31 décembre 2010

Bilan?

Dernière journée de l'année. Il paraît que c'est l'heure des bilans. De regarder derrière ce qui s'est passé et de se demander ce qui se passera devant.

J'ai passé la plus grande partie de 2010 en congé de maternité. Et les trois mois qui ont précédé ce congé ont été consacrés à le préparer - financièrement et physiquement. J'ai donc eu une année "bébé" - bébé adorable bien sûr (c'est le mien après tout...), la PtiteMiss gagnant haut la main le trophée de bébé zen de la décennie, rien de moins. D'ailleurs, si son surnom sur ce blog n'avait pas été trouvé avant sa venue, elle se serait appelée BébéDoux.

Un congé de maternité, dans mon cas, c'est beaucoup de temps disponible en petits morceaux, beaucoup de tâches ménagères, beaucoup de couches et une grosse envie de faire autre chose, de me servir de mon cerveau autrement qu'en planifiant l'épicerie ou les rendez-vous chez le dentiste. Je me suis donc lancée dans cette histoire de 55 choses en 505 jours.

Je n'avais jamais fait ce genre de listes et ce que j'y ai mis est parfois irréaliste. Après 6 mois, je peux déjà dire que certaines choses ne se feront pas. Et que je ne m'en suis pas tenue à ces seuls projets. Je ne ferai pas de bilan détaillé, mais deux conclusions s'imposent. Quand ça ne dépend que de moi, ça va mieux. Et il est plus difficile de prendre des habitudes que de réaliser des projets concrets. Rien de nouveau sous le soleil, mais comme ma liste est composée essentiellement d'habitudes, ce n'est pas gagné.

2010 a été un année tranquille, une année de continuité et de transition. 2011 s'annonce plus active. Je retourne au travail en janvier, dans un vrai boulot de grande personne (entendre ici avec des avantages sociaux, un salaire qui tombe régulièrement et un contrat de 5 ans). Un emploi où tout est à faire, beaucoup de latitude pour développer et improviser - pour se casser la margoulette aussi, mais j'ai confiance. Un certain stress en perspective, surtout pour la logistique avec deux enfants qui ne vont pas dans la même garderie. Mais surtout un travail intéressant et motivant - ça va faire du bien.

En 2011, il y aura aussi un déménagement, le retour aux études de mon Chéri, l'entrée à l'école de la Mamoizelle et la transformation de la PtiteMiss de bébé à 'toddler'. Ça va bouger!

29 décembre 2010

Avec les moyens du bord

La Mamoizelle qui joue avec des pouliches et des animaux en plastique, avec beaucoup d'emphase :

- Attention, voici le Terrible Phoque des Ténèbres!

On a les méchants qu'on peut.

27 décembre 2010

Se chercher

À la maison, mes choses sont toujours plus ou moins à la même place. Mes clés dans les poches de mon manteau, mon téléphone au chargeur ou sur mon bureau, mon porte-feuille dans mon sac. Je me cherche parfois, mais c'est finalement assez minimal. Les suces de la PtiteMiss, par contre, sont toujours égarées. Toutes les 6 - un sujet de frustration sans fin.

Par contre, une semaine à la maison de campagne de mon cousin et c'est la pagaille. Je ne retrouve plus rien, je finis toujours par perdre quelque chose. Ça me prend 2 jours le retrouver. Je ne sais pas refaire mon trajet pour retrouver mes avoirs.

L'être humain est un être d'habitude. Les êtres humains distraits se doivent de l'être encore plus...

23 décembre 2010

Mes supers pouvoirs

J'ai pensé que c'était une blague, je me rends compte que la Mamoizelle y croit dur comme fer. Mesdames et Messieurs, j'ai des supers pouvoirs!

J'ai le super pouvoir de faire 'voler' le panier d'épicerie. La Mamoizelle montant encore dans les immenses paniers de notre épicerie, elle ne voit pas mes pieds. Et elle m'a cru quand j'ai répondu "non" lorsqu'elle m'a demandé si je poussais avec mes pieds - elle ne reconnait pas encore le ton "pince-sans-rire". Depuis, elle me demande à chaque semaine d'utiliser mon super pouvoir. Mais il y a une condition à respecter, parce que c'est un secret. Il ne doit y avoir personne (ou presque) dans l'allée.

Depuis hier soir, j'ai aussi le super pouvoir de savoir à qui est chacun des cadeaux sous l'arbre. Je n'écris pas les noms, et comme c'est le père Noël qui les a apportés, que je sache lequel est à qui est donc forcément un super pouvoir. Mon Chéri et Mamaman devraient pouvoir partager ce super pouvoir-là le jour de Noël.

Je n'ai pas fait exprès. Je vais essayer de ne pas en abuser, mais cette capacité d'émerveillement me fascine. Elle est tellement contente que nous soyons tout-puissants. Ça ne va pas durer.

Le prochain super pouvoir sera à son papa je crois. Celui de la lever et de lui faire toucher le plafond d'un seul bras est un bon candidat. Après tout, à 19 kg (au-dessus de 40 lbs), même moi, je trouve que c'est un super pouvoir.

22 décembre 2010

Des notes aux messages

Nous avons passé une semaine à la maison de campagne de cousin L. Une semaine de pause totale. Je pense même que mon Chéri en a profité pour hiberner en douce. Pas d'ordi, pas de réseau, alors bien sûr, j'avais des dizaines d'idées de messages pour ce blog. Je les ai pris en note, je vais finir par les transformer en véritable texte, éventuellement.

La Mamoizelle est une source infinie de citations de tout acabit depuis quelques temps - que ce soit des difficultés de la langue française, des adaptations d'histoires entendues ailleurs ou des interprétations très personnelles de la réalité. Attendez-vous donc à quelques extraits de nos dialogues quotidiens dans les jours à venir.

14 décembre 2010

Transfert

Au début, c'est plus simple de dormir avec le bébé dans le même lit. Puis vient le moment où le couffin est plus pratique. Vient ensuite le moment où l'enfant devrait changer de chambre, parce qu'on croit qu'en fait l'enfant dormirait mieux s'il n'y avait pas des gens qui viennent se coucher dans sa chambre vers onze heures - minuit. De plus, l'enfant commence à déborder du couffin. Ça n'a pas l'air particulièrement confortable et ça doit contribuer aux réveils nocturnes.

Mais il y a un os. Il n'y a qu'une chambre d'enfant dans cette maison. Ça me convient et à long terme c'est exactement ce que je veux pour mes filles - jusqu'à ce qu'elles expriment un plus grand besoin d'intimité.

Mais là maintenant, les filles ne se couchent pas à la même heure. La Mamoizelle a l'excellente habitude de jouer 15-20 minutes toute seule dans sa chambre avant de dormir, et elle y tient, nous aussi. Et puis la PtiteMiss a de forte chances de réveiller la Mamoizelle durant la nuit.

C'est quoi la procédure? On fait ça comment?

10 décembre 2010

Qui aide qui?

Une brève histoire de la solidarité internationale au Québec
Par Pierre Beaudet

Première constatation, le véritable titre est le sous-titre. Le livre ne répond absolument pas à la question de Qui aide qui?

Il donne une excellente image de ce qu'a été la coopération au Québec, depuis l'arrivée des robes noires - les missionnaires de la colonisation - jusqu'à la situation actuelle, en passant par les congrégations missionnaires (d'ici vers l'ailleurs), la création de l'ACDI (Agence canadienne de développement international, le grand financier de la coopération canadienne), son évolution au fil des visions de ses directeurs, la place du Québec dans l'aide publique au développement et le contexte international dans lequel tout cela s'inscrit, sans oublier le rôle des ONGs qui participent à cette dynamique. C'est une excellente leçon d'histoire qui devrait intéresser tous les gens qui s'intéressent de près ou de loin à l'aide au développement. Il explique aussi très clairement certaines des philosophies qui ont traversé le système de coopération depuis les années 70. C'est une lecture assez fluide.

L'auteur semble avoir travaillé surtout en Amérique latine et en Asie et paraît moins familier avec l'Afrique, ce qui ne change en rien la pertinence de son exercice.

Par contre, en dehors de quelques pistes sur deux pages de conclusion, il n'y a pas de questionnement sur le rôle actuel de la coopération internationale, sur l'échec apparent de la démarche, sur de nouvelles façon de faire. Il n'y a pas de piste de réflexion sur comment mieux distribuer la richesse entre le nord et le sud. Et pas une fois il n'est fait mention de la corruption - sous toutes ses formes, de la "perdiemite" aux fausses factures - principal obstacle selon moi au développement, aidé ou non.

C'est sûr que c'est une plaquette - pas 200 pages - et que tout cela ne peut pas être couvert en si peu. Il répond très bien à l'objectif "histoire de la coopération au Québec". Mais son titre me laissait espérer plus de réponses aux questions que je me pose depuis mon retour du Niger il y a maintenant 2 ans.

Ma conclusion? Un très bon livre d'histoire avec un titre qui m'a "enduit d'erreur".

07 décembre 2010

Blanc



Il neige. Ce matin, c'était moins compliqué de marcher près de deux kilomètres pour aller reconduire la Mamoizelle à la garderie que de prendre la voiture. J'ai pelleté plutôt que d'aller nager. Pourtant, hors de question que je déplace la voiture avant d'y être obligée par le déneigement. Une place de stationnement, aujourd'hui, ça vaut cher!

Je découvre les joies d'une voiture en ville en hiver. Pas très vendeurs comme arguments. Mais tous les jours où il n'y a pas de tempête de neige, quand même, une voiture, ça nous simplifie la vie.

05 décembre 2010

Entendu aux nouvelles

... les personnes enceintes, particulièrement les femmes...

On se serait cru à Niamey. Mais comme ça venait d'un intervenant plutôt que du reporter, je crois surtout qu'ils ont eu un bon fou rire dans la salle de montage.

02 décembre 2010

Encore un projet

L'an prochain, j'aimerais bien que les filles aient chacune un calendrier de l'avant dans lequel on pourrait mettre nous-mêmes les chocolats. Dans un monde idéal, ce serait même moi qui l'aurais fait de mes (pas si) blanches mains. Mais il y a beaucoup d'obstacles sur ma route dans la réalisation de ce énième projet. Le manque de temps qui surviendra sûrement avec mon retour au travail n'étant même pas le principal.

Mais bon, il reste un an pour trouver une solution à cet "épineux" problème.