28 février 2009
pareil - pas pareil
À Niamey, il y a les enfants - des talibés - et les handicapés de toutes sortes - polio, aveugles, amputés, lépreux, pour n'en nommer que quelques-uns - qui quêtent. Certaines mères de famille aussi. Les jeunes hommes essaient généralement de vous vendre quelque chose - les cartes de recharge de cellulaires sont de loin les articles les plus populaires, mais on peut aussi trouver des mouchoirs, des jouets gonflables, des sent-bon pour la voiture ou des friandises - entre autres. Ils sont partout, tout le temps.
À Montréal, ils sont moins nombreux, mais ils n'en sont que plus visibles. Je ne me promène pas souvent au centre-ville donc je ne les connais pas tous. Je ne peux pas les 'typer'.
Mais pour moi, en dehors du nombre, il y a une autre différence importante. Chez tous ces solliciteurs, il doit y avoir un moment où ils en ont marre de se faire dire non et ils sautent une coche sur le 'client' suivant.
À Niamey, ils sautent leur coche en zarma ou en haoussa (ou... le choix est vaste). Je sais qu'ils ne sont pas contents, j'entends le ton, mais je ne déchiffre généralement pas le sens exact des mots. À Montréal, les insultes du gars qui saute sa coche, je les reçois en pleine gueule. Et ça m'énerve. Parce que moi, je suis toujours polie avec eux - d'ailleurs, peut-être que ça leur facilite l'abus de langage à mon égard.
27 février 2009
Commerce de proximité
J'avais du temps devant moi et j'ai piqué une petite jasette avec la propriétaire — c'est son mari qui aiguise, c'est elle qui gère les entrées et les sorties. Ils ont une exposition de vieux outils, une chambre à machinerie impressionnante que je n'ai pas osé demander à photographier — honte à moi — et l'atmosphère est on ne peut plus familiale. Et elle m'a expliqué un peu qui est leur clientèle, l'histoire de leur commerce, les conditions de travail.
Vous saviez que les zambonis ont des lames?
26 février 2009
Cadeau
Merci! Je vais mettre le message à jour avec une photo - mais demain.
Il y a un couvercle dessus - donc ça a vraiment une tête de bébé poubelle - mais la Chipounette l'a réquisitionné ce matin et je n'ai aucune idée d'où elle l'a laissé. À Niamey, c'était plus comme une grosse tasse, avec une anse, mais celle-ci est quand même parfaite. Et elle est orange!
Marché et épicerie
Il est beaucoup plus satisfaisant de faire le marché que de faire l'épicerie. Pour à peu près tout ce qui est frais et planifiable, je vais au marché Jean-Talon pour faire mes courses. J'ai développé une très forte dépendance à ce petit rituel. J'amène parfois la Chipounette, quand ma liste d'achats est courte et que ce n'est pas l'heure de pointe, et c'est un bonheur de jouer avec les épices et de manger des échantillons de fruits et légumes.
Autant à Niamey, je ne voulais jamais aller au petit marché et c'est mon chéri qui était systématiquement de corvée, autant ici je me fais un plaisir de prendre mes vendredis après-midi pour le faire. Mon seul problème? J'ai vraiment souvent envie de négocier les prix, mais ce n'est pas possible.
25 février 2009
Documentaires animaliers
Mais je me rappelle quand même que, justement, si je suis biologiste, si j'ai rêvé d'Afrique et de voyages, c'est beaucoup à cause de ces mêmes documentaires.
Ici, il n'y a plus vraiment de documentaires animaliers à la télévision, c'est passé de mode. Mais c'est un peu décevant. Je me demande si je ne vais pas trouver des documentaires sur DVD et remplacer quelques dessins animés par des animaux.
24 février 2009
Les récits de voyage
Il y en a qui me donnent envie de partir et d'aller voir moi-même. D'autres qui me font apprécier le confort de ma situation et découvrir des endroits où je sais pertinemment que je ne mettrai jamais les pieds, car je n'en ai ni l'envie, ni le courage, ni l'abnégation nécessaire.
23 février 2009
Les habitudes
Incassable, d'un bon volume, d'une bonne superficie, elle servait de petite poubelle temporaire quand je cuisinais. Au départ, c'était pour le compost, mais avec le temps et notre faible succès au compostage, elle est juste devenue une petite version de ma poubelle - qui était orange en plastique 'Nigéria façon' elle aussi. Un bébé poubelle. Qui me permettait principalement de ne pas aller vers la version principale 30 fois par séance de cuisine et d'épargner un peu le plancher par le fait même.
Un petit outil simple et efficace et dont j'avais pris l'habitude. J'étais convaincue que je l'avais glissée dans mes bagages, avec les plus petites qui servent de verre à la Chipounette. Mais je ne l'ai jamais retrouvée. Avec mes planchers qui ne pardonnent pas, je cherche à la remplacer à chaque fois que je cuisine, mais le bol à café, s'il a à peu près le même volume, ne me satisfait pas, car il est aussi potentiellement cassable.
Je m'ennuie de mon bébé poubelle. Snif.
20 février 2009
Petit retour sur les vélos
Besoin?
Oui, je vous reviendrai avec les photos d'hier qui me font dire ça ce matin, mais j'ai été un peu lâche sur le traitement des images...
17 février 2009
Vélo - métro
Avec le printemps qui se fait déjà sentir, les journées qui allongent et le soleil qui commence à faire un boulot décent pour réchauffer les gens, je trouve ça difficile de me terrer dans le métro pour me déplacer. J'ai des envies de vélo.
On trouve ça où un siège de vélo pour une bébinette de trois ans?
12 février 2009
11 février 2009
Pauvre petit vélo
10 février 2009
Coup de foudre
J'adore prendre des photos dans ce genre d'endroits. Et puis aujourd'hui, ça m'a aidé à oublier un peu que je devais être nerveuse.
Les corridors de l'étage où l'on entre, considérés, je crois, comme le sous-sol, mais où l'on rentre de plain-pied et où les fenêtres sont nombreuses, sont en chantier. C'est un accueil plutôt étrange disons, mais comme c’est vide, ça m'a permis de me balader et d'entrer partout sans déranger et être dérangée.
On tombe ensuite sur ce que je croyais être un ancien laboratoire d'enseignement - à cause des marques sur le plancher. Mais la piste 'couvent' brouille un peu les données. C'était peut-être un couvent et un collège à la fois.
C'est ici que je ne comprenais pas la vocation de la pièce : avec l'évier et l'armoire encastrée, j'avais du mal à comprendre quel rôle cela jouait dans un ancien collège. Mais tout s'explique : c'est une chambre de soeur.
Les rampes en bois dont on voit la fibre. C'est beau, c'est vieux, c'est très nostalgique.
De nos jours, on ne construit plus de corridors si larges, c'est considéré comme une perte d'espace. On voit sur la photo que certaines modifications ont été faites pour récupérer quelques mètres carrés dans les pièces adjacentes. Ce qu'on ne prend pas nécessairement en considération, c'est que cet espace est beau. C'est quand la dernière fois qu'on vous a parlé d'un beau corridor?
Où les planchers sont même en marqueteries!
09 février 2009
HeyHey
C'est lisible? Ce n'est pas trop foncé? Je trouvais que les photos paraissaient mieux sur ce fond-là.
Pour la banière, c'est un work in progress. Je vais essayer d'en changer plus souvent.
08 février 2009
05 février 2009
Fallait que j'en parle
Je vais pouvoir rafraîchir tous ces chandails qui ont l'air vieux, usé, passé. C'est comme si j'allais refaire toute ma garde-robe. Et celle de la Chipounette. Et celle de mon chéri.
Mais il est presque 23h, je crois que je ne vais pas pouvoir faire ça ce soir si je veux être un minimum raisonnable.
Mais quand même, c'est la joie!
Arachides et p'tits cailloux
Ici, cette formule n'existe pas. Les petits cailloux - des biscuits-façon à l'aneth - n'existent pas et les recettes d'arachides ne sont pas les mêmes. Et, surtout, ça ne vient pas dans ces bouteilles qui pouvaient être assez décoratives à leur façon.
Je m'ennuie de mes collations nigériennes.
03 février 2009
Budget culturel
Il y a le gars qui chante toujours plus ou moins 'I will always love you' sans connaître les paroles et qui est assez difficile à entendre. Il y a la petite vieille qui joue de l'accordéon avec un grand sourire, mais sans aucun talent. Il y a le vieux qui fait à peu près la même chose, mais qui au moins sait jouer quelques airs. Il y a aussi les Krishna - le blanc et le noir - qui ont l'air de penser qu'ils pourraient vraiment convaincre quelqu'un. Ceux-là, et les autres qui sont moins réguliers, on ne leur donne pas notre budget culturel. On essaye de passer vite. Il y a longtemps que j'ai cessé de donner par pitié. La pitié, ça pue.
Non.
Le budget culturel sert aux événements culturels. Le trio de musique de chambre. Le joueur de violoncelle. Les deux joueurs de violoncelle. Le jeune accordéoniste qui s'assoit par terre avec un sourire un peu atteint, mais qui joue vraiment bien. Le guitariste et la violoniste qui donnent un bon show. J'en soupçonne plusieurs d'étudier au conservatoire ou dans un programme de musique à l'université. Ils sont bons, ils sont là et ils méritent leur salaire, comme tout événement culturel qui se respecte.
On prend le temps de s'arrêter. D'écouter une chanson. D'expliquer les instruments. De répondre aux questions que la Chipounette ne manque pas de poser.
Pigiste et indépendante, ça a aussi des avantages. Celui de pouvoir prendre son temps quand ça en vaut la peine en est un qui vaut de l'or.
Ambition démesurée
- Maman, moi ze veux la mac'ine quand ze suis grande.