Décalage horaire

Oulala. Trois semaines que je n'ai rien écrit, que je n'ai même pas mis les photos de notre projet à Julie et moi. Ce n'est pas comme si le sujet était difficile à couvrir pourtant. Voici donc la semaine 43, qui se terminait le 11 décembre. Le thème était Moitié vide/ Moitié plein.





Je n'ai pas fait de conversion noir et blanc, ce sont les couleurs que cette soirée solitaire avait. Ce verre a explosé depuis que cette photo a été prise. Dernier verre d'une collection que je tenais de Marcel, qui lui-même les avait acheté dans les années 70. Vu sa fragilité, il est même surprenant qu'il ait tenu jusqu'en 2011.

À ma!

Il y a un chantier devant l'école. Tous les soirs, nous y passons, la PtiteMiss et moi. Depuis deux mois que cela dure, elle a développé un intérêt certain pour les camions, tracteurs et autres pelles mécaniques.

- Ouuuuuu.
- Ah oui, cocotte, un tracteur.
- hhhhrrrum.
- Oui, il fait du bruit, il a beaucoup de lumières aussi.
- À ma!
- À toi?
- À ma!
- Bon, quand même si tu permets, on va le laisser ici, ça manque de place dans le salon.
- hhhrrrrrummmm. À ma!

Air connu

- Papo!

- Chapeau PtiteMiss.
- Papo!

- Cha.
-C'a!

- Peau.
- Po!

-Chapeau.
- Papo! Ouuuuuu. Papoooo.

Bato, Papo, même combat. Les mots de mes filles se ressemblent, à défaut de leurs personnalités.

Réflexion

42ième semaine, déjà. Le chalet du Mont-Royal est vraiment un endroit particulier et les enfants (les filles et leurs cousins/cousines) samedi dernier ont joué sur tout l'espace disponible. Nous les avons laissé prendre toute la place. Pour les lecteurs solitaires, ce n'était peut-être pas l'idéal, mais tous les enfants qui passaient voulaient se joindre aux nôtres. Un grand espace vide avec rien dedans les a amusé activement pendant au moins 2 heures. Sauter par dessus les réflexions des portes qui ouvrent, courir, danser sans musique, tourner. Ils ont tout de fait de ce rien poussiéreux.

Le fleuve Niger au coucher du soleil

De la terrasse du Grand Hôtel de Niamey, c’est la vue que l’on a. C’est, à mon humble avis, la plus belle vue de Niamey, mais c’est aussi la bière la plus chère. Par contre, les brochettes valent le détour, surtout pour le piment sec, pas trop piquant, bien salé, avec une petite pointe d’arachide.

Love Song

It's such a perfect day:


Whenever I'm alone with you:


Maintenant, si vous avez le moindrement les mêmes références musicales que nous, vous avez une chanson dans la tête. L'une comme l'autre peuvent coller de façon persistante. Bonne soirée ;)

Ajustements

Un retour aux études, c'est beaucoup d'adaptation pour celui qui retourne aux études. Dans la cas de mon Chéri, en plus des cours, des examens et des travaux, s'ajoutent les trajets. C'est sûr qu'en retournant aux études à l'âge adulte, il a beaucoup plus de ressources et de vision à long terme que les "petits". Il sait pourquoi il est là et ce que ça prend pour réussir - et ça paraît.

Mais un retour aux études, c'est aussi beaucoup d'ajustements pour l'autre. Des horaires variables, qui commencent tôt, qui finissent tard. Des travaux, des examens qui ne se feront pas tout seul. Un travail rémunéré, un samedi sur deux. Je dois jongler sans arrêt avec les horaires des filles et les nôtres. S'il y a des ajustements à faire, c'est généralement moi qui les fais.

Mes semaines roulent et ne s'arrêtent pas souvent. Le premier mois, j'ai eu l'impression de plonger en apnée. Depuis, je réussis à remonter prendre mon souffle plus régulièrement, mais avec les projets qui s'en viennent au bureau, j'ai d'autres balles à intégrer à mon ballet aérien.

Deux choses me sauvent. La première, c'est que mon Chéri adore ce qu'il fait. S'il faisait le tout à moitié, je ne pourrais pas tolérer ce mode de vie. Comme il est passionné et extrêmement sérieux dans ce qu'il est en train d'entreprendre, c'est facile pour moi de justifier toute cette gymnastique. Merci mon Chéri.

La deuxième, c'est que ma mère a déménagé à Montréal. Son arrivée, en septembre, a coïncidé avec les rentrées scolaires de tout un chacun. Mes horaires qui m'amènent régulièrement en dehors de la ville me rendraient la vie impossible si ce n'était de la présence en ville de Mamaman. Les petits plats congelés qu'elle m'apporte régulièrement allègent ma tâche - et me permettent de plier le linge propre, une fois de temps en temps. Merci Mamaman.

Science

Un thème que j'ai oublié de mettre ici. Que ce soit Julie ou moi, on prend parfois du retard pour mettre nos photos en ligne sur Flickr, et je prends alors du retard pour mettre les photos sur le blog. Celui-là m'a glissé entre les doigts

Électricité

Disons que j'y ai étiré le thème de façon presque indécente. Mais que j'aimais vraiment beaucoup ma photo. Honte à moi.

Des semaines de retard

J'ai des semaines de retard sur le projet photo, puis sur certaines nouvelles que je voulais partager ici. J'ai l'impression d'être toujours à la course et de ne jamais avoir assez de temps pour faire tout ce que je voudrais faire. C'est le lot de chacun, je sais. Et puis, je suis beaucoup moins sur l'ordi ces derniers temps. Je ne crois pas que ce soit une mauvaise chose, mais certains projets en souffre, c'est sûr.

Bon les photos de cette semaine. Le thème: regarder en haut.

Exercise arithmétique

Effectuez le calcul suivant:

La Mamoizelle a 5 ans et demi, la taille de sa botte d'hiver est l'équivalent de 4 pour femme (34 chez les amis français). Si je chausse des 7 (37), à quel âge la Mamoizelle va-t-elle me piquer mes chaussures?

Changement

Changement de saison, enfant qui grandit. Le changement est souvent lié au temps qui passe.

Surmenage

Drôle de thème. C'était plus un état pour toutes les deux qu'une véritable inspiration. De mon côté, je l'ai refusé vendredi dernier, mais je le paye cette semaine. En cliquant sur ma photo, vous trouverez la suite de la marche que j'ai prise en rentrant du centre ville.

Ça vous dit?

Pour un projet que je ne mentionnerai pas, je vais faire des petites capsules "Niger", afin de présenter différents aspects du pays, de la ville, de l'agriculture. Bâties autour de 3 ou 4 photos, je les publierai en circuit fermé tous les dimanches soirs ou les lundis.

Certaines seront sûrement redondantes si vous me suivez depuis longtemps, d'autres seront reprises et adaptées de ce que j'ai déjà écrit sur ce blog. Mais est-ce que ça vous dirait que je publie ces capsules ici, disons le mercredi? Revisiter le Niger avec 3 ans de recul? Je vous promets de ne pas y remettre celles que je tirerai directement du blog.

À la ferme

Ça date quand même de la semaine qui se terminait le 16 octobre. Je vous retranscris ici ce qu'en a dit Julie sur Flickr. Je ne saurais mieux dire:

I grew up on a farm, so I'm always shocked by the fact that a lot of people know nothing about the time, the efforts and the dedication it takes to grow the food that we so easily get in the grocery stores. Farmers work countless hours, and often find themselves in precarious financial positions because of uncontrollable things like weather, but also because of the rising price of fertile lands due to suburban expansion, or the fact that we often don't pay enough for the food we eat. So I seize the opportunity that this week's theme is giving me to acknowledge the importance of the work that farmers do - trust me, they don't hear it often enough.

Oubli

Hier, c’était le Blog Action Day, ça aurait fait 4 ans que j'y participe et j'aime bien écrire sur ces thèmes imposés. Le sujet était "food", la nourriture, se nourrir. J'aurais facilement pu improviser quelque chose à ce sujet. L'écrire à l'avance, programmer la publication. Je travaille après tout dans le secteur agricole, ce n'est pas comme si je manquais de matière première pour le sujet.

Mais j'ai oublié. Je m'en suis rendu compte ce matin en regardant la circulaire de l'épicerie...

Ordre et désordre

Du contrôle de foule à la nécessité de créer du désordre pour conserver l'ordre de nos vie (traduction libre, voir la photo de Julie qui a joué sur le sens du mot 'mess').

Le conseil du jour

Pour ceux qui comme moi n'aiment pas les odeurs résiduelles de nourriture dans l'air d'un appart dont on n'ouvre plus les fenêtres et les portes, le meilleur moyen pour s'en débarrasser est de faire brûler du sucre. J'en mets dans un papier d'aluminium sur un rond de la cuisinière.

J'imagine qu'on peut aussi faire du caramel, ou du butterscotch, ou de la tarte au sucre. Mais c'est plus de travail.



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Truc découvert par la femme enceinte dont le mari avait fait de (l'excellent) poisson frit, mais qui n'en pouvait plus de l'odeur. Oui, on parle de moi. Non, on ne parle pas de maintenant, mais bien d'il y a deux ans.

Masque

J'ai tellement eu de mal à prendre une photo cette semaine. C'est sûr que de travailler 6 jours au lieu de 4, ça gruge du temps, mais ce n'est qu'une excuse.

Le Marathon de Montréal

La dernière fois que j'étais allée voir le marathon de Montréal, j'étais assise sur les épaules de mon père. Dimanche dernier, j'y suis allée avec mes filles et J., le voisin d'en haut qui a l'âge de la Mamoizelle. J'ai vraiment apprécié. Et comme le trajet entourait peu ou prou le quartier, ça n'a pas été très difficile de s'y rendre.

Surprise : c'est silencieux, un marathon. Quand on est les seuls spectateurs sur le coin de la rue, on entend seulement le petit claquement des chaussures sur la chaussée. On était au coin de Maisonneuve et de Parthenais, pas très loin de l'endroit où se rejoignaient le marathon complet et le demi-marathon. Même quand les coureurs du demi marathon ont envahi jusqu'aux trottoirs, les plus bruyants restaient les deux clowns à chapeau qui m'accompagnaient. La PtiteMiss, elle, les a regardé passer de ses grands yeux, intriguée.

Affichage

Avant, tout le monde pouvait connaître l'état marital de chacun en lui regardant les mains. Il n'y avait qu'un code et il était clairement affiché. De nos jours, c'est plus risqué.

D'abord parce que les gens ne se marient pas nécessairement, mais ça ne les empêchent pas d'avoir une vie à deux, des enfants, des projets, alouette. Puis il y a celles (et probablement ceux aussi) qui portent un bague à l'annulaire gauche parce que cette bague qui leur plaisait ne s'ajustait qu'à ce doigt. Il y a les traditions où la bague se porte à droite, ou pas du tout. Il a les couples qui ne sont pas mariés mais qui se sont fait faire des bagues, juste comme ça, pas exactement des joncs, juste un peu différent. Puis des comme moi, dont le jonc est en argent.

Bref, dans les films, quand le monsieur enlève sa bague avant d'aborder un jolie demoiselle, ça fait parfois référence à une autre époque.

Dans la rue

J'aime croiser une fille qui mange avec gourmandise. Qui savoure sa nourriture et marche dans une petite bulle de saveur. Qui se lèche les doigts à la fin pour faire durer le plaisir.

Un garçon aussi, mais même si je sais que les garçons aussi subissent le culte de la beauté et de la minceur, je me sens plus interpellée par la fille qui mange que par le garçon.

Peut-être parce que je suis une fille qui mange en marchant.

Partir

Il y en a une qui aimerait bien partir, et une qui a plus souvent l'occasion de le faire.

Les tribulations d'une consommateur ordinaire qui se prenait pour un écolo exemplaire

par Fred Pearce

Journaliste anglais, Fred Pearce s'est demandé un jour d'où venaient certains objets de son quotidien, de quelle façon ils avaient été fabriqués et de quelle façon ils allaient disparaître de sa maison. Ça passe de ses haricots kenyans, à son jonc de mariage, à la sortie de son bac de recyclage vers le vaste monde, ce qui advient des vêtements, des ordis et des vieux cellulaires que l'on donne et de la provenance de ces derniers.

J'ai relevé quelques erreurs ou des contradictions dans certains chiffres et ça a un peu gâté ma perception du livre (qu'en est-il des chiffres que je ne sais pas évaluer?), mais en général, ça se lit très bien et, si ça ne changera pas du tout au tout ma façon de vivre, ça permet de se poser - ou de se poser différemment - quelques questions sur la consommation actuelle.

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5/10

Cinéma Cinéma

Le thème était cinéma. Apparemment l'image qu'on s'en est fait est la même.

Je me disais que faire du repérage pour un tournage, ça doit être intéressant. Difficile, sûrement, mais les choses faciles ne sont jamais vraiment intéressantes.

Nostalgie

La nostalgie est un sentiment agréable, mais dans lequel il ne faudrait pas se complaire. Par contre, savourer son passé dans un sandwich aux tomates fraîchement cueillies, ça n'a jamais fait de mal.

Les portes

Le soir où Irène a frappé sur la côté américaine, Julie n'a pas pû mettre ses photos sur le net. Du coup, j'ai oublié de faire mon message ici, puisque je l'attendais.

J'ai mis la photo de Julie sur mon fond d'écran au travail. Il est parfait.

Trois petites notes

La PtiteMiss chante. Elle chante souvent les trois mêmes petites notes de musiques. Ta-da-daa, qui sonnent un peu comme les annonces dans le métro. Elle chante ces trois petites notes depuis déjà longtemps.

La PtiteMiss a déjà une chanson bien à elle.

Conte de fée

Ma Mamoizelle croit encore au contes de fées. Je pense que toutes les enfants, à un moment ou à un autre, vivent dans les contes de fées et que ceux-ci sont aussi réels que leur quotidien. J'adore parler des fées et autres diablotins avec ma fille.

en vélo

Toujours dans cette fameuse liste (il faut croire que je me mets à jour), il y avait comme objectif d'aller en vélo au travail au moins une fois. Il y avait tout de même 14 km entre les deux quand j'ai fait ce projet. Maintenant, il n'y en a plus que 9. Il y a une côte de moins à affronter et une île que je n'ai plus à traverser. Mais reste encore le pont Jacques-Cartier - avec ses côtes, son trafic, ses vents et ma tendance au vertige.

Je l'ai fait quelques fois déjà, et je compte bien le refaire. Parce qu'une fois le pont passé, c'est très agréable. Et sur le pont, si je ne pose pas le pied par terre, donc si je ne sens pas les vibrations de la structure, ça va, je n'ai pas trop le vertige. Je vais donc le refaire, compensant les 5 km qui ont disparu par le nombre de trajets. Si je ne le fais pas tous les jours, c'est pour des raisons qui oscillent entre la paresse, la fatigue, l'envie de lire dans le métro et le manque d'envie d'affronter les éléments.

Par contre, au moment où j'écris ces lignes, il pleut des cordes. Et mon vélo est attaché dehors. Pas l'idéal.

Couture et tricot

Quand j'ai fait ma liste, j'avais la machine à coudre de ma Mère-Grand. Avec le déménagement, nous n'avions plus d'espace pour ce petit meuble. C'est ma tante qui l'a repris, il est tout de même resté dans la famille. Mais, il n'y a donc aucune chance pour que je puisse faire des petites robes à mes filles. Je le mets donc en rouge sur la liste.

Mais je leur ai tricoté des chaussettes l'hiver dernier et je compte bien recommencer cet hiver. Ça compte quand même un peu, je pense.

La vraie école

L'an dernier, quand la Mamoizelle est rentrée au CPE, elle appelait ça la garderie-école. Mais ce matin, c'est à la vraie école que mon bébé est allée. Pas une école fancy, pas une école avec un programme particulier, pas une école privée. Juste une école de quartier où une équipe d'enseignants et de "personnels de soutien" va la guider dans la prochaine étape de sa vie. Celle de la systématisation des apprentissages.


Elle est prête. Du haut de ses cinq ans et demie, elle a, je crois, la maturité nécessaire pour aller s'asseoir en classe et écouter une enseignante lui expliquer la suite.

Mais quand même, même si mon Chéri et moi sommes très pratico-pratiques et pas excessivement sentimentaux (ceux qui nous connaissent vont crier à l'euphémisme), il y a eu une certaine fébrilité toute la fin de semaine et ce matin ça avait quelque chose de très solennel cette entrée à la maternelle. Ma Chérie-Coco, ma Bébinette, ma Chipounette est maintenant une écolière. Ayayaaaa.

Et la PtiteMiss? Elle entrait au CPE ce matin.

Elles grandissent sans nous avertir ces enfants. Et elles font ça comme des championnes.

Sur les murs

Cette semaine, nous avons mis plein de photos sur les murs de la maison. J'aimerais pouvoir vous dire que je suis à l'origine de ce projet, que c'est mon idée et que c'est moi qui ai poussé pour que ça se produise.

Ce serait mentir, parce que c'est plutôt mon Chéri qui m'a demandé toutes les semaines depuis 2 mois si j'avais choisi les photos, si je les avais fait imprimer, si j'avais été les chercher. Il a insisté et j'en suis bien contente!


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Numéro 15 sur cette liste. J'ai le droit de le cocher, même si j'ai eu de l'aide non?

Petit voyage

Cet été, nous n'avons eu que quelques jours de congé commun, mon Chéri et moi. Nous sommes allés faire un petit tour à Magog. Quelques jours de montagne et de lac, trois nuits dans un bed and breakfast avec les filles, beaucoup de resto, quelques lunchs, des manèges. Des vacances en famille, juste tous les quatre, dans un endroit que l'on ne connaissait pas. Pas de politesses à faire, personne à considérer dans nos plans.

J'adore aller visiter des amis, mais ces vacances-là, juste avant les rentrées scolaires de tout un chacun, avant les nouvelles routines, ça a fait vraiment du bien. Ce ne sont peut-être pas des vacances incroyables, pas de celles dont les filles vont se rappeler quand elles seront adultes. Mais ça a été un peu la fin de l'été, la pause qui permet à tout le monde de se donner un élan pour la suite.


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C'est aussi le numéro 26 de cette liste-là.

Blanc sur blanc

Mes murs ne sont pas parallèles.

Des montagnes de fruits

J'ai un collègue qui travaille au Marché central de Montréal le matin, très très tôt. Je lui ai demandé de me ramener des bleuets et de la rhubarbe cette semaine. Disons que les proportions de ce qu'il m'a ramené ne sont pas celles auxquelles je m'attendais.

Vendredi, je vais faire des confitures. Beaucoup de confitures.

Architecture

On a dépassé la moitié de notre projet sans même s'en rendre compte la semaine dernière.

Le thème cette semaine: architecture. J'étais à Magog et Julie semble avoir été à la plage (qui est juste en face de chez elle, povtite).

Une perle

Un document préparé par DuPont en 1910 afin de faire la promotion de la dynamite comme outil de choix sur les fermes américaines. Non seulement le design de la page couverture, très art déco, est superbe, mais le propos est hilarant. Surtout pour quelqu'un qui, comme moi, travaille dans le secteur agricole.

Vous pouvez trouver le document complet ici et envisager avec enthousiasme comment vous servir de la dynamite comme outil universel dans l'entretien de vos terres.

Trio

Un thème numérique et désaturé, apparemment.

Avez-vous vu ces vidéos?

EAT from Rick Mereki on Vimeo.

MOVE from Rick Mereki on Vimeo.

LEARN from Rick Mereki on Vimeo.

J'adore. Un projet qui donne envie aux autres d'en avoir aussi.

Configuration

Dans notre nouveau logement, mon ordi n'est plus au centre de l'appartement. Il est caché dans un coin de ma chambre. Du coup, je n'y suis plus aussi souvent. C'est sûr que c'est l'été, on verra ce que ça donne en hiver.

Pour le moment, c'est plutôt agréable, même si ça sous entend un silence technologique rarement atteint depuis la création de ce blog - et je ne parle pas de flicrk, facebook et autres lieux électroniques connus.

Je n'aurais pas cru que le lieu physique où je dépose ma machine aurait une telle influence sur ma consommation Internet. Ça vaut la peine d'être poussé comme réflexion.

Lignes

Un thème que j'adore! Je vois des lignes partout de toute façon.

N'est-ce pas le plus beau champs de fraises possible? Et je vous promets que les fraises y étaient excellentes. Une parfaite journée de travail.

Chemin

J'ai eu beaucoup de mal à prendre ma photo. Le cadrage n'allait pas du tout - d'où le recadrage carré. Le vertige m'empêchait de m'approcher de la clôture et les deux fois où j'y suis arrivée, ma fois, le cadrage était hum... hors sujet. Conclusion: je peux traverser le pont en vélo, en autant que je roule. En m'arrêtant, je sens trop les mouvements du pont et j'ai trop le temps de réfléchir.

Portrait

Les photos de dimanche dernier. C'est dur d'être devant l'ordi en en été. On a plutôt envie d'être dehors. Et puis l'ordi dégage de la chaleur, ce qui le rend encore moins tentant.

Rue de nuit

Le thème était "scène de rue" et l'objectif était de nous faire sortie de nos zones de confort. Je crois que ça n'a pas marché et qu'on s'en est tiré de la même façon...