30 janvier 2009

J'aime les poivrons

Il y en beaucoup dans mon entourage immédiat qui vont remettre cette affirmation en question.

Moi? Les poivrons?

J'ai passé toute mon enfance à trier les poivrons de mon assiette de façon très précise et très consciencieuse pour être sûre de ne pas en avaler la moindre parcelle. Au cas où. Je faisais la même chose avec le navet.

Je ne fais plus de détour pour les navets, mais je les avale plus que je ne les mange. Par contre, les poivrons, je les cuisine avec bonheur. À une condition: la couleur. Rouges, oranges ou jaunes. Parce que c'est sucré et joli, même cru.

Il faut croire que le chum de ma mère avait raison: j'ai fini par aimer ça. Et je regarde la Chipounette trier son assiette, et je me dis la même chose.

29 janvier 2009

Contradiction

J'aime cuisiner. Mais je n'aime pas faire à manger.

Et ces temps-ci, j'ai plus le feeling de faire à manger que de cuisiner. Le résultat n'est jamais aussi bon.

28 janvier 2009

ma carte Opus

J'aime bien ma carte Opus, elle est pratique, elle se cache dans ma manche de manteau et je n'ai pas besoin de fouiller dans mes poches ou dans mon sac avec mes grosses mitaines en attendant l'autobus à -20.

Mais l'AMT a manqué une belle occasion d'en faire un bel objet. Parce que même moi, qui ne suis pas du tout graphiste ou dessinatrice, et peut-être même pas artistique du tout, j'aurais pu faire mieux. Un design sorti des années 80, avec les couleurs qui vont avec, mais sans le petit côté old school qui lui aurait permis d'avoir du charme. Rien.

Apparemment, je ne suis pas la seule à m'être fait cette réflexion. Sur le site OpusLift, on vous donne un petit 'template' pour enjoliver vous même votre carte de transport. Vous pouvez même envoyer vos créations au site pour les montrer. Et peut-être démontrer aux autorités compétentes que ce n'est vraiment pas très difficile de faire de beaux objets fonctionnels.

22 janvier 2009

Vertiges

J'ai passé deux ans à Niamey. J'habitais avant Québec, je vis maintenant dans Petite Patrie à Montréal.

Je n'ai pas l'habitude des grands buildings. Quand je me retrouve au centre-ville de Montréal, je suis toujours impressionnée par la taille des édifices et j'ai un sentiment de disproportions. Du coup, j'ai toujours envie de prendre des photos, pour que ça reprenne une taille raisonnable.


Par contre, il y a vraiment de superbes bâtisses au centre-ville. J'ai des coups de foudre pour certaines d'entres-elles. Mais je n’ai pas pu prendre toutes les photos que je voulais cette semaine, je ne marchais pas seule.

21 janvier 2009

Page blanche

C'est plus difficile d'écrire sur mon quotidien montréalais que ce l'était de le faire sur mon quotidien nigérien. À Niamey, il y avait beaucoup plus de différence entre mon quotidien et celui de la plupart de mes lecteurs.

Je ne vais pas parler de la température - ou si peu - alors que de l'Afrique, ça pouvait facilement devenir exotique.

Je ne peux pas trop parler de mes mésaventures, elles sont beaucoup moins nombreuses et généralement moins rocambolesques. Et puis je ne suis pas la seule à avoir attendu la 80 pendant 25 minutes pendant une tempête de neige à côté d'une vieille en talons hauts, on était au moins une trentaine juste à mon arrêt et il y en avait probablement un autre dans le lot qui blogue.

Je n'ai pas du tout perdu l'envie d'écrire, mais j'ai beaucoup plus de mal à trouver des sujets intéressants. Je ne peux plus écrire 5 messages en attendant un rendez-vous qui se fait attendre. Les rendez-vous ne se font pas attendre et je n'ai pas l'impression d'avoir à documenter quelque chose, à expliquer, illustrer, enjoliver mon quotidien pour que d'autres puissent s'en faire une idée.

Je ne vais pas arrêter d'écrire, mais ça me demande beaucoup plus d'efforts pour le faire - ou pour le faire d'une façon que je considère intéressante, à tout le moins. C'est aussi ça rentrer chez soi.

19 janvier 2009

Écrit dans le ciel

Ce matin, j'allais y arriver. À 7h30, j'étais habillée, la Chipounette aussi, elle mangeait avidement son nananas pendant que je m'occupais du panettone. Mon lunch était prêt. J'allais y arriver, j'allais quitter la maison vers 8h, la joie était dans mon coeur.

Vint le moment crucial et essentiel à la survie de l'actrice principale de cette histoire: faire le café. Et là, c'est rapidement devenu du n'importe quoi de première classe. La boîte à café s'est ouverte et le quart de son contenu (fraîchement rempli par mon chéri avant de partir) s'est vidé sur mon plancher, mon pantalon, mon chandail et mes bas de laine.

Déshabille la maman en essayant de ne pas empirer la situation, passe l'aspirateur en bobettes en interdisant tout mouvement à la Chipounette, rhabille la maman, range l'aspirateur.

Le besoin de café se fait sentir, le temps passe.

Part la cafetière sans remarquer que l'eau manque. Bruits étranges... Essaie de repartir la pompe à eau une fois le réservoir rempli, sans savoir que si l'eau est trop chaude, la pompe ne veut pas redémarrer. Petite panique pour ma pauvre machine à café qui fait mes jours et mes nuits (bon, surtout mes jours).

J'ai mangé mon panettone sans café, j'ai redémarré la machine quelques minutes plus tard, elle est bien repartie, mais il était définitivement trop tard pour le café.

J'ai habillé la Chipounette dans son 'suit' d'hiver et j'ai quitté la maison à 8h30, comme d'habitude, mais sans avoir pris de café. Il doit être dit quelque part que je ne peux pas quitter la maison à 8h.

18 janvier 2009

6h50

Ça, c'est l'heure à laquelle je voudrais me lever. Pour avoir le temps de faire mon lunch, manger, faire manger la Chipounette, l'habiller, m'habiller, prendre mon café, dans un ordre logique et une seule chose à la fois. Pour sortir de la maison à 8h. Mettons. Ce serait raisonnable, ça me ferait aussi des plus longues journées au boulot, ce qui ne serait pas plus mal.

Mais dans la vraie vie, mon horloge interne refuse cet horaire. La plupart du temps, je ne m'ouvre pas les yeux avant 7h30, puis je me mets à courir à gauche et à droite jusqu'à ce que tout soit fait, mais dans le désordre et sans que ce soit vraiment agréable. Et je sors de la maison à 8h30.

Mais, et c'est là que réside tout le mystère, si je réussis à me lever à 6h50 - disons une fois par semaine - je ne sors quand même pas de la maison avant 8h30. Et je n'ai pas plus fait les choses dans un ordre logique et agréable.

15 janvier 2009

Je grogne

Tousser.

Avoir le nez qui se prend pour une champlure.

Avoir les yeux qui piquent.

Avoir soif toutes les 30 secondes parce qu'on ne peut respirer que par la bouche dans un appartement sec.

Faire de la fièvre.

S'occuper de l'enfant qui a les mêmes symptômes.

Essayer de rester fonctionnelle, sans y arriver vraiment.

Il fallait forcément que ça arrive la seule semaine de l'année où il fait moins 1000 et quand j'ai mes règles.

14 janvier 2009

Aucun contrôle sur mon horaire

Ce matin, je n'ai aucun contrôle sur mon horaire. Ça a commencé avec un réveil tardif (j'y reviendrai) et une Chipounette-récalcitrante-poseuse-éternelle-de-pouquois-à-tous-crins. Une fois déposée à la garderie, j'avais l'impression d'avoir repris le contrôle de ma journée, mais en arrivant au boulot, j'ai constaté que je m'étais enduite d'erreur.

PA n'est là. PA, c'est celui pour qui je travaille. Comme on est tous des travailleurs indépendants et que PA est le seul à avoir les outils statistiques nécessaires, je travaille dans son appart. J'ai passé deux jours à m'occuper d'une Chipounette malade plutôt qu'à venir travailler et j'étais moi même dans un état près de la catatonie hier soir, alors j'imagine que PA n'a pas pensé que je me présenterais ce matin, il est parti en barrant son bureau.

L'ordi du salon (avec l'écran dans la tivi) sur lequel je vous écris ce matin n'a pas le bon programme de traitement de texte pour que je puisse avancer sur la partie rédaction du contrat. Mon ordi à moi est monopolisé par Mon Chéri qui doit se préparer à une entrevue pour cet après-midi. Il fait au moins -1000 dehors, et, si je ne suis plus catatonique, je ne suis pas non plus en super forme, je n'ai pas envie d'aller me balader en attendant.

Aucun contrôle je dis. C'est quand même rigolo de blogger les pieds sur la table à café et le clavier sur les genoux. Je ne sais pas trop quoi faire de la souris par contre.

10 janvier 2009

Sevrage

Des fois, un peu énervée, impatiente pour des raisons complètement sans lien avec l'enfant, on se retrouve à faire des menaces à ladite enfant qui fait un peu n'importe quoi sauf écouter ses parents dans une station de métro.

Mais des menaces, si ce ne sont pas des promesses, ça ne sert à rien de les faire.

La menace du jour:

'Arrête de te tortiller et de jouer avec ta suce. Tiens ma main ou celle de papa. Je t'avertis, si la suce tombe par terre, je la jette à la poubelle et c'est fini la suce pour toujours.'

Un peu extrême me direz-vous. Ben oui. Mais évidemment, la suce est tombée par terre. Du coup, ma Chipounette est en sevrage intensif de suce. C'est duuuuuuuur. Pas de sieste cet après-midi, pas de dodo à 20h chez des amis. Endormie à 21h30 dans la voiture en rentrant.

Mais bon, ce qui est dit est dit. À trois ans, ce n'est pas exactement précoce comme sevrage.

08 janvier 2009

Mais oui mais

J'ai lu tout Millénium. En 10 jours. Je crois que j'ai peut-être été un peu vite, mais j'ai vraiment été avalée par l'histoire.

La question qui se pose: oui, mais maintenant, je lis quoi?

04 janvier 2009

Centre-Ville



J'ai repris goût à la photo. Et même si les limites de mon appareil commencent à être frustrantes, je ne m'y arrête pas.

03 janvier 2009

Petit lien

J'ai mis un petit lien pour les généreux donateurs, à droite. Il y a des trucs pour moi, mais aussi pour la Chipounette, qui aura trois ans ce mois-ci.

Au cas où...

02 janvier 2009

2009

J'ai toujours du mal avec les grandes résolutions et les bilans de janvier. L'année commence en septembre et je n'ai jamais compris tout le vacarme d'hiver, des souhaits convenus (sauf ceux qui déforment les interlocuteurs) et des bonnes intentions qu'on ne tient pas. Je n'ai jamais commencé mes projets en janvier. Sauf un, qui a commencé très exactement un premier janvier et qui n'avait pas du tout l'air sérieux dans ses premiers balbutiements.

Ceci dit, je dois admettre que 2008 a été mouvementée et que 2009, pour une fois, commence définitivement sur une nouvelle situation, beaucoup d'inconnues et de nombreux projets.

Je vais donc prendre quelques résolutions, mais comme je ne fais pas confiance aux bonnes intentions et aux promesses de début d'année, je vais les garder pour moi et vous en parler quand je les aurai réalisées, en tout ou en partie. gnak gnak gnak.