31 janvier 2008
Oups
Ce n'est pas la mieux fournie que j'aie vu dans mon existence, mais ceux qui me connaissent un peu savent que ça ne me prend pas grand chose.
30 janvier 2008
La CAN
Deux matchs par jour pendant 21 jours. Ça dure moins longtemps que les éliminatoires, mais c'est plus intense. Je l'écoute plus ou moins, ça dépend des équipes. L'argument majeur en faveur du foot, du moins de mon point de vue, c'est que les joueurs ont l'obligation d'être gentlemen, enfin jusqu'à un certain point, il n'y a pas de micros sur le terrain.
Mais bon, ça monopolise quand même bien une soirée...
________
Ceci est un message enregistré. Les services complets reprendront lors du rétablissement des lignes et lorsque les missions venues de l'étranger cesseront de sursaturer l'administration de ce blog. Ces inconvénients techniques expliquent aussi l'absence temporaire de support visuel dans les blogs concernés. Merci de votre compréhension. La Direction.
29 janvier 2008
Silence radio
Fi-dou-da
A cause de circonstances hors de notre contrôle – le serveur en Angleterre a du mal avec son firewall – nous ne pouvons présentement tenir ce blog de façon satisfaisante. Nous nous excusons des inconvénients que cela pourrait vous causer.
(grrrrrrrrr)
25 janvier 2008
2 ans
Elle a deux ans de façon très intense, avec toutes les crises que ça amène.
Elle a deux ans de façon joyeuse. C’est une petite fille heureuse et en santé.
Elle a deux ans avec des mots. Encore des mots, toujours des mots. Les mots ne sont pas toujours clairs, même que la plupart ne sont pas encore de vrais mots. Mais on va bien finir par savoir ce qu’elle a à dire. Elle nous en étourdira bientôt.
Pour les deux ans de la Chipounette, je me suis un peu laissée aller. Je n’avais prévu acheté qu’un seul cadeau. Mais en sortant du magasin, je n’ai pas fermé les yeux. Alors j’en ai mis un peu plus dans mon panier. Ce n’est pas sûrement pas la principale intéressée qui s’en plaindra. Et mon chéri a un sourire en coin.
_________________
Dans mon panier ? Petits curieux. Une boîte de Playmobil (le cadeau original), deux livres (dont un que je n’ai pas eu le temps de cacher), une ardoise et des craies, un peu de matériel de bricolage (mais je n’ai pas déniché de papier de construction) et des bracelets 100 francs-100 francs pour qu’elle lâche les miens.
24 janvier 2008
J’ai entendu
« Cela entraîne de nombreuses dépenses honoreuses. »
« … où les athlètes se sont fait distinguer. »
J’ai aussi assisté à un vox pop où les réponses sont soufflées aux ‘citoyens’ interrogés, à tel point que cela constituait le cœur des informations du reportage.
23 janvier 2008
Nouvelles à vendre
Ce que je ne sais pas, c’est quels sont les événements couverts gratuitement.
22 janvier 2008
21 janvier 2008
Le vertige
Si je suis souvent en hauteur, que ce soit dans des constructions ou sur des parois, attachée à une corde, la peur s’atténue par habituation. Un phénomène de désensibilisation peut-être. C’est d’ailleurs pour moi une partie du plaisir de grimper que de dominer le vertige. Ça ne disparaît jamais complètement. Je sais que je ne serai jamais capable de faire des grandes voies, même si j’en avais l’occasion, parce que la douleur du vertige est paralysante.
Oui, la douleur. Pour ceux qui ne seraient pas affligés de cette phobie (appelons les choses par leurs noms), le vertige est en effet douloureux. Ce n’est pas tant l’idée de tomber qui est contraignante, on peut toujours convaincre sa tête, que cette douleur qui prend au ventre et qui irradie dans les jambes et les épaules. C’est à cette réaction physique qu’il faut résister pour être presque à l’aise en hauteur.
Pourquoi je vous parle du vertige aujourd’hui ? Parce que je vis dans un milieu plat depuis longtemps. Niamey a du mal à avoir des côtes. Les immeubles que je fréquente ne dépassent jamais deux étages. Les parois les plus proches sont au Mali ou dans l’Aïr. Alors tout le travail que j’avais fait sur mon vertige est parti en fumée. Je regardais un documentaire sur les gratte-ciel cette semaine et assise par terre dans mon salon, j’avais le vertige.
Le jour où je recommencerai à grimper (parce que ça viendra, j’aime trop ce sport pour ne jamais y revenir), il faudra que je recommence au début. Si je me fie à mes essais de l’an dernier, la technique est quand même restée, les muscles disparaissent complètement (mon seul effort des bras étant de soulever ma fille 40 fois par jour) et le vertige revient en force.
Le travail le plus dur n’est pas toujours le plus apparent. Juste de vous en parler, j’ai mal aux genoux.
18 janvier 2008
Pour arrêter les rumeurs
Oui, c'est vrai, il sera à Paris, tous frais payés, en même temps que la Chipounette et moi. Et la Grand-Maman, et la Grande-Tante (point de vue Chipounette ici, on s'entend).
Des fois, on a de la chance. Les briques ne peuvent pas toujours tomber au même endroit.
17 janvier 2008
16 janvier 2008
De l’avantage de vivre dans le quartier présidence…
L’avantage de vivre dans le quartier présidence, donc derrière l’endroit où le président a sa demeure officielle, c’est que les coupures d’eau sont inexistantes. Les coupures d’électricité sont rarissimes. Et quand elles se produisent, elles ne durent jamais longtemps.
Quand j’habitais dans les quartiers populaires, lors de mon premier séjour ici, l’électricité manquait au minimum une fois par semaine, quand ce n’est pas tous les jours, des heures durant. L’eau disparaissait régulièrement, nous forçant à acheter l’eau aux vendeurs ambulants pour répondre à nos besoins immédiats. Manquer d’eau est plus déstabilisant que de manquer d’électricité, même si les pannes nocturnes durant la saison chaude avaient parfois raison de ma santé mentale (mon chéri s’en rappelle).
Mais à chaque fois qu’il y a une coupure dans ma jolie maison de la présidence et que je me dis que ça ne va pas durer, je me dis aussi qu’il y a plusieurs catégories de citoyens dans ce pays.
15 janvier 2008
Architecture anarchique
Mais ce à quoi je n’avais pas pensé, c’est au code du bâtiment. Les règles qui régissent la construction des édifices ne sont pas plus respectées que les autres. Jusqu’à récemment, cela ne posait pas réellement de problèmes. En effet, la plupart des constructions de Niamey n’ont qu’un étage. Les grands édifices du centre-ville datent tous des années 80, époque où la richesse de l’uranium et un dictateur relativement éclairé garantissaient une meilleure application de la législation.
Mais dans les dernières années, les constructions à 2 ou 3 étages se multiplient dans la ville. Appartements, maisons privées ou bureaux, ces bâtiments sont construits à la va-vite, au petit bonheur la chance, sans véritables plans (j’en ai eu sous la main dernièrement, même moi je peux faire ça), avec des matériaux de mauvaises qualités – le promoteur coupe où il peut pour faire de l’argent – et par des ouvriers non qualifiés. Parce que ce sont des bâtiments de petites envergures, il n’est arrivé pour le moment qu’un seul accident : une maison s’est effondrée pendant son édification. Un mort, une dizaine de blessés.
Heureusement que le Niger n’a aucune activité sismique et que les matériaux utilisés sont pratiquement ininflammables.
14 janvier 2008
pour Tonton Tutu
11 janvier 2008
Des p'tites stepettes
J'ai fait des p'tites stepettes hier toute la soirée.
On a su hier que nous avions obtenu le CSQ - certificat de sélection du Québec. C'est une grosse étape dans le processus d'immigration.
En plus, nous avons réuni tous les papiers qu'il nous faut pour la suite des choses, mon chéri va les envoyer à Abidjan par courrier express ce matin.
Des stepettes et de la pizza, oh yeah!
10 janvier 2008
Mains sales
- Chipounette, viens laver tes mains avant d’aller jouer.
- Non.
- Viens.
- Non.
- Bon, ben je les lave quand même!
- Ouaaaaaaaa gnananaaaaaa mamaaaaaan! (traduction libre : mère cruelle, comment oses- tu me torturer de cette débarbouillette!)
Cette semaine :
- Mains sales!
- Oui, on lave les mains avant de manger, c’est bien.
- Mains sales!
- Chipounette, tu manges avec tes mains, tu as forcément les mains sales.
- Mains saaaaales!
- Je ne vais quand même pas te laver les mains entre chaque bouchée!
- Maman. Mains sales.
- !!! Quelle autorité. Allez, mange.
- Manze. Mains sales.
09 janvier 2008
07 janvier 2008
Grand corps malade
On t’a dit écoute ça, c’est puissant. Et puis ça traîne là sur ton bureau pendant des mois et des mois. Parce que vraiment t’as pas le temps, pas nécessairement envie de ça, de cette nouveauté là, parce que t’oublies que c’est là et même que ça existe.
Et puis un soir, tu discutes, tranquille autour d'un repas, la conversation est sympa et file sans effort. Tout à coup, sur la sono, une voix démarre et te parle. Tu sais tout de suite de qui ça vient. C’est la première fois que tu l’entends, mais tu le connais déjà. La politesse voudrait que tu parles, mais on s’en fout tout le monde écoute Grand corps malade.
04 janvier 2008
Trop belles pour le Nobel - les femmes et la science
Le sujet s'annonce intéressant: la place, ou plutôt l'absence, des femmes dans l'histoire des sciences. On annonce un style anecdotique. Ça va, connaître quelques femmes de science à travers les âges sans s'attarder à des analyses sociologiques poussées peut faire une excellente lecture semi sérieuse avant de fermer la lumière.
Mais là, vraiment, ce n'est même plus de l'anecdotique, c'est de la tranche de vie. A la fin de chaque petit chapitre, écrit dans un style ampoulé et confus, enrobé d'un humour douteux, on ne sait pas plus qui étaient ces femmes, en quoi elles ont contribué à la science et pourquoi on devrait se rappeler de leurs noms.
Le texte est décousu. On a souvent du mal à suivre de qui l'auteur parle. On y donne presque plus de place aux hommes qui entourent ces femmes qu'à celles-ci. On y fait énormément de "name dropping". Le choix des "scientifiques" présentées est parfois douteux. Dans certaines histoires, je crois qu'il faudrait déjà connaître le personnage pour arriver à suivre le fil.
Bref, je ne l'ai pas encore terminé, mais je ne suis pas sûre que je vais y arriver. Je me fâche à chaque fois que je le prends. C'est vraiment de la fausse représentation. Méfiez-vous.
03 janvier 2008
La récolte d'hier soir
En parlant du Kenya:
"Une situation qui a décharné les violences inter-ethniques."
A propos des coupures d'électricité à venir:
"L'administrateur a largement expliqué la situation."
"De plus en plus, les besoins s'accroissent très rapidement."
A noter que tout le discours de cet administrateur emphisémateux a été tourné à contre jour.
02 janvier 2008
Frustration
Pfff.
C’est toujours la même chose. Tu te couches le soir et juste avant de t’endormir, tu réussis un petit bijou de texte, bien tourné, avec du punch et tout. À deux doigts du sommeil, tu te dis que ce n’est pas la peine de noter ça, c’est trop parfait, tu ne peux pas oublier un tel chef-d’œuvre.
Le lendemain matin, tu ne te rappelles même plus du sujet.
_______
Bonne année 2008 et tout le tralala.