien le M), le bijoutier touareg qui a une théorie sur tout et qui considère que les métisses sont des êtres à part:
Faire des scéances de photos avec la Chipounette permet de faire sortir les gens de leur image. En intéragissant avec elle, ils oublient la caméra et deviennent beaucoup plus naturels. Adam et Ada s'y sont faire prendre:
15 septembre 2008
Clarifications
Cotonou est bruyante. Pour appeler ma fille, le soir vers 19h30, c'était la croix et la bannière pour trouver un endroit suffisamment silencieux pour pouvoir l'entendre et comprendre ses petits mots bien à elle. J'en avais mal aux oreilles.
L'air de la ville est pollué. Toutes ces motos qui font taxis, et qui sont aussi responsables du bruit, n'ont pas les mêmes types de filtres que les voitures. Il y a beaucoup de scooters avec des moteurs à deux temps. C'est aussi une ville portuaire, avec tous les camions de transport que cela implique pour faire circuler la marchandise vers l'intérieur du continent. Des moteurs diesel antédiluviens.
C'est humide. Je sais que j'ai beaucoup chialé, et que je chiale encore beaucoup, contre la poussière du Niger. Mais je me demande si ce n'est pas mieux que l'humidité constante, lourde, où les serviettes de bain ne sèchent jamais et prennent rapidement une petite odeur pas propre du tout. Quand on a l'habitude que tout sèche en quelques heures, on se rend compte en bougeant que ça peut aussi être un avantage de vivre au Sahel.
Voilà, j'étais quand même contente de rentrer à Niamey, retrouver ma petite famille et ma grande maison silencieuse, si ce n'est des cris de joie et de colère d'une tornade de deux et demi, qui m'a bien manquée d'ailleurs.
14 septembre 2008
Perte de temps
C'est trop facile de perdre du temps sur Flickr. Il y a sûrement beaucoup de trucs nuls, mais je n'en ai jamais vu, avec les liens, les groupes, les suggestions et toute la structure du site, on ne trouve que ce qu'on cherche.
12 septembre 2008
Ze se'se que'que soze
- Qu'est-ce que tu fais Cocotte?
- Ze se'se que'que soze!
- Quoi ?
- La pas maman dans les photos.
- Tu veux que j'ajoute une photo de moi?
- Vi.
Ce que j'ai fait. La Chipounette est contente.
11 septembre 2008
woupelaye
Ceci est donc un non-message pour vous dire que je suis vraiment débordée, mais que je pense quand même à vous et que je cherche toujours des sujets, et surtout du temps pour rédiger mes textes.
Je vais vraiment publier une si piètre excuse?
10 septembre 2008
L'époque des listes est commencée
La file des choses pressantes s'allonge, mais le temps est dur à trouver. J'ai plus de choses à faire dans ce dernier mois que dans les six premiers de mon contrat. J'adore ça, mais c'est intense!
Il va falloir que je me fasse des listes: la liste des choses à vendre, la liste des choses à donner, la liste des choses à mettre dans le fret, la liste des choses à faire avant de partir, la liste des choses à faire en arrivant, la liste des bagages, la liste des emplois où appliquer, etc.
Les faire c'est une chose, s'y tenir, c'est un autre contrat.
09 septembre 2008
Comme promis
08 septembre 2008
21h
Deux derniers commentaires sur le Bénin:
- Les Béninois ne fument pas. Ni dans les bars, ni dans les boîtes, ni dans la rue, ni au travail. Ca m'a impressionné, surtout que je ne sais pas pourquoi.
- La scène musicale locale, et culturelle en générale, est beaucoup plus vivante qu'à Niamey. Les Béninois consomment local et en font la promotion.
Je mets les photos cette semaine, je vous tiens au courant.
07 septembre 2008
La mosquée
Bref, si on se fit aux lieux de cultes, Cotonou m’a d’abord donné l’impression d’être musulmane. Ce n’est qu’après que j’ai remarqué les églises, qui n’ont pas souvent de grands clochers.
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Juste pour me contredire, je n'ai pas pris de mosquée en photo. Voici la basilique de Ouidah.06 septembre 2008
Le bois et les fruits
Le bois. Tout est fabriqué en bois dur, d’un beau rouge, bien dense, bien solide. Ca donne une impression de qualité et de richesse dans les bureaux et les maisons.
Les fruits. Et de façon moindre les légumes. Il y a des beaux fruits frais, sucrés, brillants, appétissants dans toute la ville. En face du bureau où nous sommes, il y a des kiosques, tenus par des femmes, qui donnent envie de cuisinier : ananas, papayes, pommes, bananes, mangues, oranges, carottes, tomates, zucchinis, avocats, pommes de terre, alouette.
C’est trop joli. Je crois que je vais en ramener à la maison.
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05 septembre 2008
Les femmes
Si on se fie au machisme ambiant, elles n’ont sûrement pas encore acquis une position égale à celle des hommes. Et elles ont dû se battre pour ce qu’elles ont. Mais elles ont déjà une certaine liberté de mouvement et d’association qui est loin d’être chose fait au Niger.
Les récupératrices de bouteilles du marché Dantokpa, le plus grand marché de Cotonou.
La presse
Si une radio ou une télé nigérienne exprimait le quart de la moitié du commencement des critiques à l’égard du gouvernement que j’ai entendue ici, elle serait fermée pour trois mois en moins de 15 minutes.
04 septembre 2008
Les toits
Ce qui frappe vraiment, c’est l’architecture des maisons. Ici, les toits sont toujours en angles, pour l’écoulement des eaux de pluie. Dès que l’on traverse le fleuve (Niger) qui marque la frontière, les toits changent. Ca y est, on a laissé le Sahel et ses petites cases rondes derrière.
Bon il y a des cases rondes ici aussi, mais elles ne dominent pas le paysage.
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03 septembre 2008
La ville
Il y a plus de voies goudronnées et pavées – surtout pavées. La circulation est de 3 à 4 fois plus intense. Toute la ville a l’air en construction, que ce soient les rues, les ponts, les maisons, les immeubles. Pour circuler, il faut connaître les règles, écrites et non écrites, en plus de toutes les zones de ralentissement, qui amènent leur lot de « GoSlow ». Les deux chauffeurs du projet sont définitivement des professionnels.
Il n’y a pas de taxis. Il n’y a que des zemidjans. Ce sont des motos dont les chauffeurs ont une jolie chemise jaune. Ils te font traverser la ville pour 200 francs. Ils sont des milliers. Je n’y suis pas encore montée, mais je sais que ça viendra, si je veux me déplacer le moindrement seule. Il n’y a pas d’autres options.
La ville est étendue, mais sa progression est limitée par la mer d’un côté et par la lagune de l’autre. Une partie de la population est installée dans des bas fonds, insalubres et mal desservis par les services essentiels.
Cette géographie et l’économie d’un des ports les plus importants de la sous-région, voisin du Nigéria (le pays le plus populeux d’Afrique) amènent une architecture dense et en hauteur. Il y a du béton partout.
Cotonou donne l’impression d’être toujours en mouvement. Une vraie capitale. Une vraie ville.
Ca fait du bien.
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Vue de ma chambre d'hôtel.
02 septembre 2008
Les béninois
Le fon, la principale langue de Cotonou, est une langue avec un ratio voyelles : consonnes qui pourrait s'avérer utile au scrabble, mais qui rend la sonorité très particulière. De la façon dont je l'entends, avec mon oreille de novice, chaque mot contient au moins un diphtongue. Par exemple, notre hôtel est Ayiouhè. Ce qui a une signification que j'ai oubliée. C'est très dur pour moi de prononcer toutes ces voyelles et je n'arrive même pas à me rappeler comment dire bonjour.
Mon chrono achève, je suis dans un cyber. J'avais plus de choses à dire, tant pis. Juste pour vous dire aussi que je mettrai des photos dans les messages appropriés lors de mon retour à Niamey.
Bonne nuit
Sara au Bénin
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Monnou est particulièrement petit et je crois que les Nigériens sont surrélevés par rapport à lui, mais CQFD quand même.
Les chèvres courtes sur pattes. J'ai dû courir après pour vous les montrer. Elles sont de Ouidah, à Cotonou, elles sont très rares, sinon absentes.
01 septembre 2008
Cotonou
Cotonou, c'est 20 heures de car de Niamey. La route est mauvaise, le bus est vieux et la distance est de plus de 1000 km. Les bus africains ont 5 sièges dans chaque rangée, ce qui vous donne une l'idée de l'espace disponible. Ils ont probablement ajouté des rangées aussi. J'ai un ami qui pleurerait de souffrance juste en regardant les sièges. Nous sommes sortis de la canne de conserve comme des zombies, tous autant que nous étions.
La mission d'étude qui m'amène ici inclut 7 personnes des différents paliers de gouvernement impliqués dans la gestion des déchets et 3 membres de l'organisation pour laquelle je travaille. C'est une délégation assez conséquente, mais pour le moment, tout est assez bien huilé. Le problème principal, c'est que le ramadan a commencé aujourd'hui, et que la plupart des délégués ont décidé de s'y conformer, même si le fait d'être en voyage pourrait les en dispenser, sous réserve de 'remise' des jours non respectés. Cela crée des soucis logistiques, mais ce sont des professionnels et on n'a rien vu aller, nous les non jeûneurs.
Voilà, je vous parlerai des vraies choses, les différences entre Cotonou et Niamey, la gestion des déchets, la bouffe, les taxis et tout le tralala, dans un autre message. C'est la première fois que je sors du Niger pour visiter un autre pays d'Afrique de l'Ouest et ça fait du bien.